Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes |
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ainſi animaux arts auſſi avant avantages avoient avoit beſoin Bête bonheur c'eſt Chefs chercher choſes Citoyens commune conſtitution contraire Corps côté d'abord d'en différence dire doit donner effet égaux Enfans enfin eſpéce eſt établie état étoient étoit eût facile fans femelle femme foible font force fort forte général gens Gouvernement guéres hommes humaine idées jours juger juſqu'à l'amour l'autre l'eſprit l'état l'état de Nature l'homme l'inégalité l'un liberté lieu Loix longtems lui-même main maniére maux ment mieux montrer moyens n'en n'eſt n'ont Nature naturelle néceſſaire nombre nourrir nouvelle parler particuliers paſſions peine périr petits Peuples peut-être pieds porte pouvoir premier premiére presque progrès propre puiſſe qu'à qu'un raiſon regarder rien s'en s'il ſans Sauvage ſens ſeroit ſes ſeul ſeule Société ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſur tems terre tion tirer trouve vertu vivre voit
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Seite 31 - ... ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à telle bête.
Seite 95 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardezvous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne!
Seite 96 - ... car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain : il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature.
Seite 117 - ... Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes...
Seite 6 - La religion nous ordonne de croire que, Dieu lui-même ayant tiré les hommes de l'état de nature immédiatement après la création, ils sont inégaux parce qu'il a voulu qu'ils le fussent...
Seite 63 - II paroît d'abord que les hommes dans cet état , n'ayant entre eux aucune sorte de relation morale ni de devoirs connus , ne pouvoient être ni bons ni méchans , et n'avoient ni vices ni vertus, à moins que , prenant ces mots dans un sens physique, on n'appelle vices dans l'individu les qualités qui peuvent nuire à sa propre conservation , et vertus celles qui peuvent y contribuer; auquel cas il...
Seite 75 - ... c'est elle qui, au lieu de cette maxime sublime de justice raisonnée, Fais à autrui comme tu veux qu'on te fasse, inspire à tous les hommes cette autre maxime de bonté naturelle, bien moins parfaite, mais plus utile peut-être, que la précédente : Fais ton bien avec le moindre mal d
Seite liv - Semblable à la statue de Glaucus, que le temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce, l'âme humaine, altérée au sein de la société par mille causes sans cesse renaissantes, par l'acquisition d'une multitude de connaissances et d'erreurs, par les changements arrivés à la constitution des corps, et par le choc continuel des passions, a pour ainsi dire changé...
Seite 12 - ... un animal moins fort que les uns, moins agile que les autres, mais, à tout prendre, organisé le plus avantageusement de tous. Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repas ; et voilà ses besoins satisfaits.
Seite 124 - C'est le seul travail qui, donnant droit au cultivateur sur le produit de la terre qu'il a labourée, lui en donne par conséquent sur le fonds, au moins jusqu'à la récolte, et ainsi d'année en année ; ce qui, faisant une possession continue, se transforme aisément en propriété.