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On le portera encore à implorer la protection de son ange gardien, de son patron, et de tous les saints et saintes qui règnent avec Jésus-Christ, et surtout on lui fera réitérer souvent des actes de foi, d'espérance, de charité, et de contrition, qui sont les plus nécessaires dans ces derniers moments.

Pour l'y engager plus efficacement, on lui rappellera que les souverains Pontifes ont accordé de grandes indulgences pour ces derniers moments, à ceux qui produiront ces actes.

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Dieu n'abandonne pas ceux qu'il aime, mon cher frère (ou ma chère sœur); l'Eglise animée de son Esprit, fait particulièrement éclater sa tendresse pour ses enfants dans leurs infirmités : vous allez en recevoir une preuve bien consolante dans le sacrement qui va vous être administré.

Ranimez votre confiance en la miséricorde de Dieu. Voici un remède souverain pour effacer jusqu'au reste des péchés de votre vie passée, pour vous fortifier contre les attaques du démon, pour soutenir votre patience dans les douleurs et vous procurer le précieux don de la persévérance qui

vous assurera un bonheur éternel. Il a même une vertu surnaturelle pour vous rendre la santé du corps, si Dieu la juge avantageuse au salut de votre âme; mais pour le recevoir dignement et avec fruit, espérez au Seigneur et dans sa bonté; présentez-lui les mérites et le sang de son Fils qui vont Vous être appliqués; concevez un regret sincère de vos péchés passés; à chaque onction que nous vous ferons; détestez l'abus que vous avez fait de vos sens ; mêlez avec l'huile sainte, que nous allons vous appliquer, les larmes d'un coeur contrit et humilié c'est le sacrifice le plus agréable que vous puissiez lui offrir, et le Prophète assure qu'il ne sera point rejeté.

Deinde conversus ad astantes dicel sacerdos : Vous voyez en quel état est ce malade, et le besoin qu'il de vos prières; unissez-les aux nôtres et à celles de l'Eglise, afin de lui obtenir les grâces dont il a besoin, et pensez à vivre comme vous voudriez avoir vécu quand on vous administrera ce dernier sacrement.

Exhortation au malade après l'extrême

onction.

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Ad extremum sacerdos, pro personæ qualitate, salutaria monita breviter præbere poterit, quibus infirmus ad moriendum in Domino confirmetur, et ad fugandas dæmonum tentationes roboretur.

Deinde sacerdos crucem offerat infirmo deosculandam, moneatque ut illam frequenter aspiciat tanquam signum redemptionis nostræ, et pro sua pletate deosculetur et amplectatur, eamdemque crucem coram eo linquat cum aqua benedicta.

re

ORDO ET MODUS COMMUNICANDI INDULGENTIAM: PLENARIAM MORIENTIBUS (1).

Benedictio in articulo mortis cum soleut

impertiri post sacramenta pœnitentiæ, Eucharistiæ et extremæ unctionis illis infirmis qui vel petierint, dum sana mente et integris. sensibus erunt, seu verisimiliter petiissent, vel dederint signa contritionis; impertienda iisdem est, etiamsi linguæ cæterorumque sensuum usu sint destituti, aut in delirium vel amentiam inciderint; excommunicatis. vero, impænitentibus, et qui in manifesto peccato mortali moriuntur, est omnino deneganda. Sacerdos qui obtinuerit a superiore prædictam facultatem, ingrediendo cubiculum ubi jacet infirmus, dicat: Pax hule domui, etc., ac deinde ægrotum, cubiculum et circumstantes aqua benedicta aspergat, dicendo antiphonam Asperges, etc.

Quod si ægrotus voluerit confiteri, sacerdos audiat illum et absolvat. Si confessionem non petat, excitet illum ad eliciendum actum contritionis; de hujus benedictionis efficacia ac virtute, si tempus ferat, breviter admoneat; tum exhortetur ut nomen Jesus ore, si possit, sin minus corde, devote invocet, ut morbi incommoda ac dolores in ante actæ vitæ expiationem libenter perferat, Deoque se paratum offerat ad ultro acceptandum quidquid ei placuerit, et mortem ipsam patienter obeundam in satisfactionem pœnarum, quas peccando promeruit, tum piis ipsum verbis consoletur, in spem erigens fore ut ex divine munificentiæ largitate pœnarum remissionem, el vitam sit consecuturus æternam, hoc vel alio simili modo.

