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XLVI. Petit personnage assis, très grossièrement sculpté. XLVII. --Petite statuette, très grossière, représentant un personnage vêtu du sagum gaulois..

XLVIII.

Statuette informe d'un personnage assis.

Ces trois objets sont tellement grossiers, qu'on les a indiqués dans les anciens catalogues comme étant de travail gaulois. La provenance en est inconnue.

XLIX. Fragment de sculpture grossière, représentant un

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chat.

Il a été trouvé à Auxerre en 1856, dans les fouilles que la Société des Sciences a fait exécuter au-dessous du faubourg Saint-Amatre, sur l'emplacement présumé de l'ancien Autessiodurum. Voyez Bulletin de la Soc., 1857, p. 9.

L. Fragment de pilastre.

LI.

On croit qu'il a été trouvé à Crain, avec les objets catalogués sous les nos XXV et suiv. Cependant les moulures ne sont pas tout à fait les mêmes que celles du n° XXVIII, dont la provenance est certaine.

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Fragment de statue drapée, plus grande que nature. Elle est revêtue d'une tunique et d'une toge. Le travail paraît avoir eu quelque mérite; mais la tête et les pieds manquent, de sorte qu'il est impossible de savoir au juste ce qu'elle représentait. Elle a été trouvée à Auxerre, en 1856, dans les fouilles du faubourg Saint-Amatre. (Bulletin de la Soc. des Sc. 1856, Procès-verbaux, p. xxix).

LII. — Tête d'une statuette de femme portant un diadème en forme de tour, sur une chevelure ondulée.

Trouvée à Auxerre, dans l'enclos de l'ancienne abbaye SaintJulien, elle a été donnée. par M. Géraud. Le diadème présente quelqu'analogie avec celui dont les anciens ornaient la tête de Cybèle.

LIII

Brique avec des stries entrecroisées.

Cette brique est indiquée dans les anciens catalogues comme ayant été trouvée à Auxerre, dans les substructions d'une maison de la rue des Lombards, appartenant alors à Mme veuve Carrouge. Elle a été donnée au musée par M. Lorin, architecte.

LIV. Briques gallo-romaines en forme de palets.

La provenance n'est pas constatée dans les anciens catalogues. On a seulement indiqué qu'elles étaient destinées à former les piliers de la cave d'un hypocauste. Nous reproduisons cette indication sans en garantir l'exactitude.

LV. Fragments de nature et d'origine incertaines.

LVI.

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Quelques-uns de ces fragments doivent provenir des fouilles. exécutées par la Société en 1857, sur l'emplacement de l'ancien Autessiodurum. Voir les anciens catalogues, nos 104 et suiv. de la seconde série de numéros.

Chapiteau corinthien orné de figurines en basrelief.

Ce chapiteau corinthien, d'une facture assez large, présente une singularité remarquable. Entre les angles saillants de l'abaque, le sculpteur a ménagé quatre figurines, dont la tête s'élève à la hauteur de la rosette classique, et dont le buste disparaît derrière les feuilles d'acanthe qui ornent la base de la corbeille. L'une de ces figures, la seule qui soit à peu près intacte, représente Mercure avec son caducée. D'après quelques auteurs, les trois autres, qui sont très mutilées, représenteraient Pluton avec son trident, Jupiter lançant la foudre et Mars avec son bouclier. Mais l'effigie attribuée à Neptune paraît être celle d'une femme, et l'objet qu'on remarque dans chaque main ne ressemble guère au trident traditionnel. Nous avons aussi beaucoup de peine à reconnaitre la foudre dans le singulier attribut que tient de la main droite la prétendue figure de Jupiter. Toujours est-il que ce

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chapiteau est très curieux au point de vue archéologique, et ne manque pas de valeur au point de vue de l'art. Voyez, sur son origine et sa provenance, ce que nous avons dit sous le n° XIII. Hauteur, 0,60, diamètre inférieur, 0,40. Nous croyons inutile d'observer que le support n'a aucune espèce de rapport avec l'objet lui-même. Ce n'est qu'une gaîne disposée provisoirement pour permettre aux visiteurs d'étudier le chapiteau sous toutes ses faces.

