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30.

31.

32.

33.

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Vase en pierre calcaire orné sur sa face extérieure

de feuillages en bas-relief, et d'une fleur de lys. Dans la description que M. Quantin a donnée du cabinet de M. Paultre-Desormes, Bulletin de la Soc. des Sc. de l'Yonne 1848, p. 422, il s'exprime en ces termes : « Un autre vase, à peu près de même forme que les précédents (ceux décrits sous << le n° xxxix) se voit aussi dans le cabinet de M. Paultre. Il «est orné de branches de chêne et d'une fleur de lys qui ac<cusent le XIIe siècle (?). Il provient de l'église de Moutiers. « Les moines se l'étaient probablement approprié pour un < usage différent de celui auquel il était destiné, car il est « percé d'un trou au fond. »

Cul-de-lampe gothique (xe siècle).

Ce cul-de-lampe vient de la cathédrale d'Auxerre. Il servait à recevoir la retombée des arcs formerets de la haute voûte du choeur (côté sud). C'est encore un beau spécimen de la sculpture auxerroise au XIIIe siècle; cpr. avec le no 25 qui a la même origine. - Donné par M. Piéplu.

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Petit chapiteau gothique.

Provenance inconnue.

Fragment d'un ancien tombeau (xe siècle).

Ce fragment provient du tombeau d'une comtesse de Joigny, fondatrice du monastère de l'Enfourchure de Grammont, près de Dixmont (Yonne.) Il a été donné par M. Quantin, archiviste.

34. Chapiteau roman.

35.

Provenance inconnue.

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M. de Caumont (Abécédaire d'Arch. relig., p. 205) considère la forme de ce chapiteau et son ornementation comme étant caractéristiques du XIe siècle.

Chapiteau gothique.

Ce chapiteau, qui a la même origine que le no 25, est peut

être même plus pur. Il surmontait la colonnette qui divise en deux baies la porte ouvrant sur le collatéral sud et donnant accès à l'escalier des cryptes. Donné par M. Piéplu.

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36. Petit chapiteau corinthien (xvi° siècle.)

37.

38.

Provenance inconnue.

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Cul-de-lampe gothique (xe siècle).

Même provenance que le no 31. Il est orné de feuillages et de fruits très largement et très élégamment sculptés. Donné par M. Piéplu.

Débris du tombeau primitif de Claude et de Jean de Chastellux, qui existait jadis à la cathédrale d'Auxerre dans la grande chapelle absidale (xve siècle.)

Ces débris, composés de statuettes et de fragments d'arcatures, ont été recueillis par M. Quantin en 1847. Ils avaient été employés, comme matériaux, pour murer une baie dans les cryptes de la cathédrale (Voyez Congrès archéol. de France, XVII session, p. 236.) Les armoiries de la famille de Chastellux sculptées sur l'un d'eux, la nature et le style des autres ne permettaient pas de se méprendre sur leur destination primitive. On sait d'ailleurs qu'en 1483 Jean de Chastellux avait obtenu du Chapitre capitulaire la permission d'inhumer son père, Claude de Chastellux, le vainqueur de Cravan, dans la chapelle absidale, aujourd'hui chapelle de la Vierge. Le monument qu'il fit construire alors, après avoir été remanié au XVIIe siècle (Voyez Lebeuf, Mém. sur le dioc. d'Auxerre, nouvelle édition, t, II, p. 501), et détruit en 1793, fut refait en 1820 tel qu'on le voit maintenant. Les débris retrouvés par M. Quantin proviennent sans doute de la démolition effectuée en 1793.

39. Tympan orné de sculptures en bas-relief.

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Ce tympan a été trouvé à Auxerre dans les dépendances de

l'ancienne abbaye de Saint-Germain. Voyez Bull. de la Soc.
des Sc., 1862, p. 262. La sculpture en est grossière et paraît
remonter aux premiers temps de l'ère romane, peut-être
même au xe siècle. A gauche on voit une tête humaine sur
laquelle deux lions posent la patte; à droite, le mauvais riche
que deux diables étranglent avec les cordons de sa bourse.
Donné par la Commission administrative de l'hospice.
· Longueur, 1,50; hauteur, 0,50.

40. Deux chapiteaux romans.

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Ces deux chapiteaux proviennent de l'ancienne abbaye de Moutiers-en-Puisaye. Ils ont été recueillis et donnés par M. Quantin. Voyez Congrès archéologique de France, XVII session, p. 246, et Répertoire archéologique de l'Yonne, p. 57. Comparez ce que nous avons dit d'un chapiteau de même provenance, catalogué sous le n° 24.

Chapiteaux divers.

On a réuni sous ce numéro quatre chapiteaux de provenance inconnue, et ne présentant pas de caractères curieux.