Vous avez enfin reçu, mon cher frère (ou ma chère sceur), tous les secours que vous attendiez du Seigneur, par le ministère de l'Eglise; il ne vous reste plus maintenant qu'à persévérer jusqu'à la fin dans l'heureux état où il vous a mis. Suppliez-le de vouloir bien ajouter cette dernière faveur à toutes celles dont il vous a comblé. Vous êtes, mon Dieu, le protecteur de ma vie, devez-vous lui dire avec le Prophète; mon cœur a mis en vous sa confiance; Exhortation. Voici, mon cher frère (ou e vous éloignez pas de votre serviteur : faites ma chère sœur), une nouvelle faveur que

N. B. Sacerdotes non possunt hanc applicare moribundis Indulgentiam, nisi post obtentam ab Episcopo facultatem.

l'Eglise ajoute à toutes celles que vous avez déjà reçues du Seigneur : c'est une Indulgence plénière, que je vais vous appliquer en son nom et par son autorité. Nous ne pouvons trop remercier Jésus-Christ, notre aimable Sauveur, de nous avoir laissé dans les indulgences un moyen de suppléer. à la faiblesse de nos satisfactions, et de nous acquitter envers la justice de son père, Peut-être, mon cher frère (ou ma chère sœur). Ates-vous plus redevable à cette divine justice que le serviteur de l'Evangile, lequel devait à son maître dix mille talents: c'est pourquoi la grâce de l'indulgence que je vous présente, vous est extrêmement nécessaie. Mais pour en obtenir l'effet, il faut remplir les conditions auxquelles notre saint Père la Pape l'a attachée, et qui sont, d'étre véritablement repentant de ses péchés, de se confesser et de communier, si on peut le faire; d'invoquer souvent de bouche, si on le peut, ou au moins de cœur, le saint nom de Jésus, de prendre en esprit de pénitence les incommodités et les douleurs de la maladie, et d'accepter avec une humble soumission la mort, s'il plait au Seigneur de l'envoyer.

Excitez-vous donc de nouveau à la contrition de vos fautes: témoignez à Dieu le plus vif regret de l'avoir tant offensé. Offrez-lui en satisfaction, avec ce que vous souffrez maintenant, ce qu'a souffert Jésus-Christ durant le cours de sa vie et de sa passion. Touché de l'extrême bonté et de la prodigieuse clémence dont il use en ce moment à votre égard, livrez-vous aux transports de la plus ardente charité, et ne cessez de bénir son saint nom. Persuadé qu'il n'a sur vous que des pensées de paix et de salut, abandonnez-vous à sa volonté, lui disant avec le prophète Mon cœur est prêt, 6 mon Dieu, il est prêt à tout faites de moi ce qui sera bon et agréable à vos yeux : j'accepte tout de votre main paternelle, pourvu que vous me fassiez miséricorde.

Si ægrotum quia nempe sensuum usu destitutus videtur, ita alloqui non liceat, saltem ei, si tempus sinat, sequentes actus erunt suggerendi, his vel aliis verbis:

J'ai à vous faire, mon cher frère (ou ma chère sœur), l'application d'une indulgence plénière; pour la gagner, dites de cœur ce que je vais dire de bouche.

Mon Dieu, j'ai un extrême regret de vous. avoir offensé, parce que vous êtes infiniment bon.

J'accepte, Seigneur, pour l'expiation de mes fautes, toutes les peines que j'endure, et toutes celles qu'il vous plaira d'y ajouter.

Je remets ma vie entre vos mains, ô Dieu de vérité; car c'est vous qui m'avez racheté et à qui j'appartiens.

Ne méprisez pas, Seigneur votre ouvrage : tendez-moi la main et me soutenez. Jésus, soyez-moi Jésus, et sauvez-moi.

Postea dicet sacerdos :

3. Adjutorium nostrum in nomine Domini,
. Qui fecit cœlum et terrani.

Ant. Ne reminiscaris, Domine, delicta famul;

tui (vel ancillæ tuæ), neque vindictam sumas de peccatis ejus.

