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ne s'occupe que de soi, de sa personne; susceptibilité; dissimulation et excuse de ses fautes.... Hypocrisic ou fausse apparence de piété; modestie affectée.

PAR AVARICE. Avarice ou trop d'attache aux biens de la vie.... Trop d'inquiétude pour l'avenir.... Dureté à l'égard des pauvres, en ne leur faisant pas l'aumône selon son pouvoir....

PAR ENVIE. Envie ou déplaisir du bien d'autrui et joie du mal qui lui arrive. Jalousie du mérite d'autrui; refus de le reconnaître ou de lui donner des éloges, ou envie des récompenses qui lui sont dues.... Chagrin ou dépit de la préférence que l'on fait d'un autre ou de ses avantages.... Désir de le décrier ou de le supplanter.... Désir d'avoir ce qu'il possède à son préjudice.

PAR GOURMANDISE. Gourmandise ou excès et avidité dans le boire et dans le manger.... (Il faut dire aussi si on y a excité les autres.) Friandise ou recherche des choses les plus délicates.... Sensualité dans le boire et dans le manger aux repas, ou même hors des repas, en mangeant sans règle et sans besoin.... Manquement aux abstinences et aux jeûnes ordonnés par l'Église, ou manque d'y suppléer en cas de dispense légitime.

PAR COLÈRE. Mouvement de colère, d'humeur non réprimé.... Emportement, vivacité, impatience à laquelle on s'est laissé aller, sans se retenir.... Paroles injurieuses, querelles, coups et autres effets qui ont pu s'ensuivre.... Occasion donnée aux autres de s'emporter.... Sujets d'impatience donnés à ses parents ou à ses maîtres.

PAR PARESSE. Paresse ou négligence des choses qui sont de devoir, d'obligation.... Fainéantise ou amour de désœuvrement; aversion pour l'occupation; fuite du travail, surtout de celui de son état.... Noncha

T

lance ou manque de soin, d'ordre, de propreté, en laissant toutes choses à l'abandon.... Oisiveté ou perte de temps, en ne faisant pas un bon emploi du temps, en négligeant de s'appliquer à ses devoirs.... Indolence au lit, en donnant trop de temps au sommeil,... Négligence ou inattention et défaut d'exactitude, pour s'instruire des devoirs de son état, et les remplir.

PAR LUXURE. Occasions; curiosité; mauvais livres ; mauvaises compagnies; liaisons pernicieuses; assemblées dangereuses; jeux indécents. (Il faut dire si l'on s'est exposé à l'occasion de pécher ou si on l'a donnée aux autres.)

Pensées, désirs, paroles ou entretiens, chansons. regards, actions, modes, ajustements et manières immodestes; libertés, complaisances, familiarités contraires à la décence.

4o Il faut dire si les pensées, etc., ont duré longtemps, quelles mauvaises impressions elles ont faites en nous, et si c'était dans un lien saint.

2o Il faut en cette matière s'exprimer le plus modestement qu'il se peut, et demander dans le doute les explications nécessaires pour faire une accusation entière.

5° Il faut déclarer les circonstances qui changent ou qui augmentent le péché; bien examiner ce qui est volontaire et ce qui ne l'est pas, ce qui est avoué et réfléchi, ou ce qui est de pure négligence, de goût et de complaisance; le nombre des fautes, le temps que l'habitude a duré, l'occasion qu'on y a donnée, à l'égard de qui l'on a péché ou désiré de pécher, sans toutefois être obligé à nommer personne.

PRIÈRE APRÈS L'EXAMEN.

E vous rends grâce, ô mon Dieu, de ce que vous m'avez fait connaître mes péchés. Mais de quoi me servira d'avoir connu mon iniquité, si je ne m'en relève pas! Et comment m'en relè verai-je sans un nouveau secours de votre grâce. Donnez-le moi, ô mon Dieu, et achevez en moi ce que vous avez commencé. Pardonnez-moi ces péchés dont je me reconnais coupable devant vous; pardonnez-moi ceux que je ne connais pas; pardonnez-les moi à cause de votre miséricorde, et en vue des mérites de J.-C. votre fils.

APPR

RÈGLES POUR LA CONFESSION.

