Annales littéraires ou Choix chronologique des principaux articles de littérature insérés, Band 1

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Seite 313 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur la tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Seite 231 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Seite 355 - Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie : l'oiseau qui a perdu ses petits chante encore; c'est encore l'air du temps du bonheur qu'il redit, car il n'en sait qu'un ; mais , par un coup de son art, le musicien n'a fait que changer la clef, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur.
Seite xxxv - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Seite 354 - Lorsque les premiers silences de la nuit et les derniers murmures du jour luttent sur les coteaux , au bord des fleuves , dans les bois et dans les vallées ; lorsque les forêts se taisent par degrés, que pas...
Seite 158 - Corinne enseigna l'art du chant , Enfant gâté des Muses et des Grâces, De leurs trésors brillant dissipateur, Et des plaisirs savant législateur. Vous , ses rivaux , vous dont il suit les traces , Tendre...
Seite 357 - ... qu'elle n'est point contraire à la raison ; ensuite qu'elle est vénérable, et en donner du respect. ; après, la rendre aimable, et faire souhaiter qu'elle fût vraie: et puis montrer par des preuves incontestables qu'elle est vraie; faire voir son antiquité et sa sainteté par sa grandeur et par son élévation; et enfin qu'elle est aimable, parce qu'elle promet le vrai bien.
Seite 181 - Je voudrais faire une fable qui lui fit entendre combien cela est misérable de forcer son esprit à sortir de son genre, et combien la folie de vouloir chanter sur tous les tons fait une mauvaise musique.
Seite 313 - J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Seite 353 - Dans les arts ? que de chefs-d'œuvre ! si vous l'examinez dans son culte, que de choses ne vous disent point et ses vieilles églises gothiques, et ses prières admirables, et ses superbes cérémonies ! Parmi son clergé, voyez tous...

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