Kyrie, eleison; Christe, eleison; Kyrie, eleison, Pater noster, etc.

. Et ne nos inducas in tentationem ; R. Sed libera nos a malo.

. Salvum fac fervum tuum (vel Salvam fac ancillam tuam),

R. Deus meus, sperantem in te.

.

. Domine, exaudi orationem meam ;

. Et clamor meus ad te venial.
Dominus vobiscum;

R. Et cum spiritu tuo.

OKEMUS. Clementissime Deus, pater misericordiarum et Deus totius consolationis, quj neminem vis perire in te credentem atque sperantem, secundum multitudiuem miserationum tuarum respice propitius famulum tuum N., quem (vel famulam tuam N., quam)tibi vera fides et spes Christiana commendant; visita eum (vel cam) in salutari tuo, et per Unigeniti tui passionem et mortem omnium ei delictorum suorum remissionem et veniam clementer indulge, ut ejus anima in hora exitus sui te judicem propitiatum inveniat, et in sanguine ejus dem Filii tui ab omni macula abluta transire ad vitam mereatur perpetuam ; Per eumdem Christum Dominum nostrum. R. Amen.

Tum dicto ab uno e clericis adstantibus, Confiteor, etc., sacerdos dicat, Misereatur, etc.; deinde :

Dominus noster Jesus Christus Filius Dei vivi, qui beato Petro apostolo suo dedit protestatem ligandi atque solvendi, per suam piissimam misericordiam recipiat confessionem tuam, et restituat tibi stolam primam quam in baptismate recepisti ; et ego facultate mihi ab Apostolica Sede tributa, Indulgentiam plenariam et remissionem omnium pecatorum tibi concedo, in nomine Patris, etc.

Per sacrosancta humanæ reparationis mysteria remittat tibi omnipotens Deus omnes vitæ præsentis et futuræ pœnas, paradisi portas aperiat, et ad gaudia sempiterna te perducat. Amen.

Benedicat te oninipotens Deus, Pafter, et Fiflius, et Spiritus sanctus. Amen.

Quo facto addere poterit. ægrotum alloquens:

Voyez, mon cher frère (ou ma chère sœur), combien le Seigneur est bon et miséricordieux! Vide quam bonus Dominus et facilis indulgere peccatis ! Non-seulement il nous rend les biens que nous avions perdus par nos péchés, mais par une faveur à laquelle nous ne devions pas nous attendre, il nous remet encore les peines dues à ces péchés, en nous faisant appliquer les mérites de JésusChrist son Fils, de la sainte Vierge et des saints; Non solum ablata restituit, sed etiam insperata concedit. (S. Ambrosius.) C'est pour nous, mon cher frère (ou ma chère sour), un nouveau motif de l'aimer et de le louer de toute notre cœur. Invitez à le faire toutes les puissances de votre âme, et tâchez de finir dans un si saint exercice votre course mortelle : ce sera le moyen de le continuer dans l'éternité. Ainsi soit-il.

Si vero infirmus sit adeo morti proximus, ut neque confessionis generalis faciendæ, neque præmissarum precum recitandarum tempus suppetat, statim sacerdos ei impertiatur benedictionem, id est indulgentiam, dicende

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Dominus noster Jesus Christus Filius Dei
vivi, qui beato Petro, etc., ut supra ; vel si
mors maxime urgeat: Indulgentiam plena-
riam et remissionem omnium peccatorum
tibi concedo, in nomine Paftris, etc.

5. VERSAILLES.-(Rituel, de 1854, in-8°.) Exhortatio ad infirmum antequam generalis

confessionis formulam recitet.

Excitez-vous dans ce moment mon cher frère (ou ma chère sœur), au plus vif regret des péchés de votre vie; faites-en l'aveu général en présence du Seigneur, et offrez-lui de nouveau le sacrifice d'un cœur contrit et humilié. Nous implorerons ensuite l'intercession de tous les saints pour vous; nous demanderons à Jésus-Christ, par les mérites de son sang, qu'il daigne vous accorder toutes les grâces attachées au sacrement de l'extrême onction. Ranimez votre ferveur, et unissez-vous de cœur et d'esprit aux prières que nous allons réciter.

