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Bar y adhéra, comme fils aîné du duc. (Voir Servais, t. XI; p. 100.)

Après le premier alinéa de la page 27 :

Le duc Robert accomplit en 1391 la formalité des foi et hommage-lige, tant en son nom qu'au nom de Marie de France, son épouse, pour les terres et seigneuries de SaintFargeau, Mézilles, Sept-Fonds, Saint-Privat (sic), Boursault, Sormery et Grandpré.

Robert était à Paris le 21 mai de cette année, époque à laquelle il donna au roi un dénombrement pour la seigneurie de Sormery, fief possédé depuis longtemps par les princes de sa maison, et qui relevait du monarque à cause du château de Saint-Florentin. (Voir Servais, Annales historiques du Barrois).

ERRATA.

Page 11, note 3, effacer soixante-seizième.

16, ligne4, mettre

18, ligne 4 et note

1336 en novembre.

1. Ajouter: Ce Guillaume ne pouvait être qu'un des gentilshommes représentant Robert, mineur, à la bataille de Poitiers.

19, note 1, ligne 5, mettre d'argent, au lieu d'or.

20, placer le mot sage de la 9° ligne au commencement de la ligne 7.

28, ligne 18, ajouter le premier jour de l'an (v. s.), à Pâques.

34, à la fin de la ligne 10, mettre: ou, au lieu de on.

45, note 1, ligne 2: d'argent au chef de geules.

58, note 3, lire mort survenue le 12 avril 1411, à Pâques.

:

60, à la fin de la ligne 18, effacer la marque de parenthèse.

UN ÉPISODE

DE

L'HISTOIRE DE LA GARDE BOURGEOISE DE SENS

EN 1686,

Par M. QUANTIN.

Le temps est loin de nous où les citoyens de la commune de Sens, organisés militairement, marchaient bravement contre leurs ennemis après avoir juré « de ne communiquer ne parlementer ausdiz ennemys, sinon du congé des gardes de la commune (1). » C'était au temps du roi Philippe-Auguste, alors qu'ils combattaient à Bouvines sous leur bannière communale; c'était sous Louis VIII, qui appelait les Sénonais << ses chers et fidèles amis. >>

Après la destruction de la commune au xive siècle, l'administration passa entre les mains des Prévôts, puis dans celles des Maires, créés par Louis XI. Les milices communales n'curent plus guère dès lors l'occasion de se signaler; mais les guerres civiles du xvre siècle remirent en évidence les Sénonais, qui portaient sur leurs drapeaux cette fière devise: Urbs antiqua Senonum

Nulla expugnabilis arte,

devise également gravée sur la porte du pont d'Yonne et dont nous reproduisons la figure avec l'écusson des armes de la ville de Sens, d'après un dessin placé à la tête de plusieurs

(1) Charte de 1225.

ouvrages du temps (1), et qui a été reproduit pour le Bulletin de la Société par notre collègue M. Daudin.

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Henri IV, dit-on, éprouva au siége de Sens la vigueur des canoniers sénonais. Mais tous ces hauts faits étaient oubliés au commencement de l'année 1668, et les bons bourgeois qui montaient alors la garde à la porte Notre-Dame n'avaient, comme en des temps plus modernes, qu'un désir, celui de s'aller coucher dans leur lit au lieu de sommeiller lourdement sur les planches du corps-de-garde.

C'était pendant la guerre contre l'Espagne, pendant la conquête de la Franche-Comté. Tout l'est de la France était alors sous les armes, et Sens, qui avait pour gouverneur et capitaine messire Desfontella, voyait, chaque jour, vers les cinq heures du soir, défiler une compagnie de garde-bourgeoise, qui allait occuper les postes de la porte Notre-Dame, de la porte du Pont d'Yonne et de la porte Commune, et veiller à la sûreté publique.

Ce fut donc pendant que le grand roi prenait une à une les places-fortes de la Franche-Comté qu'arriva le petit épisode è que nous voulons raconter.

Le dimanche 18 février 1668, Sébastien Epoigny, « pauvre voiturier par eau, demeurant à Sens, chargé de femme et d'enfans,» dit la lettre royale que nous possédons, montait la garde à la porte d'Yonne avec son escouade. Il devisait avec ses camarades sur les grands événements qui s'accomplissaient chaque jour: Besançon avait capitulé le 7; la nouvelle en était arrivée depuis deux jours; on savait que Dôle était assiégée et sur le point de se rendre, et le roi,

devise citée plus haut. Il a sans doute été modifié après la Ligue, alors que les passions étant calmées on était revenu à des sentiments plus modérés et à une plus juste appréciation des choses et du rôle de la ville de Sens.

jeune et déjà glorieux, semblait n'avoir qu'à se montrer pour vaincre.

Mais, malgré l'importance du rôle qu'il jouait, Epoigny trouva, sur les deux heures du matin, qu'il avait assez fait pour la patrie, et il voulut aller se coucher. Après avoir fait sa faction, il dit à maître Poissonnet, commandant du poste, << qu'il vouloit s'en aller coucher, afin de reposer le reste de la nuit, dans le dessein d'aller le matin au travail, et qu'il vouloit emporter son arme. >>

Vous pouvez partir, lui répondit majestueusement Poissonnet, mais je vous défends d'emporter votre mousquet.

Je veux l'emporter, dit Epoigny, de peur qu'il ne se perde et ne soit pris. Là-dessus, nouvelle défense du commandant. Mais vers les trois heures, Epoigny, profitant d'un moment d'absence ou du sommeil de son chef, prit son mousqueton, et s'étant écoulé du corps-de-garde, fila silencieusement, croyant échapper à maître Poissonnet, lorsqu'il fut aperçu par le nommé Leroy, qui était de faction devant le poste, et qui s'écria: «En voilà un qui s'en va et qui emporte ses armes ! »>

Aussitôt le caporal et les hommes de garde sortent du poste, courent après le fuyard, l'atteignent et le ramènent jusqu'à la porte du corps-de-garde où ils veulent le désar

mer.

Epoigny résiste; les uns veulent s'emparer de son mousquet, les autres le tirent en arrière. Il se débat, et dans le tumulte, son arme chargée part et va atteindre un malheureux garde nommé Alexandre Deniset, qui était dans le poste. Celui-ci est frappé d'un coup de feu à la cuisse, il tombe par terre en criant: « Je suis mort! Et, en effet, il mourut le lendemain, au grand regret de l'auteur involon

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