SUITE DES MONUMENTS CHRÉTIENS.

GRAND ESCALIER (1).

42. Statue de sainte Claire (xvIIe siècle).

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Cette statue, qui provient de l'Église Saint-Eusèbe, a été donnée par M. Challe, maire de la ville d'Auxerre.

(1) Nous avons été contraints de placer dans le grand escalier divers

objets qui ne rentrent pas dans la catégorie des Monuments lapidaires,

Sc. hist.

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43. Statue de Saint-Roch.

44.

Le saint porte un costume analogue à celui des pèlerins. Sa main droite tient un bourdon, aujourd'hui mutilé, et sa main gauche s'unit à celle d'un petit ange, qui paraît lui servir de guide. Cette statue, dont le style rappelle la fin du xve siècle, a orné longtemps le jardin de M. Paultre-Desormes à Saint-Sauveur. Elle vient sans doute de quelqu'église de la Puisaye. Donné par M. Challe, maire de la ville d'Auxerre.

Statue de Sainte-Barbe.

La tête manque. La sainte est représentée debout, adossée à une tour et tenant une palme à la main.- Donnée par M. Lepère, avocat et ancien conseiller de préfecture à Auxerre.

45. Statue de Saint-Denis portant sa tête dans sa main (xin siècle.)

Cette petite statue, qui ne manque pas de mérite, provient sans doute de quelque église d'Auxerre. Pendant la Révolution elle a orné une chapelle où des prêtres non assermentés célébraient la messe secrétement. Recueillie par M. Challe, elle a été donnée par lui au Musée. Le chapiteau qui lui sert de piédestal est en bois très habilement et très finement sculpté. Il couronnait jadis un pilastre enclavé dans la façade d'une maison, à l'angle de la rue Joubert et de la rue des Bons-Enfants. Les caractères de l'ornementation accusent la fin du xve ou le commencement du xvie siècle.

savoir: Un chapiteau de bois sculpté qui sert de piédestal à la statue cataloguée sous le n° 43. Un fragment de frise en bois sculpté, ornée de feuillages et de palmettes. Deux fragments de frise, également en bois sculpté, avec armoiries. Ony remarque celles de Jean Bailiet, évêque d'Auxerre. Ces trois fragments ornaient la façade de vieilles maisons auxerroises, aujourd'hui détruites ou complétement modifiées. — Enfin une belle porte à grillage, en fer forgé du xive siècle, provenant de l'ancienne église SaintPèlerin d'Auxerre et donnée par M. Emile Leblanc, architecte. Elle a été décrite par M. Emile Amé dans les Annales archéologiques de Didron.

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46.

47.

Inscription commémorative de travaux exécutés à l'ancienne église paroissiale de Saint-Loup, d'Auxerre (1544).

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1541

Cette inscription, découverte sur l'emplacement de l'ancienne église Saint-Loup, en même temps qu'une autre, cataloguée sous le n° 55 et relative au même fait, est ainsi conçue: « Jhesus Maria. L'an mil Ve LI, le e jour d'avril, <ceste présente a esté construicte pour servir de fondement < pour ce présent œuvre, par Pierre d'Arthé, Cire Choulard « et Barthélemy Rousseau, procureurs de céans. Comparez avec le n° 55,

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Inscription constatant la fondation et la dédicace de la chapelle de la Commanderie d'Auxerre (1535).

Cette inscription, acquise par la Société des Sciences de l'Yonne, est ainsi conçue : « L'an de grâce м vc et xxx, noble

sire messire Claude d'Ancienville, chevalier de l'ordre S. « Jehan de Hiérusalem, commandeur d'Auxerre, abbé com<< mendataire de S. Martin, escuyer tranchant ordinaire du «Roy, a faict faire ceste chapelle, laquelle a esté dédiée le

XXVIe de mars м vc XXXV. Priez Dieu pour luy. » Nous avons déjà dit (voyez no 15) que la chapelle de la Commanderie était située au coin de la rue du Temple et de la rue du Saulce. Voyez sur cette chapelle, sur Claude d'Ancienville et sur l'inscription ci-dessus, les manuscrits de D. Viole, t. III, p. 2268. Comparez Bulletin de la Soc. des Sc. de l'Yonne, t. II, p. 195.

48. Inscription tumulaire d'Acia (x1° siècle).

Cette inscription, découverte à Auxerre en 1862, dans les fouilles du nouveau Palais-de-Justice, est ainsi conçue : « VII kls Aprilis, Acia, bonæ recordationis femina, animam cre«atori domino reddidit, corpus vero hic tumulari precepil, • pro cui venia lectoris precor adsit oratio. » (Le 7 des ca

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