Tum de more facta confessione generali, latino vel vulgari sermone, sacerdos dicat: Misereatur tui, etc. Indulgentiam, absolutionem, elc.

Exhortatic ad infirmum oleo sancto

liniendum.

Le sacrement que nous allons vous administrer, mon cher frère (ou ma chère sœur), sera pour vous une source abondante de grâces et de consolations, si vous le recevez avec les dispositions qu'il exige. Quelqu'un parmi vous est il malade? dit l'apôtre saint Jacques, qu'il appelle les prêtres de l'Eglise et qu'ils prient sur lui, en lui faisant l'onction d'huile au nom du Seigneur, et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le soulagera, et s'il a commis des péchés, ils lui seront remis (Jac. v, 14). Oui, mon cher frère (ou ma chère sœur), l'onction sainte, jointe à la prière, va effacer en vous jnsqu'aux restes du péché, vous fortifier contre les assauts du démon, vous donner la patience et le courage dont vous avez besoin au milieu de vos douleurs : elle vous procurera le don précieux de la persévérance dans l'amour de Dieu; elle peut même vous rendre la santé, si une vie plus longue est utile à votre salut. Recevez-donc ce bienfait du ciel avec autant de ferveur que de confiance, et tandis que nous allons faire les onctions saintes sur les différentes parties de votre corps, unissez vos prières aux nôtres, demandez à Dieu, avec la plus vive douleur, qu'il daigne vous pardonner, par l'application des mérites de son Fils, tous les péchés que vous avez jamais commis soit par vos sens, soit par les puissances de votre âme. Offrez-lui vos peines et vos douleurs. Hélas! que sont vos souffrances, si vous les comparez aux souffrances de l'Homme-Dieu et aux châtiments que vous avez mérités par vos péchés !

Et vous, mes frères, qui environnez ce lit de douleurs, unissez aussi vos prières à celles de l'Eglise, afin d'obtenir à votre frère (ou à votre sœur) les gràces qui lui sont nécessaires. Profitez en même temps d'un si

touchant spectacle, vivez désormais comme vous voudrez avoir vécu, lorsqu'on vous administrera les derniers sacrements de l'Eglise.

Exhortatio ad infirmum oleo sancto

delibutum.

Comblé des dons du Ciel, mon cher frère (ou ma chère sœur), occupez-vous des grandes miséricordes de votre Dieu, et livrezvous tout entier aux mouvements de la plus tendre reconnaissance. Pour en donner à Jésus-Christ un témoignage digne de son amour et de ses bienfaits, offrez-lui vos souffrances et faites-lui le généreux sacrifice de votre personne et de votre vie. Voici, mon cher frère (ou ma chère sœur), le signe adorable de la croix sur laquelle il a bien voulu mourir pour vous contemplez-la avec foi, embrassez-la avec amour.

Quoi de plus capable d'affermir votre patience et votre résignation, que la vue d'un Dieu qui expire dans les opprobres et dans les tourments? Dites-lui donc du fond de votre cœur: «Seigneur, disposez de moi, je remets mon âme entre vos mains; si vous exigez le sacrifice de ma vie, je vous le fais sans regret; pourrais-je le refuser, après que vous vous êtes sacrifié pour moi? Si je Vous demandais de me conserver la vie, ce ne serait que pour vous en consacrer tous les instants, et pour réparer tous ceux que je n'ai point employés à vous servir. Je n'ai d'autre désir que d'accomplir votre volonté. Mes peines dussent-elles être prolongées, mes souffrances dussent-elles être augmentées, elles ne tireront jamais de mon cœur ni de ma bouche une plainte amère, une parole de murmure. Mà croix pourrait-elle me paraître dure? la vôtre, ô mon Dien, la vôtre est sous mes yeux. Oui, je me réjouirai désormais dans mes infirmités, afin que la puissance de Jésus-Christ habite en moi, Ma gloire et ma consolation seront de porter dans ma chair affligée les marques précieuses de mon Sauveur. J'espère, 6 mon Dieu, qu'après m'avoir rendu couforme à vous par les souffrances, vous m'associerez à votre gloire et à votre couronne dans l'éternité.

