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Ajournement de la convocation du Sénat et du Corps législatif, p. 311. Ouverture de la session législative de 185.- Discours de l'Empereur, p. 543. Séance du Sénat du 8 mars, p. 616. Corps législatif. Sommaire de la séance du 20 mars, p. 719. - Séance, p. 733.

Retrait du projet de loi sur les enfants trouvés. p. 633.

Rapport de M. Bineau, ministre des Finances, sur la situation du trésor public, p. 271.

Arrêté de M. le ministre des finances, p. 636, p. 657. Budget de 1855, p. 657.

Organisation nouvelle du personnel de la maison impériale de Saint-Denis. -Décret sur les individus transportés à la Guyane, p. 14.

Note du Moniteur sur la télégraphie privée, p. 287.

D'une prétendue lettre de Mme la duchesse d'Orléans, contre la fusion, p. 181, p. 1: 9.

Note du Moniteur contre une assertion de la Patrie, p. 412. Suspension de l'Assemblée nationale, p. 576.

Premier avertissement donné à l'Ami de la Religion, p. 423.

Décret concernant les aumôniers de l'armée d'Orient, p 630.

Rapport au ministre de la marine, par M. l'abbé (oquereau, aumônier en chef de la flotie, p. 372.

Des aumôniers de la flotte et de l'armée, p. 529.

Sur ce décret, p. 666.
L'abbé Parabère, p. 656.

Affaires d'Orient

PAR M. ALFRED DES ESSARTS

Le protectorat catholique.

Nomina

tion de l'alil-Pacha et Ahmet-Pacha

au ministère ottoman. du capitan Pacha. Turcs en Asie.

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Revocation Echecs des Conditions posées

par la Sublime-Porte, p. 11. Émeute des solfas à Constantinople. Mobilisation générale dans l'empire

russe.- Rupture entre l'Angleterre el la Perse, p. 42. Circulaire de M. le ministre des affaires étrangères.- Notification du Divan; annulation des conventions antérieures entre la Russie et la Turquie.

Evacuation du territoire russe en Asie par les forces ottomaues, p. 61. De la circulaire de M. Drouyn de L'Huys. Détails sur l'émeute de Constantinople.-Organisation nou

-

velle de l'armée russe du Caucase, p. 80. Révolte des paysans valaques contre l'autorité russe Note des ambassadeurs à la Sublime-Porte, p. 94. Sur la bataille de Kalafat. - Mouvement des Russes en Valachie. – Départ des flottes combinées, p. 146. Bataille de Tchetaté. - Note du Moniteur.-Politique du gouvernement autrichien. — Agitation en Grèce. — L'entrée des flottes. Suite des travaux de la conférence de Vienne, p. 140. Détails stratégiques sur Kalafat. — De la mobilisation d'un corps d'armée autrichien, p. 158. Communication de lord Redcliffe et du général Baraguey-d'Hilliers au gouverneur de Sébastopol. Bulletin russe sur la bataille de Tchelate. Marche des flottes alliées, p. 169. Miss on de M. de Reizet à Saint-Pétersbourg. Les Russes à Silistrie. p. 189. Une lettre de l'empereur d'Autriche. Formation d'un régiment de Cosaques chrétiens à Constantinople. Note de la Porte sur les dernières propositions des puissances. Passage du Danube à Galatz par le général russe Engelhardt. Note de lord Redcliffe aux sujets britanniques, p. 214. Demande d'explications adressée aux puissances par la Russie. Marche des flottes alliées. · Ravitaillement de Batoun, p. 244. Envoi à Vienne du comte Orloff. — Bataille près de Kalafat; victoire des Turcs. Mission à Sebastopol du vaisNote seau anglais la Retribution. du gouvernement russe publiée par le Journal de Saint-Pétersbourg. Retour à Sinope des flottes alliées, p. 267. Discours de la reine d Angleterre passage relatif aux affaires d'Orient). Sur la mission du comte Orloff. M. de Brunow, p. 277.

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Discussion de l'Adresse dans le Parlement; discours de lord Clarendon et de lord Russell. Le comte Orloff, p. 302. Documents diplomatiques anglais. Rejet par la conférence de Vienne de la réponse du cabinet de SaintPétersbourg. Rentrée des flottes dans le Bosphore. p. 325. Départ des ambassadeurs russes. Préparatifs militaires du Danemark,

Une conspiration russo-grecque à Constantinople, p. 332.

