Philosophie. Logique, Band 2

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Charles Douniol, 1868
 

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Seite 348 - Cette doctrine pourra sembler paradoxale sans doute, et même ridicule, parce que l'opinion environnante en impose ; mais attendez que l'affinité naturelle de la religion et de la science les réunisse dans la tête d'un seul homme de génie : l'apparition de cet homme ne saurait être éloignée ; et peut-être même existe-t-il déjà. Celui-là sera fameux, et mettra fin au...
Seite 363 - mathématiques, on ne pénètre point « au fond de la philosophie ; sans la « philosophie, on ne pénètre point au « fond des mathématiques; sans les deux « on ne pénètre au fond de rien.
Seite 319 - Une vie bien ordonnée enfin , consacrerait tout son automne, tout l'autonne de la vie, à Dieu surtout, à l'amour pur qui vient de Dieu, à la charité pour les hommes , au côté substantiel de la science , aux espérances précises du ciel , au recueillement vrai en Dieu, c'est-à-dire à cet unique travail que l'oracle imposait à Socrate dans sa prison, pendant les quelques jours qui le séparaient de la mort, lorsqu'il lui dit ce mot que nous ne savons pas traduire : A> faites plus que de...
Seite 326 - Dieu, unité parfaite, que je ne puis égaler ni comprendre par la multiplicité, quelle qu'elle soit, de mes pensées, et au contraire dont je m'éloigne d'autant plus que je multiplie mes pensées ; je vous en demande une, si vous le voulez...
Seite 347 - C'est ajouter encore à cette immense et profonde parole deux mots que Leibniz ne désavouera pas et dire :
Seite 184 - Mais, sans parler des sensations de la vue sur lesquelles on dispute encore, celles du toucher ont la singulière, l'étonnante propriété de nous manifester des existences distinctes de la nôtre, et dont les qualités n'ont aucune analogie avec ce qui se passe en nous. Si je viens à presser un corps dur, je suis intérieurement modifié d'une certaine manière ; je change d'état : voilà la sensation. Mais en même temps que je change d'état, j'ai la conception subite d'une chose étendue et...
Seite 154 - Ainsi ce qui paraît le plus à nous, et être le fond de nousmêmes, je veux dire notre raison, est ce qui nous est le moins propre, et qu'on doit croire le plus emprunté. Nous recevons sans cesse et à tout moment une raison supérieure à nous, comme nous respirons sans cesse l'air, qui est un corps étranger, ou comme nous voyons sans cesse tous les objets voisins de nous à la lumière du soleil, dont les rayons sont...
Seite 153 - Oh ! que l'esprit de l'homme est grand ! il porte en lui de quoi s'étonner et se surpasser infiniment luimême : ses idées sont universelles, éternelles et immuables.
Seite 153 - L'un donne, l'autre reçoit; l'un manque, l'autre supplée; l'un se trompe, l'autre corrige; l'un va de travers par sa pente, l'autre le redresse.
Seite 394 - Il faut d'abord la voir voguer comme un navire et louvoyer sur l'écliptique, en roulant sur son axe, et courant autour de ce centre glorieux d'où lui viennent la lumière et la vie. Il faut voir sa petitesse relative, connaître sa jeunesse, et savoir qu'elle mourra. Nous avons parmi les planètes une planète morte, les autres mourront aussi. Nous voyons parmi les étoiles s'éteindre des soleils ; le nôtre s'éteindra aussi.

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