tamment un Sénateur et une Feinme, se trouvent convertis.

D'Athènes, Paul vient à Corinthe ville fameuse par son culte à Vénus, où il travaille de ses mains chez un fabricant de tentes et convertit un Chef de Synagogue et sa famille, ce qui occasionne une émeute contre lui.

De Corinthe, il vient à Ephèse, autre ville fameuse par son temple de Diane, et dont il est forcé de sortir à la suite d'une émeute excitée par la cupidité d'un orfèvre qui craint de voir diminuer son commerce.

C'est en vain qu'on prie Paul de ne pas retourner à Jérusalem, en le prévenant qu'il y a beaucoup d'ennemis, et qu'ils le persécuteront:

« Je suis tout prêt, répond-il, à souffrir la prison et la mort!» (Act. XXI, 13.)

Et il part courageusement. - Árrivé à Jérusalem, les Juifs, qui le regardent comme le Chef des Chrétiens, excitent une violente émeute contre lui en l'accusant d'attaquer Moïse, sa Loi et son Culte. La populace égarée Parrache du Temple, le bat et va le tuer quand la Cohorte romaine accourt, et le sauve en l'enlevant, en lui mettant des chaînes, en pro

L

mettant de le faire juger et en l'enfermant dans la forteresse. Pour calmer le Peuple qui demande à grands cris sa mort, le Chef de la Cohorte le ferait fouetter et mettre à la question, s'il ne déclarait pas qu'il est citoyen romain.

Mais les Princes des Prêtres sont assemblés pour le juger; et bientôt, Paul parlant de sa conscience, le Grand Prêtre ordonne de le frapper au visage.

« Dieu vous frappera vous-même, vieille muraille blanchie! s'écrie Paul. Quoi, vous êtes ici pour me juger selon la loi, et cependant, contre la loi, vous ordonnez qu'on me frappe! »

Le tumulte devient si violent que le Tribun romain, craignant que Paul ne soit mis en pièces, le fait enlever par ses soldats et reconduire à la forteresse.

Et voilà comment les Princes des Prêtres, les Sénateurs, les Pharisiens, traitent les Apôtres, les envoyés de Jésus-Christ!

Cependant, quarante fanatiques conspirent contre lui, font vœu de ne manger ni boire jusqu'à ce qu'ils l'aient tué, et se concertent avec les Princes des Prêtres (pour que ceux-ci redemandent Paul au Tribun pour le juger),

promettant de le tuer dans le chemin entre la forteresse et le tribunal. Voilà-t-il encore de l'infamie de la part de ces Pharisiens et de ces Frêtres!

Mais le Tribun, instruit du complot par un neveu de Paul, l'envoie, sous bonne escorte, au Gouverneur romain, Félix, qui se trouve à Césarée.

Là, le Grand-Prêtre fait accuser Paul par une espèce d'avocat, qui flatte d'abord le juge et dit :

« Nous avons trouvé cet homme, qui est une pesic publique, qui met dans tout l'univers la division et le trouble parmi les Juifs, qui est le Chef de la Secte séditieuse des Nazaréens, et qui a même tenté de profaner le Temple. »

Voilà encore des accusateurs !

Mais Paul se justifie, invoque de nouveau sa conscience, et se plaint de ce que ses dénonciateurs ne sont pas venus pour l'accuser eux-mêmes: mais, quoique Félix ne lui trouve aucun crime, il le retient pendant deux ans pour plaire aux Juifs et dans l'espérance que le prisonnier lui donnerait de l'ARGENT.

Voici un Gouverneur romain qui veut vendre la justice! Maudit argent !!!

Le Gouverneur étant remplacé par Festus, quand celui-ci vient à Jérusalem, lês Princes des Prêtres et le Peuple, égaré par eux, lui demandent à grands cris, comme une grace, de faire mourir Paul, ou de le faire venir devant eux afin qu'il pussent le faire assassiner par des gens appostés sur la route. Quelle nouvelle infamie!

Festus, désirant leur plaire, propose à Paul d'aller se faire juger à Jérusalem: mais, pour éviter ce voyage qui serait sa mort, Paul en appelle à César ; et Festus décide qu'il va l'envoyer à Rome.

Avant de le faire partir, Festus l'interroge encore, en présence du Roi Juif Agrippa et de la Reine Bérénice; et Paul prêche Jésus-Christ devant eux et leur Cour.

«1 Vous êtes insensé, Paul, lui dit Festus! votre grand savoir vous fait perdre le sens. «<

Je ne suis point insensé, répond Paul; mais les paroles que je viens de dire sont des paroles dé věřitė et de bon sens:

Et le Roi Agrippa dit à Paul:

-H ne s'en faut guère que vous ne me PERSUADIEZ d'être CHRÉTIEN!

■ — Plût à Dieu, répond Paul, que non-seulement il

ne s'en fallût guère, mais qu'il ne s'en fallût rien du tout!»

Et tous reconnaissent qu'il est innocent et qu'il faudrait le mettre en liberté s'il n'en avait point appelé à César.

Peu après, Paul est embarqué pour Rome, est assailli sur mer par une tempête, par une famine, par un naufragé, et arrive enfin après mille dangers, dans la capitale du Mondė civilisé, pour y prêcher l'Évangile et le répandre de là sur toute la Terre.

SXVI. Propagande de Pierre.

Nous avons vu Pierre, spécialement chargé de convertir les Juifs, faire de la Propagande à Jérusalem (pag. 493, 499). Puis, il va à Samarie, et à Antioche dont il sera Évéque pendant cinq ans. Puis, nous l'avons vu (pag. 508), à Lydde, à Sarode, à Joppé, à Césarée.

Nous avons vu aussi ses persécutions à Jérusalem (pag. 499, 500, 504).

Pierre vient à Rome vers l'an 42 (9 ans après la mort de Jésus). Il paraît que, de Rome, il fait de fréquents voyages de tous côtés. On dit qu'il fonde l'Église de Rome et qu'il en est le 4 Evéque pendant 24 ans, depuis l'an 42 à