Denique aquam benedictam, et crucem, nisi aliam habeat, coram eo relinquet, ut illam frequentem aspiciat, et pro sua devotione oscultetur et amplectatur.

minis

Admoneat etiam domesticos et tros infirmi, ut si morbus iugravescat, vel infirmus incipiat agonizare, statim ipsum Parochum accersant, ut morientem adjuvet, ejusque animam Deo commendet sed si mors immineat, priusquam discedat, sacerdos animam Deo rite commendabit.

MODUS JUVANDI MORIENTES.

:

Ingravescente morbo, Parochus infirmum frequentius visitabit, et ad salutem diligenter juvare non desinet; monebitque instante periculo se confestim vocari, ut in tempore præsto sit morienti; sumptoque sanctissimo Viatico, et sacra unctione adhibita, si periculum immi

neal, statim commendationis animæ officium præstabit, de quo infra. Sed si tempus suppetat, sequentia pietatis officia præstare poterit, si ita expedire judicaverit pro conditione persona.

Ac primo, si ægrotus indulgentiam legitima auctoritate concessam consequi possit, eam illi reducat ad mentem, proponatque quid ad eam consequendam agi debeat, præsertim, ut contrito corde sanctissimum nomen JESU semel vel sæpius invocet.

Deinde hortetur infirmum, et excitet, ut, dum mente viget, eliciat actus Fidei, Spei, et Charitatis, aliarumque virtutum, nempe :

Ut firmiter credat omnes articulos Fidei, et quidquid sancta Romana Ecclesia catholica et apostolica credit et docet ;

Ut speret Christum Pominum nostrum pro sua immensa clementia sibi fore propitium, et merito ejus sanctissimæ Passionis, et per intercessionem batæ Mariæ, et omnium sanctorum, se vitam æternam consecuturum ;

Ut toto corde diligat, et maxime diligere cupiat Dominum Deum că dilectione, qua illum diligunt beati, sanctique omnes;

Ut ob amorem Dei doleat ex corde de omni offensa, qualiter cunque contra Dominum Deum el proximum commissa;

Ut ex corde ob amorem Dei parcat omnibus qui sibi quoquo modo fuerint molesti, aut inimici;

Ut ab iis veniam postulet, quos aliquando dictis aut factis offendit;

Ut quem patitur dolorem, et morbi molestiam, propter Deum in pœnitentiam peccatorum suorum patienter toleret;

Ut si Dominus sibi salutem corporis præstare dignabitur, proponat de cætero pro viribus suis a peccatis cavere, et ejus mandata servare.

Hortetur præterea ut eo modo quo potest, saltem ex corde ita per intervalla precetur : Miserere mei. Deus, secundum magnara misericordiam tuam.

In te, Domine, speravi; non confundar in æter

num.

In manus tuas, Domine, commendo spiritum nieum redemisti me, Domine Deus veritatis. Deus, in adjutorium meum intende; Domine, ad adjuvandum me festina.

Esto mihi, Domine, in Deum protectorem.
Deus, propitius esto mihi peccatori.

Dulcissime Domine Jesu Christe, per virtutem sanctissima Passionis tue, recipe me in numerum electorum tuorum.

Domine Jesu Christe, suscipe spiritum meum. Maria, mater gratia, mater misericordiæ, tu nos ab hoste protege, et hora mortis suscipe. Sancte angele Dei, mihi custos assiste. Omnes sancti angeli, et omnes sancti, intercedite pro me, et mihi succurrite.

Hæc et his similia poterit prudens sacerdos vulgari vel latino sermone, pro persona captu, morienti suggerere.

II. AIX, archevêché, avec sept évêchés suffragants: 1° Ajaccio; 2° Alger; 3° Digne; 4 Fréjus et Toulon, 5° Gap; 6 Marseille; 7 Nice.-(Aix a le Rituel romain.)

1° Ajaccio; 2° Alger; 3' Digne.-(Ces trois diocèses ont le Rituel Romain).

4° Fréjus et Toulon. Instructions sur le Rituel, par Mgr Joly de Choin, 6 vol. in-8°).

