Œuvres complètes de Voltaire, Band 4

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G. Hasselbrink, 1829
 

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Seite 84 - Dieu m'a réservé la gloire de les y rétablir; ils sont nés en mon royaume et sous mon obéissance ; je ne veux pas entrer en ombrage de mes naturels sujets, et si l'on craint qu'ils communiquent mes secrets à mes ennemis, je ne leur communiquerai que ce que je voudrai. Laissez-moi conduire cette affaire, j'en ai manié d'autres bien plus difficiles; et ne pensez plus qu'à faire ce que je dis et ordonne.
Seite 73 - Je prends bien les avis de tous mes serviteurs : lorsqu'on m'en donne de bons, je les embrasse; et si je trouve leur opinion meilleure que la mienne, je la change fort volontiers. Il n'ya pas un de vous que quand il...
Seite 226 - Sire , je suis bien fâché d'avoir eu le malheur de vous approcher; mais, si vous ne prenez pas le parti de votre peuple, avant qu'il soit quelques années d'ici, vous et M. le Dauphin et quelques autres périront ; il serait fâcheux qu'un aussi bon prince, par la trop grande bonté qu'il a pour les ecclésiastiques, dont il accorde toute sa confiance, ne...
Seite 73 - J'ai reçu plus de biens et plus de grâces de Dieu que pas un de vous ; je ne désire en demeurer ingrat ; mon naturel n'est pas disposé à l'ingratitude, combien qu'envers Dieu je ne puisse être autre ; mais pour le moins j'espère qu'il me fera la grâce d'avoir toujours de bons desseins. Je suis catholique, et ne veux que personne en mon royaume affecte d'être plus catholique que moi.
Seite 162 - M. le duc d'Orléans qu'il entend se conformer à la pluralité des suffrages dudit conseil de la régence dans toutes les affaires (à l'exception des charges, emplois, bénéfices et grâces qu'il pourra accorder à qui bon lui semblera, après avoir consulté le conseil de régence, sans être néanmoins assujetti à suivre la pluralité des voix à cet égard), ordonne qu'il pourra former le conseil de régence, même tels conseils...
Seite 218 - Le clergé coustitutionnaire, croyant le temps favorable, redoublait ses entreprises avec impunité. Presque tous les Parlements du royaume faisaient des remontrances au Roi. Ceux de Bordeaux et de Rouen cessaient déjà de rendre la justice. La plus saine partie de la nation en murmurait et disait...
Seite 232 - Le prisonnier fut placé, vers les cinq heures, sur un échafaud de huit pieds et demi carrés. On le lia avec de grosses cordes retenues par des cercles de fer qui assujettissaient ses bras et ses cuisses. On commença par lui brûler la main dans un brasier rempli de soufre allumé. Ensuite il fut tenaillé avec de grosses pinces ardentes, aux bras, aux cuisses, et à la poitrine. On lui versa du plomb fondu avec de la poix-résine et de l'huile bouillante sur toutes ses plaies.
Seite 74 - J'aime mon parlement de Paris par-dessus tous les autres ; il faut que je reconnaisse la vérité, que c'est le seul lieu où la justice se rend aujourd'hui dans mon royaume ; il n'est point corrompu par argent. En la plupart des autres, la justice s'y vend ; et qui donne deux mille écus l'emporte sur celui qui donne moins ; je le sais, parce que j'ai aidé autrefois à boursiller ; mais cela me servait à des desseins particuliers.
Seite 226 - MM. Chagrange. Seconde. Baisse de Lisse (*). De la Guyomie. Clément. Lambert. Le président de Rieux Bonnainvilliers. Président du Massy, et presque tous. • II faut qu'il remette son parlement, et qu'il le soutienne, avec promesse de ne rien faire aux ci-dessus et compagnie.
Seite 96 - Mais, disait du Perron dans ses harangues, »si un roi qui a juré à son sacre d'être ca»tholique se faisait arien ou musulman, ne «faudrait-il pas le déposer?< Ces paroles étonnèrent et confondirent le corps de la noblesse.

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