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linguistiques publiées par l'Académie des sciences de Hongrie (section de linguistique), rédigées par Paul Hunfalvi, t. II (fascic. 4-3), ibid. 1863-64; t. v (fascic. 1-3), ibid. 1866; t. vi (fascic. 1-3) ibid. 1867-68. IV. Statiskai es Nemzetgazdasagi Közlemények etc. Publication statistique et économique pour servir à la connaissance de la situation de la patrie, etc., faite sous la direction de J. Hunfalvi: 4er vol. (en 2 fascic.), Pest, 1865; 2 vol. (en 2 fascic.) ibid. 1866; 3o vol. (en 2 fascic.) ibid. 1867; 4 vol. (en 2 fascic.) ib. 1867-68. V. Mauri Czinar, O. S. B. Index alphabeticus Codicis diplom. Hungariæ G. Fejeri, Pest, 1866; in-8°.-VI. Corpus grammaticorum lingue Hungarica veterum Jussu Acad. scientiarum Hungaricæ collegit, recensuit, edidit Fr. Toldy (Pesthini, 4866; in-8°). VII. A Magyar Tudományos Akademia Ertesitöje. Publication périodique de l'Académie des sciences de Hongrie : 4re année (1867), 17 cahiers; 2o année (1868) cah. 1-12 in-8°. VIII. Budapesti Szemle (La revue de Pest): 4er vol. (1865) no 4; 2o vol. (1865) formant les nos 5-7; 3o vol. (1865) formant les nos 8-10; 4e vol. (1866) formant les nos 11-13; 5o vol. (1866) formant les nos 14-17; 6o vol. (1866) formant les nos 18-20; 7e vol. (1867) en 4 cahiers; 8e vol. (1867) en 3 cahiers; 9o vol. (1867) en 3 cahiers; 10° vol. (1868) 4er cahier. IX. Magyar Tudom. Akalemiai Almanach: Années 4866, 1867, 4868 (en 2 cahiers. X. Archaeologiai Közlemények: Publication archéologique pour la propagation de la connaissance des monuments de la patrie, par l'Acad. des sciences de Hongrie. T. V. (fasc. 1 et 2. Pest, 1865); t. VI (fasc. 1 et 2) ibid. 1866; t. vu (fasć. 4). ib. 1867. Annales ou Mémoires de l'Académie des sciences de Hongrie, t. x1 livr. 4-8 (Pest, 4864-67); t. XII (11e livr., ibid, 1864) in-4o.

M. le Comte Carlo Leoni, par une lettre, composée surtout d'articles de journaux, annonce l'envoi prochain de ses œuvres, épigraphiques et autres.

MOIS DE MARS.

Séance du vendredi 5.

PRÉSIDENCE DE M. REGNIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

M. le Ministre de l'Instruction publique, par un message en date du 27 février, adresse à l'Académie le Mémoire de M. Vidal Lablache, membre (de 2 année) de l'Ecole française d'Athènes, sur le rhéteur Hérode Atticus, en la priant de l'examiner dans les formes établies.

M. le SECRÉTAIRE PERPETUEL expose que, sur la demande de MM. DE WAILLY et DELISLE, éditeurs du Recueil des historiens de la France, la Commission des travaux littéraires, après en avoir délibéré, estime qu'il y a utilité, pour la suite du recueil, à ce que M. HUILLARD-BRÉHOLLES, récemment élu membre de l'Académie, et dont la compétence est si bien établie par se s précédents travaux, soit adjoint à la Commission. Cette proposition étant appuyée, on procède au scrutin; M. HUILLARD-BRÉHOLLES, ayant obtenu 27 voix, c'est-à-dire l'unanimité des suffrages, est en conséquence nommé membre de la Commission chargée de la continuation du recueil des historiens de la France.

M. MILLER lit, en communication, une notice Sur des fragments inédits de Théodore le Lecteur et de Jean d'Egée, découverts par lui au Mont Athos.