Pièces diplomatiques françaises relatives à la question d'Orient, p. 339, 363, 390.

M. de Kisseleff. Clôture de la conférence de Vienne. Fin de la mission du comte Orloff. Départ de l'escadre française de l'Océan; com* position de cette escadre, p. 366. Tableau comparatif des forces des parties belligérantes dans les Principautés. Préparatifs militaires de l'Autriche, de la Suède et du Danemark, p 386.

Crise ministérielle à Constantinople.Nomination de Rizza-Pacha au poste de séraskier. Engagement meurtrier à Giurgewo. Misère dans les Principautés. De l'expédition anglaise, p 412. Départ de troupes pour l'Orient.- Les flottes à Beïcos. - Article historique du Moniteur sur la Turquie et la Russie. Nouvel emprunt contracté par la Porte, p. 433.

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D'un traité d'alliance offensive et défensive entre l'Angleterre, la France et la Turquie. Révolte des Grecs de Samos p. 456. Nouvelle nole du Moniteur. Mise en état de défense par les Russes des principaux points de la côte de la mer Noire. Altaque infructueuse du fort de Chefketil. Prise de Khiva par les Russes. Bénédiction du métropolitain de Moscou au départ de la 16 division pour l'armée du Danube, p. 479. Lettre de rappel de M. le général de Castelbajac. Ordre du jour de l'empereur Nicolas. Vole de subsides pour l'armée et la marine par la Chambre des Communes. DisCours de sir James Graham.' Revolle en Albanie. Adhésion de l'Autriche aux vues des puissances occidentales, p 490.

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Progrès de la révolte des Grecs. - L'élément panslaviste. Nouveaux moyens de destruction. Voyage à Saint-Pétersbourg des membres du congrès de la paix. Rapport de M. le ministre de la marine sur la formation d'une troisième escadre.

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Circulaire de M. Drouyn de Lhuys aux agents diplomatiques et consulaires de France, p. 511. Proclamation des Grecs insurgés. Manifestation à Athènes. Départ de plusieurs navires de guerre anglais pour le Pirée, p. 525. Circulaire de M. le ministre de la marine aux officiers généraux, supé rieurs et autres, commandant à la mer. Dous patriotiques Envoi de courriers à Saint-Pétersbourg. — Mouvements des troupes autrichiennes. Siége de la forteresse d'Arta

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DéclaraLa politique de la Prusse. tion de M. de Manteuffel dans la Chambre des Députés. Arnements de la Russie dans la Baltique.-M. le comte Metaxa, ministre de Grèce à Constantinople. Banquet offert à sir Ch. Napier. La flotte anglaise de la Baltique, p. 652.

--

Mise en état de siège de plusieurs gouvernements en Russie et de la Pologne. Levées extraordinaires. Discussion à la Chambre des Lords sur une correspondance intime entre les ministres anglais et la cour de Saint-Pétersbourg. Composition de la flotte de sir Ch. Napier, p. 637. 1 Bruit de propositions nouvelles faites par la Russie. Croisière dans la mer Noire. L'insurrection hellénique, p.697.-Mouvement des bâtiments ser rendant dans la Baltique.- Depart de Marseille du général Canrobert. Déclaration de M de Mauteuffel dans la seconde chambre prussienne. Evénements de Samos. - Arrivée de sir Ch. Napier à Copenhague, p. 714. Préparatifs de la Russie dans le golfe de Fiulande. La 3 division de l'armée française d'Orient, p. 730. Combat de Matchin, p. 756.

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- Soulèvement à Menthon,

.p. 480.- ESPAGNE

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Révolte à Saragosse. Mise en état de siége de l'Espagne. p. 533, — 573.

Bulletin politique de
P'Étranger.

P. 45, 97, 144, 172, 198, 229, 271, 287, 311, 331, 350, 397, 437, 460, 534, 617, 637, 719, 734.

Nouvelles et Faits divers.

P. 23, 48, 67, 84, 103, 122, 147, 164, 182, 201, 232, 252, 275, 290, 345, 333, 351, 375, 399, 419, 439, 463, 484, 499, 518, 587, 557, 578, 601, 620, 641, 600, 681, 724, 737, 763.

