Oeuvres De M. Rousseau De Geneve: 31764 - 333 Seiten |
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affez aifé ainfi ajoûte alimens animaux arts auffi auroit avoient avoit befoin bête c'eft c'eſt caufe chofes citoyens conféquent confervation confidérer conftitution connoiffances connoître défordre Dieu Difcours diftinguer efpece efprit enfans eſt état étoient étoit euffent fage fans ceffe fçavoir fe font feconde fecours felon femblables femble femelle fens fent feroit fervir feul fiécles fimple fociable fociété foible foient foin foit force forte fouffrir fource fous fouvent fubfiftance fuivant fujet funefte fuppofe fur-tout galité genre humain gouvernement hommes Hottentots inftitution jufqu'à l'efpece humaine l'efprit l'état de nature l'homme fauvage l'inégalité l'ufage laiffe liberté loix long-tems lumieres Magiftrats maniere maux ment mifere Miffionnaires n'eft n'eſt Nation naturelle néceffaire obfervations Otanès paffer paffions penfer Pere Caftel perfonne peuple Philofophes phyfique plufieurs Pongos prefque premiere puiffe raifon refpect refte richeffes Rouffeau Sçavans Science ſes talens tems terre tion toyens ufage vertu vices
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Seite 71 - idées jufqu'à un certain point; & l'homme ne diffère, à. cet égard, de la bête que du plus au moins; quelques Philofophes ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme , que de tel homme à telle bête. Ce n'eft donc pas tant l'entendement qui
Seite 255 - s'apperçoit. Qu'importé au genre humain que quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de lettres font grand bruit de toutes ces petites querelles ; le refte du monde ou les ignore , ou en rit. DE toutes les amertumes répandues fur la vie humaine, ce font-là les moins funeftes. Les épines attachées à la Littérature
Seite 251 - fe promettent tant de confolations. On n'a jamais tant employé d'efprit à vouloir nous rendre bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. Cependant , comme il ya plus de
Seite 145 - qui font frémir la nature & choquent la raifon , & tous ces préjugés horribles qui placent au rang des vertus l'honneur de répandre le fang humain. Les plus honnêtes gens apprirent à compter parmi leurs devoirs celui d'égorger leurs femblables ; on vit enfin les hommes
Seite 262 - en état d'aller au printems habiter ma patrie , j'y profiterai de vos bontés. Mais j'aimerois mieux boire de l'eau de votre fontaine que du lait de vos vaches ; & quant aux herbes de votre verger , je crains bien de n'y en trouver d'autres que le Lotos qui
Seite 115 - déjà venues au point de ne pouvoir plus durer comme elles étoient : car cette idée de propriété , dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que fucceffivement, ne fe forma pas tout d'un coup dans l'efprit humain. Il fallut faire bien des progrès , acquérir bien de l'induftrie
Seite 97 - pas, à cette vue , de ne pouvoir porter aucun fecours à la mère évanouie, ni à l'enfant expirant? TEL eft le pur mouvement de la nature , antérieur à toute réflexion : telle eft la force de la pitié naturelle , que les mœurs les plus dépravées ont encore peine à détruire , puifqu'on voit tous les jours, dans nos
Seite 260 - leur fein que je me confole de tous mes maux : c'eft parmi ceux qui les cultivent que je goûte les douceurs de l'amitié & que j'apprends à jouir de la vie fans craindre la mort. Je leur dois le peu que je fuis ; je leur dois même l'honneur d'être connu de vous : mais consultons l'intérêt dans nos affaires
Seite 53 - l'homme dans cet état, la notion du jufte & de l'injufte , fans fe foucier de montrer qu'il dût avoir cette notion, ni même qu'elle lui fût utile. D'autres ont parlé du droit naturel que chacun a de conferver ce qui lui appartient, fans expliquer ce qu'ils entendoient par appartenir* D'autres donnant d'abord
Seite 118 - CETTE application réitérée des êtres divers à lui-même , & les uns aux autres , > dut naturellement engendrer dans l'efprit de l'homme les perceptions de certains rapports. Ces relations que nous exprimons par les mots de grand, de petit, de fort, de faible , de vite , de lent, de peureux , de hardi,