LVII. Réunion de divers objets gallo-romains trouvés près de Sainte-Pallaye (Yonne), lieu dit Saint

Aignan.

Lorsqu'on a creusé le canal du Nivernais, on a déjà trouvé «près de la fontaine de Saint-Aignan, » au-dessous de SaintePallaye, à l'endroit où la voie romaine d'Agrippa traversait la rivière d'Yonne, de nombreux vestiges de constructions gallo-romaines, et notamment des débris de carreaux et de corniches en marbre. » Voyez Recherches sur Auxerre, par M. Leblanc, t. I, p. 35. L'année dernière (1868), les fouilles pratiquées pour l'établissement d'une voie ferrée d'Auxerre à Nevers, ont fait découvrir, dans le même endroit, une quantité assez considérable de fondations, et une foule d'objets révélant l'existence de monuments antiques. Ces objets ont été recueillis par M. de Bonnaire, membre du conseil général de l'Yonne, et offerts par lui au musée de notre ville. En voici la description sommaire :

Fragments de colonnes doriques, à fùt lisse, ou décoré de cannelures droites. Autre fût à cannelures en spirale;

Espèce de table en pierre, ayant 0,38 de largeur sur 0,25 de longueur et 0,05 d'épaisseur. Le dessus est légèrement évidé, comme pour recevoir des liquides, avec entaille dans l'un des rebords, comme pour faciliter l'écoulement. La destination primitive de cet objet est incertaine. Cependant, on lit dans la Notice sur la découverte d'un temple romain près d'Avallon en Bourgogne (à Montmarte): « On a trouvé près du < portique et en dehors, une pierre propre aux sacrifices. Elle

«est carrée, large de deux pieds, avec un rebord tout autour. La table de Saint-Aignan semble présenter une grande analogie avec celle de Montmarte.

Divers fragments de statues, entr'autres : une tête de faune, une tête de jeune homme, une tête de femme à coiffure bi

zarre.

Un morceau d'aile éployée.

Une main tenant une patère, qui semble pleine de fruits. Divers débris d'ornements sculptés.

Un assez grand nombre de plaques en marbre blanc ou de couleur, qui paraissent avoir servi, les unes de dallage, les autres de recouvrement. Parmi ces dernières, on en remarque une, en marbre rougeâtre, qui est presqu'intacte et couverte d'ornements d'une certaine élégance.

Ces divers objets n'ont été soumis qu'à un classement provisoire parce que les fouilles qui les ont produits, vont être continuées sous la direction de M. de Bonnaire. Voir la notice de M. Challe dans le 1er semestre du Bulletin de la Société des Sciences, 1869.

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Bas-relief représentant une bataille au moyen-âge livrée sous les murs d'une ville forte.

S'il faut en croire les traditions locales, ce bas-relief représente la bataille de Cravan. Il ornait jadis la façade d'une maison bourgeoise située à Auxerre, rue du Temple, no 8, et il en a été retiré, en 1854, lorsque cette maison fut convertie en maison de commerce. Il a été acquis par la ville et par la Société des Sciences de l'Yonne; voyez Bulletin de 1854, Procès-verbaux, pages 6 et 7. Aucun document ne révèle l'auteur de cette sculpture, du reste assez grossière. On ne sait même pas à quelle date précise elle remonte. Tout ce qu'on peut affirmer d'après ses principaux caractères, et ceux des ornements qui l'accompagnaient, c'est qu'elle date de la fin du xvIe siècle ou même plutôt du commencement du XVII. Elle se décompose en deux fragments divers. Longueur du premier, 3,25 sur 1,25 de hauteur. — Longueur du second, 3,20, sur la même hauteur.

2, 3, 4.

Retable en pierre orné de sculptures en basrelief (xive siècle).

Ce retable décorait jadis le grand autel de l'abbaye de Crisenon. Après de nombreuses et singulières péripéties, il a été donné au Musée par M. le docteur De Smyttère ; voyez

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