Revue de Paris, Bände 1-2Bureau de la Revue de Paris., 1841 |
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Seite 362 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Seite 362 - Qui se considérera de la sorte s'effrayera de soi-même, et se considérant soutenu dans la masse que la nature lui a donnée, entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles...
Seite 201 - Turenne meurt : tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s'éloigne, les bonnes intentions des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la douleur et ranimé par la vengeance; tout le camp demeure immobile.
Seite 202 - Chacun choisit l'endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie. Tous entreprennent son éloge; et chacun, s'interrompant lui-même par ses soupirs et par ses larmes , admire le passé , regrette le présent, et tremble pour l'avenir. Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur; et la perte d'un homme seul est une calamité publique.
Seite 158 - C'est une belle chose que le lac de Genève ! il semble que l'océan ait voulu donner à la Suisse son portrait en miniature. Imaginez une jatte de quarante lieues de tour, remplie de l'eau la plus claire que vous ayez jamais bue, qui baigne d'un côté les châtaigniers de la Savoie, et de l'autre les raisins du pays de Vaud. Du côté de la Savoie, la nature étale toutes ses horreurs, et de l'autre toutes ses beautés ; le mont Jura est couvert de villes et de villages, dont la vigne couvre les...
Seite 199 - Monsieur, je ne suis point un « diseur; mais je vous prie de croire sérieusement que, « sans ces affaires-ci, où peut-être on a besoin de moi, je « me retirerais comme vous; et je vous donne ma parole « que, si j'en reviens, je ne mourrai pas sur le coffre, et < je mettrai, à votre exemple, quelque temps entre la « vie et la mort ». Je tiens cela de d'Hacqueville, qui ne l'a dit que depuis deux jours.
Seite 259 - ... guerre. Il m'a paru aussi que c'était moins à nous accorder les limites du Rhin que l'on avait répugnance, qu'à faire aucun, changement qui accrût la puissance du roi de Prusse , .ou qui culbuterait entièrement le corps germauique.
Seite 198 - C'est après trois mois d'une conduite toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d'admirer, qu'arrive le dernier jour de sa gloire et de sa vie.
Seite 156 - J'aurais pu, me direz-vous, d'après mon respect pour l'avis des sots, quitter mon état sans en prendre un autre ; mais les sots m'ont dit qu'il fallait avoir un état dans la société. Je leur ai proposé d'avoir celui d'homme de lettres ; ils m'ont dit de m'en bien garder, parce que j'avais trop d'esprit pour cela. Je leur ai demandé ce qu'ils voulaient que je fisse, et voici ce qu'ils m'ont répondu : « Il ya « quelques siècles que nous avons voulu que tu fusses « gentilhomme ; nous voulons...
Seite 31 - ... longue distance, les inquiétudes de son esprit, les émotions de son âme; comment il se lassa de ce qu'il apprend, comment il quitta le barreau pour la philosophie, la philosophie pour les manichéens, et comment rien ne put suffire à son besoin de croire et d'aimer. C'est ainsi qu'il vient de Carthage à Rome, et de Rome à Milan, professant l'éloquence dans les écoles des rhéteurs, et ne sachant régler encore ni sa croyance ni sa vie. Je ne crois pas qu'il y ait une plus belle histoire...