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talisme et notamment sur l'utile influence du sanscrit, discours de réception de M. Leupol à l'Académie de Stanislas dans la séance publique annuelle du 24 mai 1862 etc. (Nancy, 1867, br. in-8°).

14° Découverte de la sépulture de saint Lyphard, magistrat orléanais du VIe siècle, par M. le comte de Pibrac (br. in-8°, avec une planche).

42° Origines, migrations, philologie et monuments antiques, par M. Le Duc du Roussillon (sic). Londres et Paris, 1867, t. I, in-8° (en double exemplaire).

13° Journal asiatique : février et mars 1867.

14o Revue archéologique : juin 1867.

15° Revue historique de droit français et étranger, no de mars-avril 1867.

16° Bulletin de l'OEuvre des Pèlerinages: avril 1867.

47° L'Orient: no 18 (25 mai 1867).

18° Essai historique sur Rozoy-sur-Serre et les environs par M. A. J. Martin, membre du conseil général de l'Aisne, etc., t. II (Laon, 1864, in 8o), avec un supplément, contenant les pièces justificatives du 2° volume et la table générale et analytique des matières (Laon, 1867, in 8o). Une lettre parvenue au Secrétaire perpétuel, en date du 29 mai et qui lui annonce deux exemplaires au lieu d'un, rappelle le 1er volume de l'ouvrage envoyé en 1863 et destine cet ouvrage au prochain concours des Antiquités de la France. Renvoi à la future Commission du concours de

1868.

19° Par l'entremise de M. EGGER, OEuvres de Virgile, texte latin, publié d'après les travaux les plus récents de la philologie, avec un commentaire critique et explicatif, une introduction et une notice par E. Benoist, Drès lettres. T. I (Bucoliques et Géorgiques), Paris, Hachette, 1 vol. in-8°.

20° Par l'intermédiaire de M. VINCENT, Traités inédits sur la musique du moyen age, par M. E. de Coussemaker, correspondant de l'Institut : no 2 (1867, in-4o).

Séance du vendredi 21.

PRÉSIDENCE DE M. DE LONGPERIER.

M. VINCENT présente à l'Académie le tirage à part de ses communications des dernières séances, et croit devoir faire remarquer qu'il y a fait une modification importante, consistant à

substituer le jour de l'avénement du roi à son jour natal dans la désignation du fait qui donnait lieu à imposer le nom de dios au mois lunaire pendant lequel cet événement se produisait : cette substitution étant motivée par celle du mot pawpl au mot HEYεip dans la lacune qne présente le monument de Rosette.

Il est ensuite donné lecture de la correspondance officielle. M. le ministre de l'instruction publique, par un message en date du 14 courant transmis à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, adresse à M. le Président de la commission centrale de l'Institut pour la Bibliothèque, de la part de M. le ministre de l'instruction publique du royaume d'Italie, un exemplaire de l'ouvrage de M. le commandeur Fiorelli, directeur du musée de Naples, intitulé: Relazione sulle scoverte archeologiche fatte in Italia, 1846-1866 (1 vol. gr. in-8°): relation d'un trèsgrand intérêt.

Au sujet de la désignation d'un lecteur pour la prochaine séance trimestrielle, l'Académie, sur les renseignements donnés par M. le secrétaire perpétuel, décide qu'il n'y a pas lieu pour cette fois à une telle désignation.

Sur la proposition faite par le secrétaire perpétuel au nom de la Commission des travaux littéraires, l'Académie nomme M. DE SLANE éditeur de la section arabe des Historiens orientaux des Croisades, dont il sera chargé de diriger et d'exécuter la continuation sur le plan présenté par lui et approuvé, après examen, par la Commission des travaux littéraires.

M. DE SAULCY, au nom de la Commission du concours de numismatique, lit le rapport suivant :

« Messieurs,

Trois ouvrages ont été, cette année, soumis à l'examen de votre Commission, c'étaient :

1° un nouveau volume du Recueil des plombs histories trouvés dans la Seine, à Paris, par M. Arthur Forgeais;

2o la première partie du 2e volume de l'Histoire des monnaies de la république romaine, par M. le baron d'Ailly;

3o le premier volume de la Descripcion general de las Monedas hispano-cristianas desde la invasion de los Arabes, par M. Aloys Heiss.

Le volume de M. Forgeais fait suite à ceux que l'Académie, dans un des concours précédents, a jugés dignes de l'une des médailles qu'elle ANNÉE 1867.

