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de l'Académie, ministre actuel du royaume hellénique à Washington), br. in-8°.

3o Outline dictionary for the use of missionaries, explorers and students of language, avec une introduction de M. Max Müller, professeur à Oxford, correspondant de l'Académie. Le vocabulaire est de M. John Bellows (Londres et Calcutta, 1867, in-12).

4° Th. Vallaurii Animadversiones in dissertationem Frid. Ritschelii de Plauti poëtæ nominibus (Mémoire extrait des Actes de la Société royale des sciences de Turin, vol. XXIV, sér. II, in-4o, et dédié à M. EGGER). 5o Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, t. XVI, part. 2 (Genève, 1867, in-8°).

6o De la part de M. Agostino Gallo, ancien président directeur de la Société d'histoire naturelle à Palerme, neuf opuscules dont la plupart lui sont personnels : I. Sulle antiche leggi di Sicilia, etc., 1a appendice (1847, in-8°, entriple exemplaire); - II. I sepolcri in San Domenico di Palermo ad Ag. Gallo carme del dottor Vinc. Navarro (Palermo, 1860, in-8°); III. Sulla vera patria di Zeusi, etc. (Ib. 1864, in-8o); IV. Vita di Angelo Marini Siciliano insigne scultore ed architetto del sec. XVI per la prima volta messo in luce da Ag. Gallo (Ib., 1862, in-8°); V. Duecento-sessanta giorni in Palermo nel 1861 ovvero Biografia e Gabinetto scientifico-artistico dell'archeologo sig. Ag. Gallo: memoria storico-politica di Gregorio Raymondo-Granata (Messina, 1863, in-8°); - Sopra una statua per Ant. Gagini, scultore Palermitano fino adesso non annunziata al publico, etc., per Ag. Gallo (Ib., sans date); VII. Illustrazione intorno ad un quadro della Vergine Immacolata dipinto a olio dal cav. NATALE CARTA, da Messina, etc. (br. in-8°, sans date); VIII. Sulla introduzione, progresso, decadimento e risorgimento e quasi attuale abbandono della lingua latina in Sicilia rapidi cenni storici di Ag. Gallo (Palermo, 1867, br. in-8°); IX. Sugli scrittori moderni di storie di

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Sicilia, saggio critico del medesimo (Ibid., 1867, br. in-8°).

70 Au nom de M. Fr. Lenormant, la suite de l'ouvrage intitulé « Chefs-d'œuvre de l'art antique, » 1er volume, 2a série (L'art proprement dit), feuilles 49 à 60, br. in-4°.

M. DE LA VILLEMARQUÉ fait hommage à l'Académie, au nom de M. Whitley Stokes, esq., conseiller de S. M. la reine d'Angleterre à Calcutta, et l'un des philologues qui ont rendu le plus de services aux études celtiques, de deux ouvrages qui lui paraissent de nature à intéresser la compagnie. « Le premier de ces ouvrages, dit M. DE la Villemarqué, est intitulé GWREANS AN BYS, The creation of the world, a cornish mystery

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(La création du monde, mystère cornique), 1 vol. in-8°. C'est un intéressant spécimen de la langue, aujourd'hui éteinte, des Bretons du comté de Cornwall et de leur théâtre à la fin du moyen-âge. Publié inexactement pour la première fois par M. Davies Gilbert, en 4827, à Londres, avec une traduction anglaise de M. John Keigwin, le drame cornique l'a été de nouveau, en 1864, dans la même ville par M. Stokes d'après un meilleur manuscrit tiré de la bibliothèque bodléienne et il l'a traduit et annoté soigneusement. La seconde publication a pour titre : « Irish glosses: a mediaval tract of latin declension with examples explained in irish, to which are added the LORICA of Gildas, with the gloss thereon, and a selection of glosses from the book of Armagh (Dublin, 1860, 4 vol. in-4°) ». Ce traité de la déclinaison latine au moyen-âge, et les exemples traduits en irlandais qui l'accompagnent existent dans un ms. sur vélin de la fin du XVe siècle, appartenant à la bibliothèque du collège de la Trinité à Dublin. M. Stokes ne s'est pas contenté de le mettre au jour et de sauver les onze cents mots gaëliques qu'on y trouve comme gloses d'autant de mots latins, il l'a fait suivre d'une savante étude de philologie comparée, où chacun d'eux est rapproché, autant que possible, de l'ancien celtique, de l'ancien irlandais, de l'irlandais du moyen-âge, du gallois, du cornique, du breton de France, du latin, du grec, du sanscrit, du zend, du gothique, de l'anglosaxon, de l'anglais et de l'ancienne langue germanique. Un index de ces différents mots est placé à la fin du volume. - L'Appendix qui est une prose mystique latine attribuée à saint Gildas, et connue sous le titre de Lorica Gilda, avec des gloses irlandaises qu'on croit du XIe siècle, n'a pas moins de valeur par la quantité de ces gloses. Enfin le petit glossaire gaëlic extrait du ms. d'Armagh, un des plus célèbres et des plus anciens qu'on possède en Irlande, achève de donner du prix à la publication du savant celtiste et indianiste. >>

