Cours de littérature, d'histoire et de philosophie: Extraits de nos meilleurs ouvrages, Band 2Bossange et Masson, 1814 |
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... pensée : la république des lettres remplaça le despotisme d'Aristote .. Le siècle de François Ier . avoit vu renaître tous les arts , celui de Louis XIV les porta à leur perfection . L'éloquence sous Louis XIV prit un essor aussi haut ...
... pensée : la république des lettres remplaça le despotisme d'Aristote .. Le siècle de François Ier . avoit vu renaître tous les arts , celui de Louis XIV les porta à leur perfection . L'éloquence sous Louis XIV prit un essor aussi haut ...
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... pensée n'est - elle pas tous les jours la cause ? Mais laissons là les crimes , et ne parlons que des désordres qu'une telle situation enfante . Il faut haïr ceux qui nous empêchent d'aimer ; il le faut , c'est la nature elle - même qui ...
... pensée n'est - elle pas tous les jours la cause ? Mais laissons là les crimes , et ne parlons que des désordres qu'une telle situation enfante . Il faut haïr ceux qui nous empêchent d'aimer ; il le faut , c'est la nature elle - même qui ...
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... pensée solitaire et profonde n'a vécu qu'avec elle - même . Léibnitz ne peut sentir de bornes qui le resserrent ; il embrasse tout ce que l'esprit humain peut penser ; mais le plus grand nombre s'empare d'un objet auquel il s'attache et ...
... pensée solitaire et profonde n'a vécu qu'avec elle - même . Léibnitz ne peut sentir de bornes qui le resserrent ; il embrasse tout ce que l'esprit humain peut penser ; mais le plus grand nombre s'empare d'un objet auquel il s'attache et ...
Seite 97
... pensée se perdoit dans la longueur des mots et sous la plénitude des désinences . On est tenté de croire qu'en espagnol la conversation n'a plus de familiarité , l'amitié plus d'épanchement , le com- merce de la vie plus de liberté , et ...
... pensée se perdoit dans la longueur des mots et sous la plénitude des désinences . On est tenté de croire qu'en espagnol la conversation n'a plus de familiarité , l'amitié plus d'épanchement , le com- merce de la vie plus de liberté , et ...
Seite 104
... pensée en épurant la prose angloise . Cette foible aurore se perdit tout à coup dans l'éclat du siècle de Louis XIV ; les beaux jours de la France étoient arrivés . Il y eut , pour cela , un admirable concours de cir- constances . Les ...
... pensée en épurant la prose angloise . Cette foible aurore se perdit tout à coup dans l'éclat du siècle de Louis XIV ; les beaux jours de la France étoient arrivés . Il y eut , pour cela , un admirable concours de cir- constances . Les ...
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Seite 196 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je! mon père y tient l'urne fatale , Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Seite 444 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Seite 201 - Saper ses fondements encor mal assurés ! Et, si ce n'est assez de toute l'Italie, Que l'Orient contre elle à l'Occident s'allie ; Que cent peuples unis des bouts de l'univers Passent pour la détruire et les monts et les mers...
Seite 206 - Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers : Et, de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. Ah ! s'ils ont pu choisir pour leur libérateur Spartacus, un esclave, un vil gladiateur ; S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent ; De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux, Qui voit jusqu'à Cyrus remonter ses aïeux? Que dis-je ? en quel état croyez-vous la surprendre? Vide...
Seite 205 - Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l'effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l'Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours?
Seite 384 - Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité" Qu'on prise sa candeur et sa civilité; Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincère : On le veut, j'y souscris, et suis prêt à me taire.
Seite 149 - Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu'au fond de nos cœurs notre sang s'est glacé; Des coursiers attentifs le crin s'est hérissé. Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi 1 des flots d'écume, un monstre furieux.
Seite 201 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore...
Seite 214 - J'eus soin de vous nommer, par un contraire choix, Des gouverneurs que Rome honorait de sa voix: Je fus sourde à la brigue, et crus la renommée; J'appelai de l'exil, je tirai de l'armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus, Qui depuis .... Rome alors estimait leurs vertus.
Seite 87 - La véritable éloquence suppose l'exercice du génie et la culture de l'esprit. Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n'est qu'un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes, les organes souples et l'imagination prompte. Ces hommes sentent vivement, s'affectent de même, le marquent fortement au dehors; et, par une impression purement mécanique, ils transmettent aux autres leur enthousiasme et leurs affections.