que vous ne l'aurez pas répandu inutilement pour moi. Faites-moi la grâce de m'en appliquer les mérites. Après l'Élévation et pendant le reste du Canon. 'EST maintenant, éternelle majesté, que nous vous Coffrons véritablement, et proprement la victime pure, sainte et sans tache, qu'il vous a plu de nous donner vous-même, et dont toutes les autres n'étaient que la figure. Oui, grand Dieu, je le crois fermement, il y a ici plus que tous les sacrifices d'Abel, d'Abraham et de Melchisédech. C'est la seule victime digne de vos autels, votre Fils lui-même et l'objet de vos éternelles complaisances. Je l'offre, Seigneur, à votre souveraine majesté, pour apaiser votre colère, vous rendre grâce et obtenir vos bénédictions. Etendez vos bénédictions sur les âmes des fidèles qui sont morts dans la paix de l'Église, et particulièrement sur celles de mes parents; accordez-leur, Seigneur, en vue des mérites de votre Fils, la délivrance entière de leurs peines. Daignez nous accorder aussi un jour cette grâce à nous-mêmes, Père infiniment bon, et faites-nous entrer en société avec les saints Apôtres, les saints Martyrs et tous les Saints, afin que nous puissions vous aimer et glorifier éternellement avec eux. Au PATER. Récitez-le avec le Prêtre. C'est la prière par excellence. A LIBERA NOS. [ous cherchons souvent le bonheur en cette vie Dieu. Vous n'accordez cette paix qu'à ceux qui vous aiment, et qui vivent dans l'accomplissement de votre loi. Aidez-moi, Seigneur, dans les combats que nie livrent sans cesse mes mauvaises inclinations, et faites-moi remporter sur elles une victoire qui peut seule assurer mon repos. A L'AGNUS DEI. GNEAU de Dieu, qui effacez les péchés du monde, vous, avec mon prochain et avec moi-même, en me rendant parfaitement humble et charitable. Communion spirituelle, quand on ne communie pas E ne suis pas digne, ô mon Sauveur, que vous en-‹ Jtriez en moi; dites seulement une parole, et mon âme sera guérie. Je désirerais recevoir la sainte eucharistie, à l'exemple des premiers chrétiens, toutes les fois que j'assiste à la messe; mais; si je n'osem'approcher de vous si souvent, souffrez, Seigneur, { que je vous reçoive d'esprit et de cœur, et que je m'unisse à vous par les liens de la foi, de la confiance et de la charité, Transformez-moi tellement en vous, que ce ne soit plus moi qui vive, mais que ce soit vous seul qui viviez en moi, par la conformité de mes pensées, de mes parcles et de mes actions avec celles dont vous avez donné l'exemple aux hommes, pendant tout le cours de votre vie mortelle. A la Post-Communion. Mooter pour moi, il est bien juste que je sois dis [ON divin Rédempteur, vous venez de vous im posé à m'immoler pour vous, et à vous rendre sacrifice pour sacrifice. Je renonce donc à ma propre vo lonté et à tout ce qui est contraire à votre loi; j'accepte avec résignation toutes les peines inséparables de cette vie, afin de mériter les joies ineffables que vous destinez dans l'autre à ceux qui auront persévéré dans votre service jusqu'à la mort. Disposez-vous, par un sentiment d'humilité et le repentir de vos fautes, à recevoir la bénédiction du Prètre; recevez-la à genoux et en faisant le signe de la croix. Au dernier Evangile. ERBE divin, qui avez daigné vous faire homme pour nous instruire par votre doctrine, et nous enseigner la véritable vertu par vos exemples, ne permettez jamais que je sois trompé par les illusions de l'impiété et de l'hérésie, ou séduit par les fausses maximes du monde. Après la Messe. vous remercie, ô mon Dieu, de la grâce que vous venez de me faire d'assister à la sainte messe. Je vous demandé pardon des fautes que j'ai commises pendant sa célébration, et je vous prie de m'accorder, par la vertu de ce sacrifice, tous les secours qui me sont nécessaires pour vous servir désormais avec la fidélité que je vous dois. Ainsi soit-il. VEPRES DU DIMANCHE. UOIQUE les Vêpres ne soient pas d'une obligation stricte, cependant les bons chrétiens se font un devoir d'y assister autant qu'ils le peuvent. Ce serait en effet une grande erreur de croire sanctifier le dimanche en assistant à une messe basse le matin, et de consacrer le reste de la journée aux jeux et aux divertissements. Rendons-nous donc encore à l'église l'après-midi pour prendre part aux prières des fidèles, et chanter les louanges de Dieu. Que le jour du dimanche soit véritablement pour nous le jour du Seigneur. |