Sont présentés à l'Académie les ouvrages suivants :

4° Au nom de M. MILLER, le tirage à part du Fragment inédit d'Appien, commenté par lui dans une communication récente à l'Académie et publié dans la Revue archéologique.

2o M. le PRÉSIDENT fait hommage à l'Académie, au nom des auteurs, du 2o fascicule du tome 1 des Mémoires de la société de linguistique de Paris (1869, in-8°) et signale la variété et l'intérêt solide des morceaux dont se compose ce fascicule qui lui paraît répondre de tout point à l'objet d'une publication comme celle dont il s'agit.

3o M. EGGER, au nom de l'auteur, fait hommage d'une 7 Etude sur les antiquités juridiques d'Athènes par M. Caillemer, professeur à la faculté de droit de Grenoble, étude traitant de la Prescription à Athenes (1869, br. in-8°).

M. Lenormant lit, en communication, une Etude sur les documents assyriens relatifs à l'Arabie.

Séance du vendredi 12.

PRÉSIDENCE DE M. REGNIER.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il est donné lecture de la correspondance officielle.

Par une lettre adressée à M. le Président, en date du 8 mars, MM. les Secrétaires perpétuels de l'Académie des sciences le prient d'inviter l'Académie à désigner le lecteur qui la représentera dans la séance générale trimestrielle du mercredi 7 avril prochain.

M. le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL dépose sur le bureau le tome xxII, 2o partie, des Notices et extraits des manuscrits renfermant les Extraits de divers manuscrits latins pour servir à l'histoire des doctrines grammaticales au moyen-âge, par M. Charles Thurot, maître de conférences à l'Ecole normale (1 vol. in-4° de 592 pages). « Ce grand travail, est-il dit, comble avec autant de jugement que de savoir une lacune regrettable dans l'histoire de la science grammaticale depuis Charlemagne jusqu'à la renaissance, et il ne sera pas recommencé. On peut dire qu'il fait désormais partie intégrante de l'histoire générale de la science et de celle de la langue latine pendant le moyen-âge. D'une part, il y a, dans le cours de cette longue période, parité entre les destinées de la grammaire et celles de la philosophie et de la théologie, les méthodes d'étude et d'enseignement ayant été les mêmes pour toutes les sciences cultivées alors, et ces sciences, avec le même caractère général, ayant traversé les mêmes vicissitudes; d'autre part le latin, en tant que langue de la société ecclésiastique, était pour elle une sorte de langue vivante, réglée par un usage distinct de l'usage antique, et les grammairiens d'alors, étudiés par M. Thurot avec tant de labeur, avaient une conscience complète de cette différence qu'ils constatent à la fois dans l'orthographe, les formes des mots, la syntaxe, l'accentuation et la versification. Tous ces faits qu'il est si important de connaître pour comprendre à fond et pour éditer les textes du moyen-âge, l'auteur les a relevés, mis en lumière et à tous égards a bien mérité de ces études et de ceux qui s'y consacrent. »>

M. DE VOGUE communique une Note sur les noms divins mentionnés dans les inscriptions nabatéennes du Haouran, inscriptions dont les textes seront prochainement publiées par lui dans le recueil intitulé: Syrie centrale, Inscriptions sémitiques.

1° QACIOU p. Le nom de cette divinité, caractérisée par l'épithètens Deus, se rencontre dans deux inscriptions, l'une de Siah, l'autre de Bosra. Il est en outre porté, comme nom propre, par un grand nombre de personnages mentionnés soit dans les inscriptions nabatéennes, soit dans les inscriptions grecques.

