Revue du Dauphiné ..., Band 1Jules Ollivier, vicomte Paul Colomb de Batines L. Borel., 1837 |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
Aigues-Mortes Aimar ALFRED annales apprécier avaient BARONNE bataille de Verneuil BERNARD bibliothèque Boissat Boissieu Camille Desmoulins cartulaire Charles-Martel Choranche Chorier choses cœur comte considérable critique d'Embrun Delacroix Desmoulins diocèse doctrines documens doute Drome écrivains enfans enfin époque esprits événemens évêque de Grenoble Expilly famille filons frère Gaules génie habitans Hautes-Alpes Histoire de Grenoble historique hommes in-fol jour l'abbé l'auteur l'autorité l'esprit l'évêque Isarn l'histoire l'Oisans législation littéraire livres long-temps Lyon Madame de Tencin Mémoires ment mines mœurs monde monsieur montagnes Montfleury monumens morale moyen-âge nationaux noble OLLIVIER JULES ouvrage passions pays pensée père peuple PHILIPPE philosophie Piemond poésie politiques Pont-en-Royans premier publique puissance paternelle raison Raoul de Gaucourt recherches Recueil Reinaud religieuse reste révolution Revue du Dauphiné romaine Romanche ruines s'était saint Hugues Saint-Donat Saint-Prix Sarrazins Sassenage science serait seul sociale société Statistique du département surtout système Terrasson terre Traité travaux Valbonnays Valence VICTOR Vienne XVIIIe siècle
Beliebte Passagen
Seite 254 - ACTUEL DE LA PHILOSOPHIE EN FRANCE. IL ya dans la vie des nations deux époques distinctes comme dans la vie de l'individu. Au début des années , tout est poésie chez l'enfant ; toutes ses facultés entrent en exercice sans qu'il cherche la raison de ce développement. Il n'observe pas en lui la vie intellectuelle, il la laisse aller. Plus tard, il est vrai, la raison faisant un retour sur elle-même se demandera compte de ses procédés ; mais toujours est-il que la spontanéité est chez elle...
Seite 52 - ... semble que tout vrai philosophe doit opter entre ces deux hypothèses, ou qu'il va se former une nouvelle religion, ou que le christianisme sera rajeuni de quelque manière extraordinaire.
Seite 307 - On voyait d'abord un roi qui, après un entrechat, donnait un grand coup de pied dans le derrière à son premier ministre ; celui-ci le rendait à un second, le second à un troisième; et enfin celui qui recevait le dernier coup figurait le gros de la nation, qui ne se vengeait sur personne : le tout se faisait en cadence.
Seite 305 - On n'a pas besoin d'y demander la parole à un président, d'attendre son tour pendant deux heures. On propose sa motion ; si elle trouve des partisans, on fait monter l'orateur sur une chaise ; s'il est applaudi, il la rédige ; s'il est sifflé, il s'en va. Ainsi faisaient les Romains, dont le Forum ne ressemblait pas mal à notre Palais-Royal.
Seite 164 - Le son des cloches, qui m'a toujours singulièrement affecté, le chant des oiseaux, la beauté du jour, la douceur du paysage, les maisons éparses et champêtres dans lesquelles je plaçois en idée notre commune demeure, tout cela me frappoit tellement d'une impression vive, tendre, triste et touchante...
Seite 235 - Les musulmans prirent des pays, accordèrent des sauvegardes , s'enfoncèrent, s'élevèrent jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à la vallée du Rhône. Là, s'éloignant des côtes, ils s'avancèrent dans l'intérieur des terres.
Seite 313 - Pour moi , vous savez qu'il ya long-temps que j'ai donné ma démission de procureur-général de la Lanterne; je pense que cette grande charge, comme la dictature , ne doit durer qu'un jour, et quelquefois qu'une heure. Pardonnez si ma verte jeunesse donne des conseils ; mais •vous compromettez véritablement vos amis, etvous les forcerez à rompre avec vous.
Seite 164 - Cela donnait à ma rêverie une tristesse qui n'avait pourtant rien de sombre, et qu'un espoir flatteur tempérait. Le son des cloches, qui m'a toujours singulièrement affecté, le chant des oiseaux, la beauté du jour, la douceur du paysage, les maisons éparses et champêtres dans lesquelles je plaçais en idée notre commune demeure...
Seite 143 - ' siècle, dans les provinces méridionales de la France, la Provence, le Languedoc et surtout le Dauphiné. Si quelquefois il entre dans le domaine de l'histoire générale, ce n'est que pour lui faire des emprunts qui se rattachent d'une manière directe aux annales provinciales. Le Mémorial n'est divisé ni en périodes, ni en livres, ni en chapitres : le récit est continu ; les faits seulement forment autant d'alinéa, précédés d'un titre explicatif et de la date de l'année.
Seite 153 - Vous ne cultiverez peut-être pas, disait-il à ses confrères, avec beaucoup de fruit la littérature, les connaissances agréables, la poésie; mais vous en serez dédommagés par des succès assurés dans des genres plus utiles... Une académie delphinale doit avoir, pour un de ses premiers objets , de débrouiller le chaos de son histoire ; et si chaque province avait le même soin , l'histoire de France des premiers temps ne serait...