Discours sur l'origine & les fondements de l'inégalité parmi les hommesChez Marc Michel Rey., 1755 - 299 Seiten |
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... perir ou fouffrir tout E- tre fenfible & principalement nos fem- blables . C'eft du concours & de la combinaison que nôtre esprit est en é- tat de faire de ces deux Principes , fans qu'il foit néceffaire d'y faire entrer celui de la ...
... perir ou fouffrir tout E- tre fenfible & principalement nos fem- blables . C'eft du concours & de la combinaison que nôtre esprit est en é- tat de faire de ces deux Principes , fans qu'il foit néceffaire d'y faire entrer celui de la ...
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... périr tous les autres ; dif- ferente en cela de nos fociétés , où l'état , en rendant les Enfans onéreux aux Péres , les tue indiftinctement avant leur naiffance . Le corps de l'homme fauvage étant le feul inftrument qu'il connoiffe ...
... périr tous les autres ; dif- ferente en cela de nos fociétés , où l'état , en rendant les Enfans onéreux aux Péres , les tue indiftinctement avant leur naiffance . Le corps de l'homme fauvage étant le feul inftrument qu'il connoiffe ...
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... périr , l'enfant rifque fort de périr avec elle ; mais ce dan- ger ger eft commun à cent autres efpéces , dont " DISCOUR S. 19.
... périr , l'enfant rifque fort de périr avec elle ; mais ce dan- ger ger eft commun à cent autres efpéces , dont " DISCOUR S. 19.
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... périr les habitans par milliers ; en un mot , fi vous réuniffez les dangers que toutes ces caufes affemblent continuellement fur nos têtes , vous fentirez combien la Nature nous fait payer cher le mépris que nous avons fait de fes ...
... périr les habitans par milliers ; en un mot , fi vous réuniffez les dangers que toutes ces caufes affemblent continuellement fur nos têtes , vous fentirez combien la Nature nous fait payer cher le mépris que nous avons fait de fes ...
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... périr de Soldats que n'en moiffonne le fer ennemi ; C'est encore un calcul non moins étonnant que celui des hommes que la mer engloutit tous les ans , foit par la faim , foit par le fcorbut , foit par les Pyrates , foit par le feu ...
... périr de Soldats que n'en moiffonne le fer ennemi ; C'est encore un calcul non moins étonnant que celui des hommes que la mer engloutit tous les ans , foit par la faim , foit par le fcorbut , foit par les Pyrates , foit par le feu ...
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affés aifé ainfi alimens animaux auffi auroit avoient avoit ayent befoin Bête c'eft c'eſt caufe chofes Citoyens conféquent confervation confidérer conftitution connoiffances connoître diftinguer diverfes efpéce efprit Enfans eſt état étoient étoit euffent fageffe fages falut fans ceffe faudroit favoir fe font fe paffer fecours felon femblables femble femelle fenfible fens fentiment feroit fervir feul fien fimple foible foient foin foit fonger force forte fouffre fous fouvent Frugivores fubfiftance fuivant fujet funeftes fuppofer furtout Genre-humain hommes Hottentots idées J'aurois jufqu'à l'autre l'efpéce humaine l'efprit l'état de Nature l'homme Sauvage l'inégalité l'ufage laiffer Loix longtems lumiéres Magiftrats mâle maniére de vivre maux ment mifére n'eft n'eſt n'eût naiffance Natu naturelle néceffaire obfervations Otanés paffions perfonne Peuples Philofophes plufieurs plûtôt Pongos pourroit pouvoir premiére proye puiffe raifon refpect refte richeffe Société tems tion toûjours toyens ufage دو دو رو وو دو وو وو وو
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Seite 31 - ... ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à telle bête.
Seite 95 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardezvous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne!
Seite 96 - ... car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain : il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature.
Seite 117 - ... Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes...
Seite 6 - La religion nous ordonne de croire que, Dieu lui-même ayant tiré les hommes de l'état de nature immédiatement après la création, ils sont inégaux parce qu'il a voulu qu'ils le fussent...
Seite 63 - II paroît d'abord que les hommes dans cet état , n'ayant entre eux aucune sorte de relation morale ni de devoirs connus , ne pouvoient être ni bons ni méchans , et n'avoient ni vices ni vertus, à moins que , prenant ces mots dans un sens physique, on n'appelle vices dans l'individu les qualités qui peuvent nuire à sa propre conservation , et vertus celles qui peuvent y contribuer; auquel cas il...
Seite 75 - ... c'est elle qui, au lieu de cette maxime sublime de justice raisonnée, Fais à autrui comme tu veux qu'on te fasse, inspire à tous les hommes cette autre maxime de bonté naturelle, bien moins parfaite, mais plus utile peut-être, que la précédente : Fais ton bien avec le moindre mal d
Seite liv - Semblable à la statue de Glaucus, que le temps, la mer et les orages avaient tellement défigurée qu'elle ressemblait moins à un dieu qu'à une bête féroce, l'âme humaine, altérée au sein de la société par mille causes sans cesse renaissantes, par l'acquisition d'une multitude de connaissances et d'erreurs, par les changements arrivés à la constitution des corps, et par le choc continuel des passions, a pour ainsi dire changé...
Seite 12 - ... un animal moins fort que les uns, moins agile que les autres, mais, à tout prendre, organisé le plus avantageusement de tous. Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repas ; et voilà ses besoins satisfaits.
Seite 124 - C'est le seul travail qui, donnant droit au cultivateur sur le produit de la terre qu'il a labourée, lui en donne par conséquent sur le fonds, au moins jusqu'à la récolte, et ainsi d'année en année ; ce qui, faisant une possession continue, se transforme aisément en propriété.