Chrestomatie der französischen Literatur des 19. Jahrhunderts: (Mit Ausschluss der dramatischen)

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Renger, 1905 - 404 Seiten
 

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Seite 176 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
Seite 9 - Lorsque, dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et la voix du délateur ; lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît, chargé de la vengeance des peuples. Cest en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'Empire ; il croit inconnu auprès des cendres de Germanicus.
Seite 44 - Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune...
Seite 113 - Qui que tu sois, voici ton maître : II l'est, le fut, ou le doit être2'.
Seite 214 - Oh! qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime...
Seite 62 - C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit ; A ces chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
Seite 214 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Seite 74 - II pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage. Et que le voyageur, attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Seite 59 - Mon doigt du peuple errant a guidé les passages. J'ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois; L'avenir à genoux adorera mes lois; Des tombes des humains j'ouvre la plus antique...
Seite 25 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? 0 lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!

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