DU SACREMENT DE L'EXTREME-ONCTION. L'apôtre saint Jacques renferme en ce peu

de mots toute la doctrine de l'Église sur le sacrement de l'extrême-onction. Quelqu'un, dit-il, d'entre vous est-il malade? qu'il appelle les prêtres de l'Eglise, et qu'ils prient sur lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur: et la prière de la foi sauvera le malade, le Seigneur le soulagera; et. s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés (Epist. cath. v, 14, 15).

Voilà la nature, les effets, la matière, la formet le sujet et le ministre de ce sacrement, que nous allons expliquer un peu plus en détail.

Doctrine de l'Eglise sur l'extrême-onction' Décret d'Eugène IV.

Quintum sacramentum est extrema unctio; cujus materia est oleum olivæ per episcopum benedictum. Hoc sacramentum nisi infirmo, de cujus morte timetur, dari non debet; qui in his locis ungendus est in oculis propter visum, in auribus propter auditum, in naribus propter odoratum, in ore propter gustum vel locutionem, in manibus propter tactum, in pedibus propter gressum, in renibus propter delectationem ibidem vigentem. Forma hujus sacramenti est hæc per istam unctionem et suam piissimam misericordiam indulgeat tibi Dominus quidquid per visum, etc. Et similiter in aliis membris. Minister hujus sacramenti est sacerdos; effectus vero est mentis sanatio, et in quantum autem expedit, ipsius etiam corporis. De hoc sacramento, inquit beatus Jacobus apostolus: Infirmatur quis in vobis? inducat presbyteros Ecclesiæ, ut orent super eum, ungentes eum oleo in nomine Domini; et oratio fidei salvabit infirmum, et alleviabit eum Dominus; et, si in peccatis sit, dimit tentur ei.

Concile de Trente.

Visum est autem sanctæ synodo, præcedenti doctrinæ de pœnitentia adjungere ea quæ sequuntur de sacramento extrem unctionis quod non modo pœnitentiæ, sed et totius christianæ vitæ, quæ perpetua pœnitentia esse debet, consummativum existimatum est a Patribus. Primum itaque, circa illius institutionem, declarat et docet, quod clementissimus Redemptor noster, qui servis suis quovis tempore voluit de salutaribus remediis adversus omnia omnium hostium tela esse prospectum, quemadmodum auxilia maxima in sacramentis aliis præparavit quibus Christiani conservare se integros, dum vixerint, ab omni graviore spiritus incommodo possint; ita extremæ unctionis sacramento finem vitæ tanquam firmissimo quodam præsidio munivit. Nam etsi adversarius noster occasiones per omnem vitam quærat et captet, ut devorare animas nostras quoquo modo possit; nullum tamen tempus est, quo vehementius ille omnes sue versutia nervos intendat ad perdendos nos penitus, et a fiducia etiam, si possit, divinæ misericordiæ deturbandos, quam cum impendere nobis exitum vitæ perspicit.

CAPUT I. De institutione sacramenti extrem unctionis.

Instituta est autem sacra hæc unctio infirmorum, tanquam vere et proprie sacramentum Novi Testamenti, a Christo Domino nostro, apud Marcum quidem insinuatum, per Jacobum autem apostolum ac Domini fratrem fidelibus commendatum ac promulgatum.« Infirmatur, inquit, quis in vobis? inducat presbyteros Ecclesiæ, et orent super eum, ungentes eum oleo in nomine Domini, et oratio fidei salvabit infirmum; et alleviabit eum Dominus; et, si in peccatis sit, dimitteutur ei. » Quibus verbis, ut ex apostolica traditione per manus accepta, Ecclesia didicit, docet materiam, formam, proprium ministrum, et effectum hujus salutaris sacramenti. Intellexit enim Ecclesia materiam esse oleum ab episcopo benedictum. Nam unctio aptissime Spiritus sancti gratiam, qua invisibiliter anima ægrotantis inungitur, repræsentat; formam deinde esse illa verba Per istam unctionem, etc. CAPUT II.

De effectu hujus sacramenti.

Res porro et effectus hujus sacramenti illis verbis explicatur: « Et oratio fidei salvabit infirmuin; et alleviabit eum Dominus; et, si in peccatis sit, dimittentur ei. >> Res etenim hæc gratia est Spiritus sancti, cujus unctio delicta, si quæ sint adhuc expianda, ac peccati reliquias abstergit; et ægroti animam alleviat et confirmat, magnam in eo divinæ misericordiæ fiduciam excitando; qua infirmus sublevatus, et morbi incommoda ac labores levius fert, et tentationibus dæmonis calcaneo insidiantis facilius resistit, et sanitatem corporis interdum, ubi saluti animæ expedierit, consequitur.

