Essais sur l'histoire de FranceDidier et cie, 1872 - 439 Seiten |
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Seite 283 - ... capitula, que le roi lui-même avait rédigés par l'inspiration de Dieu, ou dont la nécessité lui avait été manifestée dans l'intervalle des réunions. Après avoir reçu ces communications, ils en délibéraient un , deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires. Des messagers du palais, allant et venant , recevaient leurs questions et leur rapportaient les réponses ; et aucun étranger n'approchait du lieu de leur réunion , jusqu'à ce que le résultat de leurs délibérations...
Seite 303 - C'était une confédération de petits souverains, de petits despotes, inégaux entre eux et ayant, les uns envers les autres, des devoirs et des droits, mais investis dans leurs propres domaines, sur leurs sujets personnels et directs, d'un pouvoir arbitraire et absolu.
Seite 285 - Je ne dois pas oublier de dire que , si le temps était beau, tout cela se passait en plein air; sinon, dans plusieurs bâtiments distincts où ceux qui avaient à délibérer sur les propositions du roi étaient séparés de la multitude des personnes venues à l'assemblée, et alors les hommes les moins considérables ne pouvaient entrer.
Seite 296 - Dubos soutient que, dans les premiers temps de notre monarchie , il n'y avait qu'un seul ordre de citoyens parmi les Francs. Cette prétention injurieuse au sang de nos premières familles, ne le serait pas moins aux trois grandes maisons qui ont successivement régné sur nous. L'origine de leur grandeur n'irait...
Seite 26 - Aucun curiale ne pouvait, par un acte personnel et volontaire, sortir de sa condition. Il leur était interdit d'habiter la campagne, d'entrer dans l'armée, d'occuper des emplois qui les auraient affranchis des fonctions municipales, avant d'avoir passé par toutes ces fonctions, depuis celle de simple membre de la curie jusqu'aux premières magistratures de la cité. Alors, seulement, ils pouvaient devenir militaires, fonctionnaires publics et sénateurs.
Seite 27 - ... ordonnent de les en arracher pour les rendre à la curie. Les curiales ainsi enfermés, de gré ou de force, dans la curie, voici quelles étaient leurs fonctions et leurs charges. 1° Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales.
Seite 249 - Si un comte de ce royaume vient à mourir, et que son fils soit auprès de nous, nous voulons que notre fils, avec ceux de nos fidèles qui se trouveront les plus proches parents du comte défunt, ainsi qu'avec les autres...
Seite 71 - Messieurs, la cause dominante, la vraie cause de la dissolution de l'empire de Charlemagne. Le pouvoir et la nation se démembrèrent, parce que l'unité du pouvoir et de la nation était impossible; tout devint local , parce que toute généralité était bannie des intérêts, des existences, des esprits. Les lois, les jugements, les moyens d'ordre, les guerres, les tyrannies, les libertés, tout se resserra dans de petits territoires, parce que rien ne pouvait se régler ni se maintenir dans un...
Seite 236 - Interdiximus ut omnes Saxones generaliter conventus publicos nee faciant nisi forte missus noster de verbo nostro eos congregare fecerit. Sed unusquisque comes in suo ministerio placita et justitias faciat : et hoc a sacerdotibus consideretur ne aliter faciat.
Seite 113 - M« au ix' siècle , des bénéfices qui paraissent temporaires. En voici , je crois , l'origine. Dans la législation romaine , on appelait precarium la concession gratuite de l'usufruit d'une propriété pour un temps limité, et en général assez court.