Le Lycée armoricain, Band 2

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1823
 

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Beliebte Passagen

Seite 79 - N'ont-elles pas des devoirs à remplir, mais des devoirs qui sont les fondements de toute la vie humaine? Ne sont-ce pas les femmes qui ruinent ou qui soutiennent les maisons , qui règlent tout le détail des choses domestiques, et qui par conséquent décident de ce qui touche de plus près à tout le genre humain?
Seite 307 - Loin de moi les cités et leur vaine opulence ! Je suis né parmi les pasteurs. Enfant, j'aimais comme eux à suivre dans la plaine Les agneaux pas à pas, égarés jusqu'au soir ; A revenir comme eux baigner leur blanche laine Dans l'eau courante du lavoir ; J'aimais...
Seite 383 - C'est là qu'a succombé notre chef et notre ami. Sa voix tout à coup anéantie n'a pu nous appeler à son secours. Oh! combien de bras, en effet, se seraient levés pour sa défense! combien de vous eussent aspiré à l'honneur de se...
Seite 151 - Ce sentiment plus tendre eu sou cœur répandu Par sa délicatesse épure la vertu ; Mais quand cette douceur, avec peine abjurée, Laisse aux fureurs du crime une femme livrée, S'irritant par l'effort que ce pas a coûté, Son âme avec plus d'art a plus de cruauté...
Seite 284 - T'amenèrent vers nous pour la première fois? » Tu m'appelas de loin sous nos bois solitaires, » Je ne t'avais point vu jusqu'alors sur nos terres, » Et pourtant je vins à ta voix.
Seite 306 - Tout à coup le soleil, dissipant le nuage, Eclaire avec horreur la scène du carnage; Et son pâle rayon, sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang, Des coursiers et des chars brisés dans la carrière, Des membres mutilés épars sur la poussière, Les débris confondus des armes et des corps, Accourez maintenant, amis, épouses, mères!
Seite 152 - Gouste ung sommeil qui plus n'est faict pour moy ! Je veille pour te veoir, te nourrir, te défendre... Ainz qu'il m'est doulx ne veiller que pour toy ! Dors, mien enfantelet, mon soulcy, mon idole! Dors sur mon seyn , le seyn qui t'a porté ! Ne m'esjouit encor le son de ta parole, Bien ton soubriz cent fois m'aye enchanté.
Seite 383 - Kléber, général en chef de l'armée française en Orient. Cet homme que la mort a tant de fois respecté dans les combats, dont les faits militaires ont retenti sur les rives du Rhin, du Jourdain et du Nil , vient de périr sans défense sous les coups d'un assassin.
Seite 483 - C'est dans l'histoire de tous les peuples du monde qu'il doit puiser ses lumières; la lire ne serait rien : il doit l'approfondir, se la rendre familière jusque dans les plus petits détails , adapter à chaque rôle tout ce que sa nation peut avoir d'originalité; il doit réfléchir sans relâche , répéter cent et cent fois la même chose , pour surmonter les difficultés qu'il rencontre à chaque pas.
Seite 384 - Habitez une terre si long-temps célèbre ; que votre nom s'unisse à ceux de Germanicus, de Titus, de Pompée et de tant de grands capitaines et de sages qui ont laissé, ainsi que vous, dans cette contrée d'immortels souvenirs.

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