Essais de Michel de Montaigne, Band 5Lefevre, 1823 |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
ainsin aprez Aristote asseuré aulcune aultre aureilles avecques avoient avoit ayse besoing Boëtie bransle cecy celuy ceulx chascun choses cognoissance d'aultres d'estre desire dict Dieu DIOGENE LAERCE disoit doibt doncques droict E. J. b Énéide epist estant esté estoit estonne estran estre étoit eulx eust faict faisoit fault feit femme feust feut fortune François Ier gents grace hommes i'ay iamais ibid ie m'en ie n'ay ie ne sçais ie veois iour iugement iusques iuste iustice l'ay l'homme loing loix maladies maniere maulx medecins ment mesme MICHEL DE MONTAIGNE mieulx Montaigne mort nature naturelle necessité peult peuple philosophe plaisir Platon plustost Plutarque poinct premiere present publicque quæ quæst quoy raison reng rien s'il sage sçavoir Sebon SENEC sent seroit seulement Socrates soing soubs subiect SUÉTONE suiv suyvant taigne tion tousiours toutesfois treuve tyran veoid veoir verité vertu veulx VIRG voylà vray Xenophon yeulx
Beliebte Passagen
Seite 230 - Ils veulent se mettre hors d'eux et eschapper à l'homme. C'est folie ; au lieu de se transformer en anges, ils se transforment en bestes ; au lieu de se hausser, ils s'abattent.
Seite 36 - Felix qui potuit rerum cognoscere causas, Atque metus omnes, et inexorabile fatum Subjecit pedibus, strepitumque Acherontis avari.
Seite 231 - C'est une absolue perfection, et comme divine, de sçavoyr jouyr loiallement de son estre. Nous cherchons d'autres conditions, pour n'entendre l'usage des nostres, et sortons hors de nous, pour ne sçavoir quel il y fait.
Seite 75 - Caton, ny exemple, ny précepte; de ceux là tire nature tous les jours des effects de constance et de patience, plus purs et plus roides que ne sont ceux que nous estudions si curieusement en l'escole.
Seite 106 - Mais je n'entends pas qu'ils me couvrent et qu'ils me cachent : c'est le rebours de mon dessein, qui ne veux faire montre que du mien, et de ce qui est mien par nature ; et si je m'en fusse creu, à tout hazard, j'eusse parlé tout fin seul.
Seite 131 - Nos opinions s'entent les unes sur les autres. La première sert de tige à la seconde, la seconde à la tierce. Nous eschellons ainsi de degré en degré. Et advient de là que le plus haut monté a souvent plus d'honneur que de mérite; car il n'est monté que d'un grain sur les espaules du penultime a.
Seite 48 - Je veois ordinairement que les hommes, aux faicts qu'on leur propose, s'amusent plus volontiers à en chercher la raison qu'à en chercher la vérité.
Seite 128 - Jamais deux hommes ne jugèrent pareillement de mesme chose, et est impossible de voir deux opinions semblables exactement, non seulement en divers hommes, mais en mesme homme à diverses heures.
Seite 222 - J'ay un dictionaire tout à part moy : je passe le temps, quand il est mauvais et incommode ; quand il est bon, je ne le veux pas passer, je le retaste, je m'y tiens.
Seite 40 - ... et obscures, ne se sentent plus : les corps raboteux se sentent; les polis se manient imperceptiblement : la maladie se sent ; la santé, peu ou point; ny les choses qui nous oignent, au prix de celles qui nous poignent.