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verticaux, semblables à ceux que Vitruve décrit sous le nom de Trigones: ces prismes, peints, s'élevant au-dessus du mur de fond du pulpitum, formaient en quelque sorte un second plan de décoration. Ce n'est là qu'une hypothèse sans doute, mais la présence, dans la cour d'arrièrescène, d'un grand nombre de pierres taillées comme pour porter des axes de rotation donne à cette hypothèse une extrême vraisemblance.

Au reste, quel qu'eût été l'effet de ces décorations_tournantes, une conclusion ressort clairement de l'examen du théâtre de Bacchus, c'est que l'illusion dramatique, telle que nous l'entendons aujourd'hui, y était entièrement impossible.

Sont présentés à l'Académie les ouvrages suivants :

4° Au nom de M. LITTRÉ, la 14e livraison de Dictionnaire de la langue française, commençant le deuxième et dernier volume de ce grand ouvrage.

2o De la part de M. GERHARD, au nom de la Société archéologique de Berlin, le 26 programme pour la fête de Winckelmann, Dissertation sur un bas-relief du musée royal de Berlin, représentant un guerrier romain, par E. Hübner (br. in-4°, avec une planche), accompagnée de la 5e édition du statut, de la liste des membres et des écrits de la Société archéologique (in-8°).

3o Au nom de M. le comte Cibrario, correspondant de l'Institut : Epigraf latine ed italiane con alcune necrologie (Florence et Turin, 1867, 1 vol. gr. in-8°): « recueil d'un intérêt sérieux et varié qui témoigne chez le savant économiste, en faveur de l'antiquaire comme de l'historien. »> 4o Il blasone delle dame. Ragionamento araldico sulla losanga forma di scudo per le dame (Napoli, 1865, in-4o).

5° Fragments d'une description de l'île de Crète, par M. Thenon, ancien membre de l'École française d'Athènes, qui fit, en deux voyages successifs, une exploration très-attentive de l'île, en partie avec M. G. Perrot, exploration dont on peut espérer de voir publier quelque jour les résultats. L'inscription si remarquable de Gortyne, déposée au Louvre, est un des appendices du mémoire dès longtemps préparé par l'auteur (extr. de la Revue archéologique, 1866).

6o Quelques minéraux et plombs de marque relatifs à l'Artois (Extr. de la Revue de numismatique belge, t. V, 4a série), par M. Deschamps de Pas (br. in-8°, avec 2 pl.).

70 Bulletin de la Société impériale des antiquaires de France: 1866, 3o trimestre.

8° Bibliothèque de l'École des Chartes: 4re livr. de 1867.

9° L'Orient n° 10 (25 janvier).

10° M. L. Puiseux, à Caen, adresse un 2o exemplaire des quatre ouvrages

envoyés par lui précédemment et admis au concours des antiquités de la France pour 1867,

44° M. Devals aîné fait savoir de Montauban, à la date du 24 janvier, que, le concours de 1867 étant clos, il transporte à celui de 1868 son ouvrage, dont six exemplaires ont été présentés à l'Académie dans la séance du 28 décembre 1866.

42° M. Jules d'Argis adresse pour le même concours (1868) les deux ouvrages suivants : A. Étude sur la guerre de la succession d'Espagne. Conférence de Verdun (3o édition, Verdun et Paris, 4866, in-8° en double exemplaire); - B. Sainte Marguerite, reine d'Ecosse. - Marguerite de Provence, reine de France (Ibid., 1866, in-8°, 2 exempl.).

43° M. EGGER, au nom de l'auteur, M. Émile Belot, ancien élève de l'École normale, professeur au lycée de Versailles, fait hommage de l'ouvrage intitulé: Histoire des chevaliers romains, considérée dans ses rapports avec les différentes constitutions de Rome, etc. (Paris, 1866, 1 vol. in-8°), « ouvrage qui est le fruit d'études sérieuses sur un sujet important et qui, se rattachant de près à l'École de Niebuhr, ne manque ni de hardiesse, ni de nouveauté. »>

Séance du vendredi 8.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPÉRIER.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

Par un message en date du 2 février, M. le Ministre de l'Instruction publique accuse réception du 2o fascicule du t. XVI du Gallia christiana qui lui a été offert et prie l'Académie d'agréer ses remerciments.

Par un second message en date du même jour, M. le Ministre remercie l'Académie du renvoi qui lui a été fait, en son nom, du Rapport de M. Boissière sur sa mission dans la région du Bas-Danube, et donne acte de l'avis favorable dont ce rapport a été l'objet.

Par un troisième message daté du même jour, M. le Ministre informe l'Académie que, par deux arrêtés des 26 juin et 30 octobre 1866, un exemplaire de la continuation du Gallia christiana a été attribué à la bibliothèque du Ministère de l'Intérieur et à celle des Archives du département d'Ille-et-Vilaine.

M. Gustave Fagniez, dont la candidature avait été déjà an

noncée, écrit que, venant d'obtenir le diplôme d'archiviste-paléographe, il se met sur les rangs pour la place d'auxiliaire actuellement vacante.

M. le PRÉSIDENT remplit le devoir de notifier même après coup à l'Académie la perte si regrettable qu'elle a faite, le 6 de ce mois, dans la personne de M. SALOMON MUNK, l'un de ses membres les plus illustres. Le bureau et nombre de membres des diverses Académies de l'Institut ont assisté, quelques heures avant la séance, à ses obsèques, célébrées avec les honneurs et hommages dus, à tant de titres au savant, au professeur, à l'homme dont le nom ne périra pas.