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décerne chaque année aux ouvrages les plus remarquables concernant nos antiquités nationales. Les monuments publiés cette fois par M. Forgeais ont paru à votre commission très-intéressants sans aucun doute, mais ils ne lui ont pas présenté l'importance de ceux qui ont été l'objet d'études si curieuses dans les premières parties du Recueil. On ne peut pas s'empêcher, en parcourant ce nouveau volume, de regretter que les médailles et méreaux qu'il est destiné à mettre en lumière aient dans une mesure beaucoup moindre l'importance historique que M. Forgeais avait fait si heureusement ressortir jusqu'ici dans l'appréciation des plombs qu'il avait eu l'heureuse chance de sauver de la destruction et de l'oubli. Ce dernier volume n'est donc, à vrai dire, qu'un complément où se trouvent coordonnés le mieux qu'il a été possible de le faire des méreaux de plomb, dont le plus souvent l'origine reste entièrement indéterminée. Votre Commission, tout en reconnaissant avec gratitude le nouveau service rendu par M. Forgeais à la numismatique du moyen-âge, a pensé devoir porter ses suffrages sur un travail d'une importance plus satisfaisante.

Le fascicule publié cette année par M. le baron d'Ailly corrobore l'espérance que votre Commission a déjà exprimée de devoir à l'auteur un recueil aussi complet que possible des monnaies de la république romaine. Mais, à tout prendre, nous n'avons encore que le vestibule du vaste édifice dont M. le baron d'Ailly a entrepris la laborieuse construction. Votre Commission a donc pensé devoir se contenter d'exprimer l'espérance qu'elle garde de décerner un jour la récompense dont elle dispose au travail de M. le baron d'Ailly.

Le troisième ouvrage soumis à l'examen de votre commission se compose d'un splendide volume in-4° de plus de 400 pages, imprimé avec un luxe que l'on n'est pas habitué à rencontrer dans les publications espagnoles. Il est orné de 74 planches de monnaies et de sceaux et de 48 magnifiques portraits authentiques des rois et reines d'Espagne, gravés avec un soin qui ne laisse rien à désirer.

Le plan de l'ouvrage nous a paru très-bien entendu. Après avoir, en effet, dressé le tableau des Etats, qui font ou ont fait partie de la monarchie espagnole, l'auteur donne la liste chronologique des rois des Asturies, d'Oviedo, de Léon et de Castille. Les deux dernières provinces ont été réunies d'abord sous l'autorité des comtes de Castille, dont l'histoire est bien résumée. Sous Alphonse VI, Léon et Castille formèrent un seul royaume qui se divisa bientôt en deux couronnes distinctes, celle de Castille et celle de Léon, pour se trouver réunies de nouveau sur la tête de Ferdinand III le saint et de ses successeurs.

A partir de Jeanne la Folle et de Philippe le Beau, la monarchie espagnole fut définitivement constituée avec l'addition de l'Aragon et passa successivement entre les mains de la maison d'Autriche et de la maison de Bourbon, qui la possède encore aujourd'hui, après une interruption de quelques années pendant le règne passager de Joseph Napoléon.

M. Aloys Heiss n'a reculé devant aucun sacrifice, devant aucune difficulté pour compléter autant que possible la numismatique de cette longue période de l'histoire espagnole.

Les documents historiques à l'appui ont été reproduits par lui d'après les recueils de diplômes qu'il avait à sa disposition, et souvent aussi d'après les pièces originales que lui fournissaient les archives du royaume. Enfin, s'il est possible de relever dans la multitude d'attributions numismatiques présentées par M. Heiss quelque légère tache qu'il sera très-facile de faire disparaître, nous devons dire que nous sommes d'avis

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que ceux là-seuls qui ne produisent rien sont assurés de ne se tromper jamais.

Depuis les premières années de ce siècle aucun ouvrage n'avait paru sur la numismatique espagnole; il y a donc un mérite réel à avoir abordé après ce long intervalle de temps un sujet que l'auteur devait traiter à l'aide de ses propres forces, les travaux de détail surtout lui manquant presque absolument.

