Mémoires inédits de madame la comtesse de Genlis: sur le dix-huitième siècle et la révolution françoise, depuis 1756 jusqu'à nos jours ...Ladvocat, 1825 |
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Seite 244 - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner . Tous deux également nous portons des couronnes; Mais roi , je les reçois ; poëte, tu les donnes.
Seite 171 - Le genre humain, tel qu'il est, ne peut subsister, à moins qu'il n'y ait une infinité d'hommes utiles qui ne possèdent rien du tout : car, certainement, un homme à son aise ne quittera pas sa terre pour venir labourer la vôtre; et, si vous avez besoin d'une paire de souliers, ce ne sera pas un maître des requêtes qui vous la fera. L'égalité est donc à la fois la chose la plus naturelle et en même temps la plus chimérique.
Seite 244 - Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, T'asservit les esprits dont je n'ai que les corps. Elle t'en rend le maître et te sait introduire Où le plus fier tyran ne peut avoir d'empire.
Seite 245 - L'Académie est comme un vrai chapitre. Chacun à part promet d'y faire bien, Mais tous ensemble ils ne tiennent plus rien...
Seite 167 - Je ne sais pas en quel sens il peut » être vrai que nous jouissons des mêmes » qualités d'esprit et de corps. Il ya, entre » les hommes, une inégalité originelle à laquelle » rien ne peut remédier; il faut qu'elle dure » éternellement; et tout ce qu'on peut ob» tenir de la meilleure législation, ce n'est » pas de la détruire, c'est d'en empêcher les
Seite 246 - Cet esprit à la fois original et naturel , et aussi simple que transcendant , semblait fait pour être le symbole , l'image vivante du goût. Ce fut de lui que son siècle apprit à cribler, si j'ose le dire , et à purger la langue écrite des impuretés de la langue usuelle, et à trier, non-seulement ce qui convenait au langage de la satire et de la comédie, mais au langage de la haute éloquence, mais au style plus tempéré de la saine philosophie. Les premières des Provinciales furent...
Seite 367 - Leurs énormes paniers formoient un riche espalier, artistement couvert de fleurs ; de perles , d'argent, d'or, de paillons de couleur et de pierreries. L'effet de toutes ces brillantes parures réunies ne peut se décrire. On portoit alors non-seulement des fleurs , mais des fruits , des cerises , des groseilles , des fraises avec leurs fleurs , etc.
Seite 244 - Éclate par soi-même, et moi par ma grandeur. Si du côté des dieux, je cherche l'avantage, Ronsard est leur mignon, et je suis leur image. Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, Te soumet les esprits dont je n'ai que les corps; Elle t'en rend le maître, et te fait introduire Où le plus fier tyran n'a jamais eu d'empire; Elle amollit les cœurs, et soumet la beauté.
Seite 331 - Si ces feux étoient plus dispendieux qu'utiles, du moins c' étoit une belle enseigne de magnificence et un signe éclatant d'hospitalité , qui étonnoit les étrangers, qui donnoit à la ville un air pour aller à Longchamps. Madame de **** , une veille de Longchamps, sachant que M. le vicomte de V*** en avoit deux, lui en fit demander une; il avoit disposé de l'une et de l'autre; mais, sur-le-champ, il en fit acheter une...
Seite 321 - ... C'est qu'alors, en mariant ses enfans, on vouloit les garder chez soi au moins cinq ou six' ans , afin de les produire et de les guider dans le monde, et que les jeunes mariés se contentoient chez leurs parens d'une seule grande chambre. Lorsque l'un d'eux étoit malade, l'autre le gardoit et couchoit dans sa chambre, sur un lit de sangle ou sur un canapé. Quand la femme étoit en couche , on cédoit au mari le petit logement d'un valet de chambre , dans lequel il passoit un mois ou six semaines....