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Seigneur Jésus, la nuit même qu'il devait être livré, prit du pain; et qu'ayant rendu grâces, il le rompit, et dit: Prenez et mangez; ceci est mon corps, qui sera livré pour vous faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même le calice, après qu'il eut soupé, et dit: Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang: faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous le boirez. En effet, toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne. Or, quiconque mangera du pain, ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur. Que l'homme donc s'éprouve soi-même, et qu'après cela il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui en mange et en boit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne faisant pas le discernement qu'il doit du corps du Seigneur.

Oculi omnium in te sperant, Domine, et tu das illis escam in tempore opportuno. . Aperis tu manum tuam, et imples omne animal benedictione.

. Caro mea vere est cibus, et sanguis meus vere est potus: qui man

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un breuvage: celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. Alleluia.

PROSE.

OUEZ votre Sauveur,

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LOUEZ, Votre votre pasteur par vos hymnes et vos cantiques.

Faites, pour publier sa gloire, tous les efforts dont vous êtes capable mais, comme il est au-dessus de toute louange, jamais vous ne pourrez le louer autant qu'il le mérite.

Ce qui fait aujourd'hui particulièrement l'objet de notre culte, c'est le pain vivant et qui donne la vie.

C'est le même pain que nous savons que Jésus donna à ses apôtres dans le dernier repas qu'il fit avec

eux.

Ne mettons point de bornes à nos adorations, et melons des cantiques de louange aux transports de notre joie.

Car nous célébrons l'établissement de ce divin re

ducat meam carnem, et bibit meum sanguinem, in me manet, et ego in eo. Alleluia.

AUDA, Sion, Salvatorem, Lauda ducem et pasto

rem

In hymnis et canticis.
Quantum potes tan-
tum aude;
Quia major omni laude,
Nec laudare sufficis.

Laudis thema specia-
lis,

Panis vivus et vitalis
Hodie proponitur.

Quem in sacræ mensa cenæ, Turbæ fratrum duode

næ.

Datum non ambigitur. Sit laus plena, sit so

nora ;

Sit jucunda, sit decora Mentis jubilatio.

Dies enim solemnis agitur.

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In qua mensæ prima re- pas, où Dieu lui-même devient notre nourriture.

colitur.

Hujus institutio.

In hac mensa novi

regis,

C'est dans ce repas que
Jésus, Roi d'un peuple nou-

Novum Pascha novæ le- veau, fait succéder la På

gis

Phase vetus terminat.

Vetustatem novitas, Umbram fugat veritas, Noctem lux eliminat.

Quod in cœna Christus gessit, Faciendum hoc expressit

In sui memoriam.

Docti sacris institutis, Panem, vinum in salutis

Consecramus hostiam. Dogma datur christia

nis, Quod in carnem transit panis,

Et vinum in sanguinem. Quod non capis, quod

non vides,

Animosa firmat fides, Præter rerum ordinem.

Sub diversis specie

que de la nouvelle alliance à la Pâque ancienne et figurative.

Ce nouveau sacrement abolit les anciens, la vérité succède aux figures, et la lumière à l'obscurité.

Ce que Jésus-Christ a fait dans ce dernier repas, il nous a ordonné de le faire en mémoire de lui.

Instruits par Jésus-Christ même, nous conservons le pain et le vin, qui devien. nent la victime de notre salut.

C'est un dogme de foi reçu parmi les chrétiens, que le pain devient le corps de Jésus-Christ, et que le vin se change en son sang.

Ce mystère s'opère contre l'ordre de la nature, et passe nos sens et notre intelligence; mais une foi vive et animée nous affermit dans cette croyance.

Sous les apparences du

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pain et du vin, qui ne sub

- bus,

sistent plus, la foi nous fait Signis tantum, et non

apercevoir de précieuses réalités.

Elles renferment la chair

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rebus,

Latent res eximia. Caro cibus, sanguis potus:

Manet tamen Christus totus

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qui devient notre breuvage: Sub utraque specie.
en sorte néanmoins que Jé-
sus-Christ est tout entier
sous chaque espèce.

On peut rompre et diviser les espèces; mais Jésus

A sumente non con

cisus,

Christ n'est point divisé; Non confractus, non di celui qui le reçoit le reçoit tout entier.

Qu'il soit reçu de mille ou d'un seul, un seul reçoit autant que mille; tous s'en nourrissent, sans le consu

mer.

Les bons et les méchants le reçoivent, mais avec un sort bien différent; puisqu'il est la vie pour les uns, et la mort pour les autres.

Il est la vie des bons, et la mort des méchants; quelle différence pour les effets, dans une communion qui est la même à l'extérieur !

Si on rompt l'hostie; que votre foi ne soit point ébran

visus,

Integer accipitur.

Sumit unus, sumunt mille, Quantum isti, tantum

ille;

Nec sumptus consumi-
tur.
Sumunt boni, sumunt
mali,
Sorte tamen inæquali,
Vitæ vel interitus.

Mors est malis, vita
bonis ;

Vide paris sumptionis
Quam sit dispar exitus!

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Aujourd'hui et le jour de l'octave on dit trois fois la strophe

suivante.

Ecce panis Angelo

rum,
Factus cibus viatorum:
Vere panis filiorum,
Non mittendus canibus.
In figuris præsignatur,
Quum Isaac immolatur,
Agnus paschæ deputa

tur,
Datur manna patribus.

Bone pastor, panis

vere,
Jesu, nostri miserere :
Tu nos pasce, nos tuere;
Tu nos bona fac videre
In terra viventium.

Tu qui cuncta scis et
valės,

Voici le pain des Anges, qui est devenu la nourriture des hommes: c'est vraiment le pain des enfants, qui ne doit pas être jeté aux chiens.

L'immolation d'Isaac, le sacrifice de l'Agneau pascal, et la manne donnée aux Juifs dans le désert, ont été la figure de ce mystère adorable.

Bon Pasteur, pain véritable, Jésus, ayez pitié de nous soyez notre nourriture et notre soutien ; faitesnous jouir des véritables biens de la terre des vivants.

Vous dont la science et le pouvoir n'ont point de bor

Qui nos pascis hic mor- nes, Seigneur, qui nous

100.7,000

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tales, Tuos ibi commensales,

nourrissez de votre chair
dans cette vie, faites-nous

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