L'institut de beauté: comédie en trois actesIllustration, 1914 - 31 Seiten |
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L'Institut de Beauté: Comédie en Trois Actes (Classic Reprint) Alfred Capus Keine Leseprobe verfügbar - 2017 |
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a-t-elle ADRIENNE LÉON aime Alfred Capus allé au Palace Allez allons Barnabé baronne Tournois beau Bonjour bonne BROCHIN Célina charmante CHAUFFEUR chéri choses cocktail comédie comte Travelli crème de Vénus crois dame demande Dijon dire DIRECTEUR domestique égoïste Eléonore Est-ce étais êtes faubourg Poissonnière femme de chambre Fin d'âme garçon gentil homme Impressions de tunnel Institut j'ai j'avais j'en j'étais jamais JEAN DAX JULIETTE l'ai l'aubépine blanche l'heure L'INSTITUT DE BEAUTÉ laboratoire LEON LÉOPOLD m'avez madame manuscrit mari ment Merci Michelin baisse mieux MISTINGUETT Mme ELIANI Mme ORBIER monsieur Bombel monsieur Lagraine monsieur Léon n'ai n'as n'avez n'est-ce neurasthénie oncle papiers peints pardon patron petit bureau PETITE ILLUSTRATION pièce plaisir Qu'est-ce quatrain regardant rentrée au Palace revoir riant rideau rides rien rire sais Scène VII serait SERAPHINE seul sort souriant Soyons gais talent théâtre théâtre des Variétés vais veux Voilà vois voudrais voulez-vous vrai
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Seite 7 - LÉON, riant. — En comptant les arbres?... BOMBEL. — J'en ai compté deux cent cinquante en courant toujours. Et. à mesure que je courais, mon regard s'éclaircissait, le brouillard que j'avais depuis deux ans devant les yeux se dissipait... la mémoire me revenait, des idées libertines se pressaient dans mon cerveau... Enfin, je me. sentais redevenir un homme! Les docteurs, affolés, s'étaient mis à ma poursuite avec ma vieille bonne. Quand ils me rejoignirent, je les embrassai tous.
Seite 9 - Celina, mon enfant, tu n'as aucune délicatesse de sentiment... Non, certes, je n'aime plus Philippe, mais il ya entre nous tant de souvenirs d'amour, tant d'émotions délicieuses, que j'ai de la peine à m'en séparer... Je voudrais qu'il comprît lui-même que je ne l'aime plus... Je ne voudrais pas être obligée de le lui dire. Oui, ce sont des nuances que tu es incapable de saisir, tu ne connais l'amour que par les livres.
Seite 11 - C'est infaillible, madame. LA DAME. -- Et ça ne repousse jamais? SÉRAPHINE. — Oh ! jamais, madame... Elle fait un paquet. LA BARONNE, à Adrienne en allant vers le petit bureau. — Vous êtes toujours contente de ces demoiselles? ADRIENNE. — Toujours... avec la petite exception indispensable, bien entendu. LA BARONNE, souriant. — Laquelle? ADRIENNE, désignant Séraphine.
Seite 24 - Je vous quitte! J'ai quelques courses à faire... Je rentrerai à la maison vers sept heures ou huit heures et demie. LÉON. — Enfin, pour dîner? ADRIENNE. — Pour dîner. LÉON. — Ah! quand je sortais on a apporté un tableau de l'hôtel des ventes. ADRIENNE. — Oui... je sais... je l'ai acheté hier. J'avais oublié de te prévenir. LÉON. — Une femme en robe violette, avec une grande boucle noire, étendue sur un tapis...
Seite 20 - Vous avez beau vous arranger eu dessous, on voit bien que vous vous fripez... Et pourquoi? Parce que vous êtes seul et qu'alors vous faites la noce... On vous rencontre avec des femmes rousses... Eh bien, si vous vous mettez aux rousses, à votre âge, vous verrez ce qui vous arrivera. Tandis que moi je vous soignerais, je vous dorloterais... Je me sens venir beaucoup d'amitié pour vous, monsieur Bombel... BOMBEL. — Ah ! Je suis très touché, Celina...
Seite 29 - Brochin, non seulement il ne faut pas publier mon volume tout de suite... mais il ne faut jamais le publier! Moi vivant, ce volume ne paraîtra pas... Car j'ai relu à haute voix, vous entendez? à haute voix, quelques vers de ce volume et entre autres les « Impressions de tunnel »... BROCHIN. — Ça, c'est ce qu'il ya de mieux!... c'est le morceau capital... Ah! si tout était de cette force ! Malheureusement...