Séance du vendredi 24.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPérier.

M. le PRÉSIDENT a la douleur de notifier à l'Académie une nouvelle perte et des plus sensibles qu'elle vient de faire cette fois parmi les associés étrangers. M. ED. GERHARD, dont la santé était fort affaiblie depuis quelque temps, a été enlevé à la science, à sa famille, à ses nombreux amis, après une maladie cruelle, le 12 de ce mois, à Berlin. « Parmi les archéologues de nos jours, nul ne lui

disputait le premier rang, surtout pour l'archéologie classique, et sa mort sera vivement ressentie dans tout le monde savant. »

Il est donné lecture de la correspondance.

M. Hipp. Fauche écrit à l'Académie, en date du 23 mai, pour annoncer qu'il se porte candidat à la place de membre ordinaire devenue vacante par la mort de M. REINAUD.

M. Gust. Dugat, membre du conseil de la Société asiatique, qui, depuis plus de vingt ans, s'est beaucoup occupé de l'Orient musulman, et spécialement de la langue et du peuple arabes, se met sur les rangs pour la même succession par une lettre du même jour. Il donnera la liste de ses nombreux ouvrages et opuscules, dont plusieurs ont été présentés à l'Académie, et entre lesquels on remarque l'Introduction de l'histoire politique et littéraire des Arabes d'Espagne d'El-Makkari, dont il a concouru à publier le texte arabe à Leyde avec MM. Dozy, Krehl et Wright. Il annonce en outre une traduction complète du roman d'Antar, comme étant sous presse.

Ces deux noms seront inscrits sur la liste des candidats.

M. BRUNET DE PRESLE, à qui M. VINCENT cède son tour de parole, donne les nouveaux détails qu'il avait annoncés dans la précédente séance sur un monument dont la découverte venait de lui être signalée et qui paraît avoir beaucoup d'analogie avec l'allée couverte d'Argenteuil, dont M. DE SAULCY a entretenu l'Académie. « Les fouilles commencées sur l'emplacement de ce nouveau dolmen, reprises mercredi, se poursuivent. Elles ont mis au jour plusieurs objets antiques et promettent des résultats intéressants. Nous n'en pourrons donner encore aujourd'hui qu'un premier aperçu, et on doit attendre un rapport plus complet des savants tout à fait compétents qui ont pris la direction du travail; mais l'Académie n'entendra peut-être pas sans intérêt ces premiers renseignements sur un sujet qui a toujours excité chez nous une vive curiosité et qui est enfin entré dans une voie d'explorations vraiment scientifiques. Cette nouvelle allée sépulcrale est située à une dizaine de lieues de Paris, dans le département de Seine-etOise, canton de l'Isle-Adam, commune de Presle, dans un lieu dit La Justice, qui fait partie de la ferme de Valpendant, ancien châ

teau fortifié qui fut cédé à saint Louis par l'abbé de Royaumont, comme le témoigne une charte de 1261, et qui appartient aujourd'hui à M. le comte Ruty, ancien pair de France. C'est un

