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THÉOLOGIQUE,

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D'ÉCRITURE SAINTE, DE PHILOLOGIE SACRÉE, DE LITURGIE, DE DROIT CANON, D'HÉRÉSIES ET
DE SCHISMES, DES LIVRES JANSÉNISTES, MIS A L'INDEX ET CONDAMNÉS, DES PROPOSITIONS
CONDAMNÉES, DE CONCILES, DE CÉRÉMONIES ET DE RITES, DE CAS DE CONSCIENCE,
D'ORDRES RELIGIEUX (HOMMES ET FEMMES), DES DIVERSES RELIGIONS, DE GÉOGRAPHIE
SACRÉE ET ECCLÉSIASTIQUE, DE THÉOLOGIE DOGMATIQUE ET MORALE,
JURISPRUDENCE RELIGIEUSE, DES PASSIONS, DES VERTUS ET DES VICES,
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BIOGRAPHIE CHRÉTIENNE, DES PÈLERINAGES CHRÉTIENS, DE
DIPLOMATIQUE, DE SCIENCES OCCULTES, DE GÉOLOGIE

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ET DE CHRONOLOGIE RELIGIEUSES.

PUBLIÉ

PAR M. L'ABBÉ MIGNE,

DE

WBLIOTHECA

ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU CLERGÉ,

ου

DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

50 VOLUMES IN-4°.

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DE

THÉOLOGIE

DOGMATIQUE,

LITURGIQUE, CANONIQUE ET DISCIPLINAIRE,

PAR BERGIER.

NOUVELLE ÉDITION

MISE EN RAPPORT AVEC LES PROGRÈS DES SCIENCES ACTUELLES;

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APOLOGISTE, CONNUES JUSQU'A CE JOUR, SANS AUCUNE EXCEPTION;

. PAR M. PIERROT,

ANCIEN PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE ET DE THÉOLOGIE AU GRAND SÉMINAIRE DE VERDUN
AUTEUR DU Dictionnaire de Théologie morale

PUBLIÉ

PAR M. L'ABBÉ MIGNE,

ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU CLERGÉ,

OU

DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

VOLUMES. PRIX: 26 FRANCS.

TOME SECOND

CHEZ L'ÉDITEUR,

AUX ATELIERS CATHOLIQUES DU PETIT-MONTROUGE,
BARRIÈRE D'ENFER DE PARIS.

1850.

Imprimerie de MIGNE, au Petit-Montrouge.

DICTIONNAIRE

DE

THEOLOGIE DOGMATIQUE.

DAGON, divinité et idole des Philistins, dont il est parlé dans l'Ecriture sainte, surtout dans le premier livre des Rois, c. v. Les interprètes sont partagés sur la figure et sur le nom de ce faux dieu. Les uns disent que c'était une figure d'homme avec une queue de poisson, comme on représente les sirènes, parce que dag en hébreu signifie poisson: c'est le sentiment de plusieurs rabbins. L'Ecriture parle des mains de cette idole, mais elle ne dit rien de ses pieds (1 Reg. v, 4). D'autres pensent que c'était le dieu du labourage et des moissons, parce que dagan signifie du hlé ou du pain. Les Philistins étaient agriculteurs, et leur pays était fertile, nous le voyons par l'histoire de Samson, qui brûla leurs moissons; il était donc naturel que ce peuple se fût forgé, un dieu semblable à la Cérès des Grecs et des Latins, pour présider à ses travaux. Il n'est pas fort important de savoir laquelle de ces deux conjectures est la plus vraie. Voy. la dissertation sur ce sujet, dans la Bible d'Avignon, tom. IV, pag. 45.

Il est dit (I Reg. v, 4) que les Philistins s'étant rendus maîtres de l'arche du Seigneur, et l'ayant placée dans leur temple. d'Azot, à côté de l'idole de Dagon, l'on trouva le lendemain cette idole mutilée, et sa tête avec ses deux mains sur le seuil de la porte. C'est pour cela, dit l'auteur sacré, que les sacrificateurs de Dagon et tous ceux qui entrent dans son temple, ne marchent point sur le seuil de la porte jusqu'aujourd'hui. De là quelques incrédules ont conclu, 1° que le livre des Rois n'a été écrit que longtemps après cet événement; 2° que l'auteur ignorait les coutumes des Syriens et des Phéniciens, qui consacraient le seuil de la porte de tous les temples, de manière qu'il n'était pas permis d'y poser le pied, et qu'on le baisait en entrant dans un temple; c'était l'usage des Grecs et des Romains. -On répond à ces critiques si instruits que ces mots jusqu'aujourd'hui ne désignent pas toujours un temps antérieur fort long, et on peut le prouver par un très-grand nombre de passages. Y aurait-il à présent de l'inconvénient à dire qu'en 1768 les FranDICT. DE THEOL. DOGMATIQUE. II.

D

çais se sont rendus maîtres de l'ile de Corse, et l'ont conservée jusqu'aujourd'hui ? Samuel, qui a écrit les livres des Rois dans un âge avancé a pu parler de même d'un événement arrivé pendant sa jeunesse.

On ne peut pas prouver que, du temps de Samuel, la coutume était déjà établie chez les Syriens et les Phéniciens de ne pas marcher sur le seuil de la porte des temples; nous ne connaissons les usages des Grecs et des Romains que par des auteurs qui ont écrit sous le règne d'Auguste, ou plus tard, par conséquent plus de mille ans après Samuel; quelle conséquence peut-on en tirer, pour savoir ce qui se pratiquait dans la Palestine mille ans auparavant? Il est absurde de vouloir nous persuader que ce vieillard, qui avait gouverné sa nation pendant cinquante ou soixante ans, ne savait pas ce qui se faisait chez les Philistins, à dix ou douze lieues de sa demeure. La plupart des objections que font nos critiques incrédules contre l'histoire sainte, ne sont pas plus sensées que celles-là.

* DALAI-LAMA, grand chef de la religion du Thibet. Bouddha, fondateur de la religion des Indes, fut soumis comme les simples mortels, à la loi de la métempsycose. Après avoir, à diverses reprises, reparu dans l'Indoustan et propagé sa religion avec succès, il vit son étoile pålir vers le ve siècle de notre ère. Il revint encore; mais, chassé de sa patrie, il parcourut la Chine, le Japon, le Tonquin, Siam et la Tartarie. Il fut environné de grands honneurs dans ce pays. Les Thibétains lui donnèrent les titres les plus magnifiques : ils l'appelèrent le grand roi de la précieuse doctrine, le Dieu vivant resplendissant comme la flamme d'un grand incendie. Lorsque les Mongols conquirent le Thibet, loin de méconnaître le culte du grand Lama, ils lui donnèrent plus de magnificence. Le royaume du Lama fut comparé à l'Océan (Dalai). On voulut désigner par là, non la domination temporelle du Lama, mais la vaste étendue de ses facultés.

A l'époque où les patriarches bouddhistes s'établirent dans le Thibet, les parties de la Tartarie qui avoisinent cette contrée étaient remplies de chrétiens. Les Nestoriens y avaient fondé des métropoles et converti des nations entières. Plus tard, les conquêtes des enfants de Gengis appelèrent des étrangers de tous les pays : des Géorgiens, des Arméniens, des Russes, des Français, des Musulmans

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