L'ordre du jour appelle la nomination d'une Commission de six membres qui, d'après la décision prise dans la dernière séance, sera chargée d'examiner le projet de publication d'un corpus des inscriptions sémitiques et d'en faire un rapport à l'Académie. Sont nommés au scrutin, pour faire partie de cette Commission, les six membres suivants qui tous ont obtenu la majorité absolue des suffrages: MM. DE SAULCY, MOHL, De RougÉ, Renan, DE SLANE, et WADDINGTON, auxquels s'adjoindront les trois membres du bureau.

M. le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, au nom de la Commission des travaux littéraires, qui, sur le renvoi de l'Académie, s'est occupée, dans la séance de ce jour, de la question du remplacement de M. P. Meyer, démissionnaire, comme auxiliaire attaché aux travaux de l'Académie, expose que, des trois candidats qui se sont présentés, M. Le Brethon est celui sur qui se sont portés les suffrages de la Commission. L'Académie consultée sur la question de savoir s'il y aura renvoi à huitaine pour la nomination, ou si elle se fera immédiatement, se prononce pour ce dernier avis. On procède au scrutin et M. Le Brethon est nommé par 16 voix sur 25.

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M. WADDINGTON a la parole en qualité de rapporteur de la Commission de l'École française d'Athènes à l'examen de laquelle a été renvoyé le double rapport de MM. Deville et Coquart sur leur exploration de l'île de Samothrace, rapport adressé avec

demande d'avis par M. le Ministre de l'Instruction publique. Les conclusions du rapport de la Commission sont adoptées par l'Académie.

M. RENIER lit une lettre en latin de M. Ritschl, correspondant, par laquelle le savant épigraphiste recommande à l'Académie l'ouvrage suivant de l'un de ses disciples, M. Guillaume Brambach, professeur de l'Université de Fribourg en Brisgau, ouvrage dont il fait ressortir toute l'importance, attestée également par M. RENIER Corpus inscriptionum rhenanarum consilio et auctoritate societatis antiquariorum rhenanæ, edidit Guil. Brambach. Præfatus est Frid. Ritschelius (Londres et Paris, 1867, 1 vol. in-4° de près de 400 pages).

M. MILLER lit en communication la notice d'un Ms. du xe siècle de l'Etymologicum magnum, Ms. dont il fait ressortir l'importance en raison du nombre considérable de citations nouvelles qui s'y trouvent contenues. En attendant la publication du travail complet qu'il prépare en ce moment, M. MILLER a pensé que l'Académie recevrait avec plaisir l'annonce de cette intéressante découverte littéraire.

Sont présentés à l'Académie les ouvrages suivants :

4° Bullettino di archeologia cristiana, publié par M. de Rossi, correspondant: no 6 de la 4a année (nov. et déc. 1866), comprenant la suite de la 2e partie de l'examen archéologique et critique de l'histoire de saint Calliste, racontée au livre IX des Philosophumena, avec un épilogue sur l'auteur de cet ouvrage.

2o Journal asiatique : décembre 1866.

3o Annales de philosophie chrétienne : déc. 1866.
4° Annales de la propagation de la foi janvier 1867.
5o Bulletin de l'œuvre des pèlerinages : déc. 1866.
6o Statuts de l'Académie des bibliophiles : (br. in-8°).

Séance du vendredi 15.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPÉRIER.

Il est donné lecture de la correspondance.

M. Hipp. Fauche, par une lettre adressée à M. le Président et

à MM. les membres de l'Académie, fait connaître qu'il se met sur les rangs pour la place que laisse vacante dans son sein le décès de M. MUNK.

M. Adolphe Pictet, à Genève, deux fois honoré du prix Volney pour deux ouvrages justement appréciés, et qui poursuit avec succès ses travaux sur l'ancienne langue gauloise, demande, par une lettre du 9 février adressée au Secrétaire perpétuel, que son nom soit porté sur la liste des candidats au titre de correspondant de l'Académie.

M. DELISLE, au nom de la Commission des Antiquités de la France, qui s'est réunie avant la séance, informe l'Académie de l'émotion qu'a produite, dans le sein de cette Commission, la nouvelle répandue, d'après laquelle il serait question de livrer à l'Angleterre les quatre statues qui décoraient, dans l'ancienne abbaye de Fontevrault, la sépulture de Henri II, d'Eléonore de Guyenne, de Richard Coeur-de-Lion et d'Isabelle d'Angoulême, et qui sont encore aujourd'hui sur place dans la chapelle de la maison centrale de détention établie dans la partie subsistante des bâtiments. La Commission émet le vœu qu'il soit écrit sans délai à M. le Ministre de l'Instruction publique pour le prier d'intervenir auprès de qui de droit, afin de prévenir tout acte qui tendrait à déposséder la France de ces monuments consacrés sur le sol national et qui appartiennent à son histoire. Plusieurs membres appuient cette proposition, en insistant sur l'urgence de la démarche demandée. M. le marquis DE LAGRANGE, Président de la section d'archéologie du Comité des travaux historiques établi auprès du Ministère de l'Instruction publique, fait connaître que déjà une démarche semblable a été faite par lui en cette qualité, mais qu'il importe à un haut degré que l'Académie la renouvelle avec toute l'autorité qui lui appartient. L'Académie consultée charge à l'unanimité le bureau d'écrire d'urgence en son nom, par le Secrétaire perpétuel, à M. le Ministre de l'Instruction publique, pour le prier d'intervenir dans le sens qui vient d'être indiqué.

M. EGGER fait à l'Académie les deux communications suivantes : I. « Je viens, dit-il, de recueillir sur des lambeaux de papyrus rapportés d'Egypte par M. Henri Pereire, et qui m'ont été obliANNÉE 1867.

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