PPROCHEZ du confessionnal avec les sentiments d'humilité et de repentir qui conviennent à un pécheur, au moment où il comparaît devant le tribunal de Dieu, pour avouer ses crimes et en solliciter la rémission. Mettez-vous à genoux. Faites le signe de la croix, dès que le prêtre se tourne vers vous, et demandezlui sa bénédiction en ces termes : BÉNISSEZ-MOI, MON PÈRE, PARCE QUE J'AI PÉCHÉ. Inclinez la tête pendant qu'il vous adresse ces paroles: DOMINUS SIT IN CORDE TUO ET IN LABIIS TUIS, UT DIGNE ET INTEGRE CONFITEARIS PECCATA TUA, IN NOMINE PATRIS.... Récitez le CONFITEOR, soit en latin, soit en français, jusqu'au MEA CULPA exclusivement. Dites ensuite : 4° depuis quel temps vous n'avez pas été à confesse; 2o si vous avez reçu l'absolution; 3° accompli votre pénitence; 4o fait votre première communion, ou la dernière communion pascale; puis déclarez vos pé. chés clairement, avec simplicité et une entière confiance en votre confesseur, que vous devez regarder comme un père spirituel, un juge équitable, un médecin expérimenté et un confident discret.

Ne racontez pas vos fautes comme une histoire; dites en les énonçant ; JE M'ACCUSE, MON PÈRE. Après avoir terminé l'accusation des fautes que vous aurez reconnues daus votre examen, dites: JE M'ACCUSE EN GENERAL DE TOUS LES PÉCHES DONT DIEU ME CONNAIT COUPABLE; J LUI EN DEMANDE TRÈS-HUMBLEMENT PARDON, ET A VOUS, MON PÈRE, PÉNITENCE ET ABSOLU

TION.

Si le prêtre craint que votre confession ne soit pas suffisante, il vous interrogera. Répondez ingénument à ses questions, et quand vous y aurez pleinement satisfait, dites en vous frappant légèrement la poitrine: MEA CULPA et le reste du CONFITEOR. Inclinez-vous et implorez intérieurement la miséricorde de Dieu pendant que le prêtre dit le MISereatur tui et l'INDULGENTIAM. Écoutez ensuite bien attentivement les observations qu'il vous fera, les conseils qu'il vous don nera, et priez le Seigneur de vous accorder la grâce d'en profiter, pour votre tranquilité en ce monde, et votre salut dans l'autre. Si vous n'êtes point jugé assez contrit, assez revenu de vos égarements, pour mériter l'absolution, souffrez sans murmures qu'elle vous soit différée. Elle ne serait point ratifiée dans le ciel, sí vous la receviez avec un cœur attaché au péché mortel. Si le confesseur, au contraire, vous trouve suffisamment disposé pour vous absoudre, produisez l'acte de contrition suivant, pendant qu'il prononce sur vous, la main levée, la sentence d'absolution : MON DIEU, JE SUIS FACHÉ DE TOUT MON COEUR DE VOUS AVOIR OFFENSE, PARCE QUE LE PÈCHẺ VOUS DÉPLAÎT; JE FAIS UN FERME PROPOS DE N'Y PLUS RETOMBER, MOYENNANT VOTRE SAINTE GRACE, QUE JE VOUS DEMANDE PAR LES MÉRITES DE MON SAUVEUR JÉSUS-CHRIST.

Retirez-vous en paix du confessional. Continuez de Vous recueillir; priez pendant quelques instants avant

de reprendre vos occupations ordinaires, et accómplissez, le plus tôt possible, la pénitence qui vous aura été enjointe.

PRIÈRE APRÈS LA CONFESSION, QUAND ON N'A PAS BECC L'ABSOLUTION.

U'IL est triste, Seigneur, qu'il est douloureux pour moi d'avoir un juste sujet de craindre que je ne sois encore votre ennemi! Je ne laisse pas de souscrire à la sentence de votre ministre. Je m'en humilie profondément devant vous. Inspirez-moi de l'horreur pour le péché qui me sépare de vous; ne souffrez pas que cette affligeante séparation subsiste long-temps. Faites qu'une conversion sincère me conduise bientôt à une parfaite réconciliation

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PRIÈRE APRÈS L'ABSOLUTION.

SEBAIS-JE me le persuader, ô mon Dieu, que de criminel que j'étais, il n'y a qu'un moment, me Voici maintenant, par la grâce du sacrement, justifié et entièrement lavé de mes taches? Oui, Dieu de bonté, je viens d'être absous, et cette sentence de miséricorde me remet dans vos bʊnnes grâces. C'est l'effet du sang précieux que vous avez répandu pour moi, aimable Rédempteur des hommes. C'est à vos plaies sacrées, dont la vertu a gnéri les miennes, que je dois ma réconciliation et mon salut. Que votre nom en soit éternellement béni. Quoi! pour les supplices de l'enfer, auxquels j'étais justement condamné, vous voulez bien vous contenter d'une satisfaction légère, pardonner tout, oublier tout? Ah! Seigneur, il faut ètre ce que vous êtes, un Dieu plein de douceur et de miséricorde, pour en user ainsi avec de si misérables créatures. Mais comment vous en témoigner ma reconnaissance? Le moins que je puisse faire, ô divin Réparateur de mon âme, c'est d'exalter sans cesse

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