QUESTION DE L'ENSEIGNEMENT. DE L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE. Du décret du 31 décembre 1 32. - Insfituteurs coттипаих. — Gratuité des ecoles municipales. Inspection des écoles et des pensionnals de filles tenus par des laïques ou par des religieuses, même cloitrees, par M. H. DE RIANCEY (1 article), p. 53; - (2 article), p. 73. Questions graves concernant l'inspection dans les pensionnats de filles tenus par des religieuses cloîtrees; par M. Henry DE RIANCEY, p. 357. Instruction primaire. Circulaire de Mgr l'Evêque de Belley, Article de M. Ch. DE RIANCEY, p. 306 et 321. Article de la Gazette de Lyon, à l'occasion du décret qui prononce la fermeture du collège de Saint-Michel.

Le Mémorial de la Loire, p. 60. Note de la Gazette de Lyon, p. 79. Lettre du P. A. Burget, de la Société de

Jésus, au Journal des Débats, p. 79. Réouverture du collège de Montaut, p. 656.

QUESTIONS DIVERSES CONCERNANT

L'ENSEIGNEMENT. Nomination du conseil supérieur de

l'instruction publique, p. 311. Session du conseil supérieur, p. 417. Démission de Mgr Gousset du conseil, p. 395.

D'un nouveau projet de loi sur l'instruction publique (le Pays), p. 250. Même sujet, par M. Henry DE RIANCEY, p. 261.

Remaniement des Académies.-Circulaire sur l'application du décret relatif à l'instruction primaire, par M. Charles DE RIANCEY, p. 395.

VARIÉTES.

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De la vocation ecclésiastique chez les enfants, et de leur première éducation dans les presbytères, par M. l'abbé P. Gaduel, jer article, p.

183. 2 article, p. 202. - 3 article, p. 232. —4° article, p. 294. Eloge historique el biographique de M. de Belsunce, par M. l'abbé de Pontchevron. - Article de M. l'abbé Dassance, p. 739.

De l'affaiblissement de la raison et de la décadence en Europe, par M. B. Saint-Bonnet.-Articles de M. l'abbe J. COGNAT, p. 538, 558, 579. Essai sur l'activité du principe pensant considérée dans l'institution du langage, par M. Kersten, rédacteur du Journal historique de Liège, p. 166. OEuvres socials de W.-E. hanning, traduites de l'anglais par M. Edouard Laboulaye Article de M. FÉLIX NOURRISSON, p. 353.

De l'évocation des Esprits, par M. l'abbé J. COGNAT, p. 109.

Une fête littéraire au Pelit Séminaire

de Paris, par M G. SEIGNEUR, p. 200. Académie de législation de Toulouse.Réception du R.P. Lacordaise, p. 734.. ETUDES RURALES. - Programme d'une école primais e de village, par M. METHIVIER, curé de Neuville-aux-Bois, p. 124.

BIBLIOGRAPHIE

Gli oltimi giorni dell' Academia di Superga e l'ultimo suo presida, par le docteur Guillaume Audisio, p. 41. Tableau de la doctrine chrétienne, p. 644. Letires sur l'Adriatique et le Montenegro, par M. X. Marmier, p. 182. Notice historique sur le collège de Beaupréau, ar M. l'abbé Bernier, chanoine d'Angers, p. 683.

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Fleurs du Paradis, par M. Alfred des Essarts, p 723. Histoire de la Revolution d'Angleterre (2 partie), par M. Guizot, p. 724.

MARDI 3 JANVIER 1854.

L'AMI DE LA RELIGION

(N° 5627.)

PHILOSOPHIE

DE LA CONNAISSANCE DE DIEU, PAR A. GRATRY
PRÊTRE DE L'ORATOIRE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION (1)

(Premier article.)

La philosophie à encouru la disgrâce de notre époque : elle rappelle à la mémoire les erreurs qui ont, sous son nom, bouleversé le monde, et, après avoir été mêlée à leur triomphe, elle se trouve entraînée dans leur chute. Fatigués de systèmes, n'ayant recueilli de ces longs égarements que de stériles agitations et des espérances toujours déçues, les hommes prennent en défiance les études spéculatives ils enveloppent le sophisme et la sagesse dans une même indifférénce, et préfèrent à des incertitudes sans fin la sécurité de l'ignorance.