Votre Commission, après mûr examen, a été unanime pour décerner le prix de numismatique à M. Aloys Heiss, en espérant que cette distinction fera persévérer celui qui en est l'objet dans la belle publication qu'il a entreprise. »>

L'Académie adopte les conclusions de la Commission et, en conséquence, décerne le prix de numismatique fondé par M. Allier de Hauteroche à l'ouvrage de M. Aloys Heiss intitulé : « Descripcion general de las monedas hispano-cristianas, desde la invasion de los Arabes. >>

L'Académie se forme en comité secret, pour la discussion des conclusions du rapport lu dans la séance précédente par M. DELISLE, au nom de la Commission du prix Gobert.

La séance étant redevenue publique, M. LE PRÉSIDENT annonce que le scrutin va être ouvert. Sur 34 votants, M. Olleris obtient 19 voix, contre 12 données à M. Teulet. M. LE PRÉSIDENT déclare, en conséquence du vote qui vient d'avoir lieu, que le premier des prix fondés par le baron Gobert est décerné à M. Olleris. Son nom sera proclamé dans la prochaine séance annuelle.

Le scrutin étant ouvert de nouveau pour le deuxième prix, M. L. Gautier, sur 34 votants, obtient 29 voix, et en conséquence, M. LE PRÉSIDENT déclare que le second prix Gobert lui est maintenu en 1867.

On passe à la présentation des livres :

4° Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, par l'abbé LEBEUF. Nouvelle édition annotée et continuée jusqu'à nos jours par H. Cocheris: t. 3o (Paris, 1867, in-8°).

2o Mémoires de la Société royale des sciences de Copenhague: 5e série (classe d'histoire et de philosophie), vol. III, 1er fascicule, Copenhague, 1866, in-4° (en danois);

3o La Société philologique hellénique de Constantinople, recueil périodique bi-mensuel, 2° année, cahiers 10-12, 15 juillet 1865, Constantinople, 1866, grand in-8° (en gree).

4° La Séquanie et l'histoire de Jules César, par A. Delacroix (Besançon, 1867, br. in-8°, en double exemplaire).

5o Des idées innées, de la mémoire et de l'instinct, par M. Boucher de Perthes (Paris, 1867, in-8°).

6o Bulletin de la Société archéologique de l'Orléanais : 4o trimestre de 4866, n° 54.

70 Bibliothèque de l'école des Chartes: 6e série, t. III, 3e livraison. 8° L'Orient, no 9.

9o M. RENIER fait hommage, au nom de M. Henzen, correspondant de l'Académie, d'un mémoire extrait des Annales de l'Institut de correspondance archéologique de Rome, et intitulé: La legione IIa Partica e la sua stazione in Albano. « Ce mémoire, dit M. RENIER, n'a pas une grande étendue, il ne se compose que de 16 pages. Il a cependant une très-grande importance pour l'histoire des institutions militaires de Rome. On sait qu'il existe à Albano un camp romain d'une remarquable conservation, que tout le monde jusqu'ici s'accordait à regarder comme ayant servi pour ainsi dire de caserne à une partie des cohortes prétoriennes et dont on attribuait la construction à Domitien. D'un autre côté, on savait par le témoignage de Dion Cassius, témoignage à l'appui duquel on pouvait citer un certain nombre de monuments épigraphiques, que, des trois légions parthiques créées par Septime Sévère, une, la deuxième, résidait au temps de cet historien, c'est-à-dire sous le règne d'Alexandre Sévère, en Italie, mais on avait jusqu'ici vainement cherché le lieu précis de sa résidence. M. Henzen démontre dans ce mémoire à l'aide des inscriptions recueillies dans un vaste cimetière antique récemment découvert dans les bois voisins d'Albano et aussi à l'aide d'un grand nombre de passages des historiens anciens mal compris jusqu'ici, que le lieu où résidait cette légion était précisément le camp dont il vient d'être question; que c'était par conséquent à tort qu'on avait cru qu'une partie des cohortes prétoriennes y étaient casernées et que toutes ces cohortes, au moins depuis le règne de Septime Sévère, étaient réunies dans un autre camp, dont l'enceinte et une partie des casernes subsistent encore à Rome même, dans la Vigna Macao appartenant aux PP. jésuites. Il n'est pas nécessaire d'insister sur l'importance de cette double découverte qui rend désormais parfaitement intelligibles un grand nombre de circonstances de l'histoire des Empereurs qu'il était auparavant impossible d'expliquer. >>

10° M. EGGER présente à l'Académie, comme un hommage respectueux de l'auteur, le fascicule II du tome 1er des Opuscula philologica

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