plateau élevé, que couronne un petit bouquet de bois et qui touche à l'ancienne route abandonnée de Paris à Pontoise, en face et à deux kilomètres environ d'un autre monument celtique connu sous le nom de la Pierre Turquoise dans la forêt de Carnelle. Le fermier actuel, voulant labourer plus profondément que ses devanciers, avait souvent heurté sa charrue contre une pierre qu'il voulut enfin enlever. Mais les travaux qu'il fit pour la déchausser lui firent reconnaître que la partie qui affleurait presque le sol était le sommet d'un grand bloc de grès enfoncé verticalement en terre à plus de deux mètres de profondeur et qui formait à lui seul comme un mur de refend coupant un corridor formé luimême de grandes pierres debout entre lesquelles celle-ci était enchâssée. La pioche des ouvriers avait rencontré dans cette première fouille des squelettes humains, des haches de pierre, des os taillés pour servir d'ustensiles et des fragments de poterie grossière. Mais ce qui avait surtout frappé l'attention, c'est que le premier bloc découvert était percé vers le milieu de sa hauteur d'une ouverture ovale, d'un mètre de haut, assez régulièrement taillée, présentant d'un côté une feuillure qui paraît avoir été destinée à recevoir une autre pierre qui fermait cette entrée. Deux trous ronds creusés dans l'épaisseur de la pierre et qui ressortent en biais sur la surface extérieure ont dû recevoir une barre de bois, probablement une branche encore flexible destinée à maintenir la pièrre de clôture. Les ouvriers, inspirés peut-être par ce nom de La Justice que porte le champ, ont cru voir là l'entrée d'un cachot dans lequel ou aurait laissé des prisonniers mourir de faim. Le propriétaire averti, frappé de ces dispositions si nouvelles dans les monuments de ce genre, et comprenant l'intérêt que pourrait offrir à la science un examen attentif de l'état dans lequel les objets se présenteraient, fit suspendre les travaux jusqu'à son retour. Il invita M. DE QUATREFAGES, de l'Académie des sciences, si connu par ses recherches d'anthropologie, à venir assister lui-même à l'exhumation des crânes que l'on pouvait rencontrer

encore, et il voulut bien m'engager à l'accompagner. Nous priâmes M. Alexandre Bertrand, le savant conservateur du musée de SaintGermain, d'être des nôtres, et il amena un de ses employés qui a déjà exécuté pour le musée de Saint-Germain les dessins et les modèles en relief des principaux monuments celtiques. Nous trouvâmes sur les lieux M. le vicomte Ruty et son ami M. le vicomte d'Aboville, qui a acquis une grande expérience de ce genre de recherches par les fouilles qu'il fait exécuter depuis quelques années dans sa propriété du Mont-Beuvray sur l'emplacement probable de l'antique Bibracte. - Cinq ou six terrassiers, auxquels nous avons souvent joint nos efforts, ont travaillé toute la journée à déblayer avec précaution les terres dont la galerie est remplie et où nous avons trouvé plusieurs crânes presque intacts qui ont présenté à M. DE QUATREFAGES l'aspect de ceux des Celtes, des haches, les unes polies, les autres dégrossies seulement, quelques petits silex taillés en couteau, et, ce que nous n'attendions pas là, une médaille de bronze d'Antonin le Pieux. Mais je dois dire que le monument, qui, sauf cette porte taillée, a du reste tous les caractères des monuments celtiques, n'est pas intact. Le plafond manque. On se souvient dans le pays qu'il y a quarante ou cinquante ans des carriers ont exploité de grands blocs de grès qui se trouvaient là. Un fragment d'une pince de fer, qui s'est aussi trouvé dans la fouille, doit provenir de ces travaux modernes. Si le caveau n'était déjà rempli à cette époque par les terres amenées par l'infiltration, il aura été comblé au moyen des terres environnantes pour rendre le terrain propre à la culture, et la médaille en question a pu se trouver dans ces terres rapportées d'une localité où se rencontrent souvent des restes de l'antiquité et du moyenâge. MM. Ruty en ont recueilli plusieurs à leur château voisin de Nerville. Je dois encore ajouter que dans le même champ, à une centaine de pas de la première fouille, quelques sondages de moins de cinquante centimètres de profondeur ont mis à nu une suite de grands blocs de grès à plat qui paraissent reposer sur d'autres et suivre une même direction. Je suis persuadé qu'ils recouvrent une autre galerie sépulcrale qui probablement n'a pas été découverte. On peut donc espérer que la continuation de ces recherches jet

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