De tous les maux qu'ont produits les désordres du siècle dernier, le plus grand est peut-être cette défaillance des âmes et cette lassitude universelle. Quel temps eut, plus que le nôtre, besoin de philosophie? A cette heure où l'impatience de jouir emporte les peuples, où l'intérêt domine le devoir, où le caprice des événements multiplie les tentations autour des consciences ébranlées, n'est-il pas plus que jamais nécessaire de rappeler ces simples et grandes vérités que l'erreur ou l'oubli onteffacées des cœurs? Les extrêmes amènent les extrêmes; parce qu'on a mal pensé, il semble qu'il ne faille plus penser; et, pour avoir abusé de la raison comme de la liberté, on sacrifie également la liberté et la raison.

C'est surtout dans de telles circonstances qu'on est heureux de saluer un livre comme le traité De la connaissance de Dieu. Il signale avec une vive éloquence ces exagérations et ces défiances; et si, comme on l'a vu au commencement de ce siècle, il appartient à un ouvrage de préparer le retour des esprits vers les saintes croyances et les nobles inspirations, cette gloire parait réservée à l'ouvrage du R. P. Gratry. Né d'hier, sce livre est déjà célèbre : il est vrai qu'un regard suffit pour y reconnaître la main d'un maître. Une originalité puissante, la magnificence du langage s'alliant à la profondeur des vues, de grandes pensées rendues par de grandes images, un style lumiDeux et entraînant où l'émotion de l'écrivain respire, tout explique une renommée que le temps ne fera qu'accroître. Ce livre élève et agrandit l'âme il revêt d'une singulière nou(1) 2 vol. in-8. Chez Douniol et chez Lecoffre.

L'AMI DE LA RELIGION

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T. CLXIII.

1

veauté toutes les questions qu'il traite; et, à mesure qu'on avance dans cette lecture, on ressent un charme inexprimable.

Le but du R. P. Gratry se dessine dès la préface de son ouvrage. Comme tous les grands esprits, il croit à l'alliance de la raison et de la foi. Il cite en commençant ce mot de Fénelon: «Nous manquons encore plus, sur la terre, de raison que de religion; » et s'il s'arrête à faire la triste histoire de la raison depuis qu'elle s'est isolée en elle-même, ce n'est pas pour la décourager, mais pour la relever et la rendre à sa véritable grandeur. «Nous devons, dit-il, lui apprendre à aller jusqu'au bout d'elle-même et à monter ensuite plus haut. » Telle est la pensée dans laquelle il vient de publier les deux premiers volumes d'une Philosophie qui s'annonce sous les plus glorieux présages.

Au début de son ouvrage, le P. Gratry établit la méthode à suivre pour s'élever à Dieu la grande preuve de l'existence de Dieu, telle qu'elle a été pratiquée par tous les philosophes, se résume, selon lui, dans cet élan de l'âme qui, de la vue des choses finies, nous porte à l'idée d'un être infini. «Qui ne le sait! dit-il admirablement, l'âme de l'homme, surtout lorsqu'elle est élevée, pure dans sa sève et sa jeunesse, conçoit et désire sans limites toutes les beantés et tous les biens dont elle aperçoit quelque trace. On efface toutes les bornes, toutes les limites, toutes les imperfections. On conçoit l'être dans toute sa plénitude; on conçoit l'amour éternel, le bonheur sans vicissitudes, la vérité sans ombres, la volonté plus forte que tout obstacle, la force se jouant de l'espace et du temps, et des merveilles, des créations subites réalisées par une parole, par un geste, par un souhait. Tous ces pressentiments du cœur de l'homme, tous ces rêves dorés de l'enfance, tous ces enivrements du nectar idéal, impliquent une méthode vraie et rigoureusement scientifique (1). » Cet élan de l'âme, c'est l'induction. L'induction diffère du syllogisme, en ce que celui-ci s'attache à un principe pour en déduire les conséquences; tandis que, suivant le mot de Platon, l'induction s'élève de son point de départ à un principe universel qui n'y est pas contenu. Le P. Gratry donne les lois de ce procédé; et, en montrant que Leibnitz, par le calcul infinitésimal, l'a introduit dans les mathématiques, il en assure, le premier, la rigueur et l'exactitude.

Ce procédé a une condition morale; c'est ce qu'on doit nommer le sens de l'infini; ce sens divin qui est toujours donné, qui est l'attrait universel du souverain bien ou de l'Infini sur toute âme. Selon la correspondance libre de chaque âme à cet (1) T. I, p. 57.

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