LE CORRESPONDANT. RÉCIT DU SUPPLICE DE LA MARECHALE DE NOAILLES DE LA DUCHESSE D'AYEN ET DE LA VICOMTESSE DE NOAILLES LE 22 JUILLET 1794. Plusieurs écrivains se donnent en ce moment la mission de réhabiliter les crimes qui ont souillé la cause de la Révolution française. Il faut remonter à l'époque même où ces crimes furent commis, pour trouver une hardiesse pareille à celle qui cherche à populariser ces sanglants paradoxes. Mais qui pourrait mesurer le degré du mal que ces paradoxes sont destinés à produire dans l'esprit des générations dont l'Université s'est emparée, et qu'elle rend périodiquement à la société dépouillées de toute croyance solide et de toute notion certaine sur la mission de l'homme ici-bas? L'avenir seul pourra nous dire à quel point la jeunesse de nos jours aura à demander compte de ses égarements politiques à la plume qui a écrit cette Histoire des Girondins, déjà trop célèbre pour la gloire de son auteur.- En attendant, pour servir autant que nous le pouvons la cause de la vérité et de la société, à ces récits apologétiques, à ces tableaux inondés d'une T. XVIII. 10 AVRIL 1847. 7° LIV. 1 |