CAPUT III.

De ministro hujus sacramenti, et tempore quo dari debeat.

Jam vero, quod attinet ad præscriptionem eorum qui et suscipere et ministrare hoc sacramentum debent, haud obscure fuit illud etiam in verbis prædictis traditum. Nam et ostenditur illic, proprios hujus saeramenti ministros esse Ecclesiæ presbyteros. Quo nomine, eo loco, non ætate seniores, aut primores in populo intelligendi veniunt; sed aut episcopi aut sacerdotes ab ipsis rite ordinati per impositionem manuum presbyterii. Declaratur etiam esse hane unctionem infirmis adhibendam, illis vero præsertim, qui tamn periculose decumbunt, ut in exitu vitæ constituti videantur: unde et sacramentum exeuntium nuncupatur. Quod si infirmi post susceptam hanc unctionem convaluerint, iterum hujus sacramenti subsidio juvari poterunt, cum in aliud simile vitæ discrimen inciderint. Quare nulla ratione audiendi sunt, qui contra tam aperiam et dilucidam apostoli Jacobi sententiam docent, hanc unctiouem vel

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figmentum esse humanum, vel ritum a patribus acceptum, nec mandatum Dei, nee promissionem gratiæ habentem; et quiiliam jam cessasse asserunt, quasi ad gratiam curationum duntaxat in primitiva Ecclesia referenda esset; et qui dicunt ritum et usum, quem sancta Romana Ecclesia in hujus sacramenti administratione observat, Jacobi apostoli sententiæ repugnare, atque ideo in alium commotandum esse; et denique, qui hanc extremam unctionem a fidelibus sine peccato contemni posse affirmant. Hæc enim omnia manifestissime pugnant cum perspicuis tanti apostoli verbis. Nec profecto Ecclesia Romana, aliarum omnium mater et magistra, aliud in hac administranda unctione, quantum ad ea quæ hujus sacramenti substantiam perficiunt, observat, quam quod beatus Jacobus præscripsit. Nec vero tanti sacramenti contemptus absque ingenti scelere et ipsius Spiritus sancti injuria esse posset.

Canones.

I. « Si quis dixerit, extremam unctionem non esse vere et proprie sacramentum a Christo Domino nostro institutum, et beato Jacobo apostolo promulgatum; sed ritum tantum acceptum a patribus, aut figmentum humanum; anathema sit.

II. « Si quis dixerit sacram infirmorum unctionem non conferre gratiam, nec remittere peccata, nec alleviare infirmos, sed jam cessasse, quasi olim tantum fuerit gratia curationum, anathema sit.

III. « Si quis dixerit, extremæ unctionis ritum et usum quem'observat sancta Romana Ecclesia, repugnare sententiæ beati Jacobi apostoli, ideoque eum mutandum, posseque a christianis absque peccato contemni; anathema sit.

IV. Si quis dixerit, presbyteros Ecclesiæ, quos beatus Jacobus adducendos esse ad infirmum inungendum hortatur; non esse sacerdotes ab episcopo ordinatos, sed ætate seniores in quavis communitate; ob idque proprium extrema unctionis ministrum non esse solum sacerdotem; anathema sit. >>

De la nature et des effets de l'extrême-onction.

L'extrême-onction est un sacrement qui, par l'onction de l'huile sainte et la prière du prêtre, pourvoit au soulagement spirituel et corporel du chrétien dangereusement malade.

. Si les fidèles connaissaient la vertu de ce sacrement et le besoin qu'ils en ont lorsqu'ils sont malades, ils auraient plus. d'empressement pour le recevoir, et rendraient grâces à Dieu de l'avoir institué, Mais la plupart en profitent si peu, qu'ils semblent le craindre comme un arrêt de mort irrévocable; qu'on n'ose presque leur proposer d'y avoir recours, et, qu'à force de le différer, ils le reçoivent sans confiance, sans sentiment, quelquefois même avec répugnance, et le plus souvent

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