« Je pense, ajoute M. DE VOGUE, que Qaçiou est le dieu que les Grecs ont nommé Zeus Kάotos, et les Romains « Jupiter Casius ». La transcription du p en K et en C est conforme aux règles que nous avons établies, et les témoignages classiques placent en Syrie le culte de Casius. A Séleucie de Piérie, il était spécialement adoré sous la forme d'une pierre conique. Ce fait nous est révélé par les monnaies frappées dans cette ville sous l'empire romain; je citerai par exemple les bronzes de Trajan dont Mionnet (Séleucide et Piérie, nos 891 et suiv.) décrit ainsi le revers : ΣΕΛΕΥΚΕΩΝ ΠΙΕΡΙΑΣ. Cône dans un temple tétrastyle, au-dessus duquel est un aigle éployé ; sous le temple, ZEY ΚΑΣΙΟΣ.

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>> On sait la place que le culte de la pierre tenait dans la Mythologie sémitique; il se lie avec le culte des dieux ignés et solaires, dont la pierre tombée du ciel, l'aérolithe, est une émanation, et dont le caillou qui renferme l'étincelle est le symbole. La Kaaba de la Mecque est un aérolithe, les Bétyles de Sanchoniathon aussi;le Melqarth-Retsep (1) de Tyr était une pierre brillante, et les pierres dites divines, « lapides qui divi dicuntur, » que l'on adorait à Laodicée de Syrie (Lamprid., Heliogab., VII), avaient sans doute aussi une origine sidérale. Il en était de même, je pense, du célèbre dieu d'Emèse, Elagabal, grande pierre de couleur noire et de forme conoïde (Hérodien, V, II, 10; Pline, XXXVI, 8). Cette forme elle-même ajoutait encore aux propriétés de l'aérolithe; on connaît les idées et

(4) Voy. mes Mélanges d'archéolog. orient., p. 81.

les symboles attachés à la forme conique. Le culte de la pierre, et de la pierre conique, se relie à celui de la montagne isolée, du lieu haut considéré d'abord comme le séjour de la divinité, puis comme identique à la divinité elle-même. Sans sortir de Syrie, nous avons les montagnes divinisées l'Hermon, le Carmel, lé Liban, et enfin le Casius (Sanchoniathon. Orelli, p. 16), qui n'est autre que notre Qaçiou. Deux montagnes portaient ce nom: l'une, dont la masse conique et la cime élégante dominent tout le pays qui entoure Séleucie et Antioche; l'autre, monticule sablonneux qui sert de limite à la Syrie du côté de l'Egypte (Hérodote, III, 5); là se voyait le tombeau de Pompée, près d'un temple de Jupiter Casius (Plin., V, 44; Strab., XVI, II, 33). Le caractère commun à ces deux montagnes est d'avoir un sommet aigu.

» Je conclus de ces divers rapprochements que Qaciou était adoré sous la forme d'une pierre conoïde. Quant à l'étymologie du nom, elle n'est pas très-simple; les dérivés de la racine р ou yp, couper, ont presque tous un sens qui implique l'idée d'extrémité, de fin, de limite; le rapport entre cette idée et la forme aiguë de la montagne divinisée est assez naturel, et il se peut que p signifie simplement « montagne ». A l'appui de cette conjecture, je rappellerai que le mot 52, qui en arabe signifie « montagne », a en hébreu ces mêmes acceptions de fin, extrémité, limite; que, de plus, ce mot donne son nom au célèbre'dieu d'Emèse, Elagabal, ou plutôt Gabal, car le nom grec a été formé par la fusion en un seul des deux mots bbs, Deus Gabal (1), par lesquels les habitants d'Emèse désignaient ou invoquaient leur divinité; formule analogue à la formule 13px, qu'une

(4) « Les variantes d'orthographe, Alagabalus, Elagabalus, Elaeogabalus, rentrent dans cette étymologie; je ne parle pas de la forme Héliogabalus, qui est un jeu de mots fondé sur une assonance, à moins qu'il ne dérive d'une forme Ἥλιος Γάβαλος, analogue à Ζεὺς Kástos, auquel cas elle donnerait raison à notre interprétation. Les médailles romaines citées ci-dessus portent la légende: SACERD. DEI SOLIS ELAGAB. SANCT. DEO SOLI ELAGABAL, dans laquelle Elagabal et Deus Sol semblent être des termes identiques. >>

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