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CAN

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DES MIRACLES, ETC. prophétique et vraie, que le Saint- un fait accompli dans une circonstance soplaça sur ses lèvres, à son insu pour lennelle, en présence d'une assistance nomlire; et le Saint-Esprit le choisit pour breuse au sein d'une ville populeuse , parce qu'il était le chef suprême et raconté par un témoin oculaire, publié à la résentant de la synagogue, qui termi- face du monde entier, et dont l'exposé deelle-même son propre rôle. La loi et vait rencontrer de nombreux contradicteurs, phètes avaient duré jusqu'à Jean-Ba- s'il n'avait pas été vrai; or il n'en a jamais ainsi que le Sauveur l'avait déclaré. s lors, c'était une époque de transition, nt laquelle la synagogue avait rempli de l'autorité visible sur la terre. A la du Messie, le christianisme commenla proposition de Caiphe on était

mce.

NA (l'eau changée en vin aux noces de). is jours après (le baptême de Jésus), il ; des noces à Cana, en Galilée et la le Jésus y assistait; Jésus y fut pareilt invité avec ses disciples. Le vin t à manquer, la mère de Jésus lui dit: nt plus de vin, et Jésus lui répondit: , en quoi cela nous regarde-t-il vous i? mon heure n'est pas encore arrivée. re de Jésus dit aux serviteurs: Faites e qu'il vous dira; or il y avait là six de pierre, contenant chacun deux ou métrètes, disposés pour l'usage des cations des Juifs. Jésus leur dit: Emz les vases d'eau ; et ils les remplirent 'au bord. Puisez maintenant, ajouta , et portez au maître d'hôtel. Ils le mais dès que le maître d'hôtel eut de l'eau devenue vin, ne sachant d'où ait, à la différence des serviteurs, qui vaient, ayant puisé l'eau, il appela l'é, et lui dit : Tout homme sert d'abord In vin, et garde le médiocre pour le

ent de l'ivresse; mais vous, vous avez vé le bon pour la fin. Ce fut le premier cle de Jésus, il l'accomplit à Cana, en ée; et à cette manifestation de sa puise, ses disciples crurent en lui (1). » if et gracieux récit, qui ne saurait être bensonge, car le mensonge ne procède de la sorte. Tromper! Est-ce qu'un aussi aimant que celui de l'apôtre de arité pourrait concevoir la tromperie; ce qu'une âme aussi belle que la sienne rait l'exprimer ? Et d'ailleurs, c'est ici

s.

Et die tertia nuptiæ factæ sunt in Cana Galiet erat mater Jesu ibi. Vocatus est autem et

, et discipuli ejus, ad nuptias. Et deficiente dicit mater Jesu ad eum: Vinum non habent. cit ei Jesus: Quid mihi, et tibi est mulier? um venit hora mea. Dicit mater ejus ministris: cunque dixerit vobis, facite. Erant autem ibi ex hydriæ sex positæ secundum purificationem orum, capientes singulæ metretas binas vel Dicit eis Jesus: Implete hydrias aqua. Et everunt eas usque ad summum. Et dicit eis : Haurite nunc, et ferte architriclino. Et tuUt autem gustavit architriclinus aquam n factam, et non sciebat unde esset, ministri n sciebant, qui hauserant aquam vocat sponarchitriclinus, et dicit ei: Omnis homo primum m vinum ponit: et cum inebriati fuerint, tunc od deterius est; tu autem servasti bonum vinum e adhuc. Hoc fecit initium signorum Jesus in Galilææ et manifestavit gloriam suam, et creunt in eum discipuli ejus (Joan. 21, 1-11).

t.

rencontré aucun.

C'est une chose infiniment remarquable, que la religion ait été attaquée dès sa naissance par le fer, le feu, la dérision, la calomnie, l'injure, sans que personne, même parmi les Juifs, se soit jamais inscrit en faux contre les faits sur lesquels elle repose, faits qu'ils auraient eu un si grand intérêt à détruire.

Que les apôtres eussent eux-mêmes un grand intérêt, un intérêt de secte, de parti, d'amour-propre, à faire prévaloir dans le public ce qui leur paraissait être à la gloire de leur maitre; les Juifs, qui avaient fait mourir ce maître, pour étouffer sa doctrine dès le berceau, qui persécutaient les disciples, auraient eu plus d'intérêt encore à le nier, et il leur aurait été facile de mettre à nu la fourberie et le mensonge; or ils n'y ont jamais songé. Ce silence est la confirmation la plus éloquente de la vérité des faits évangéliques.

La plus éloquente! non, il en est une plus éloquente encore; celle-ci, par exemple. Ce même disciple dont nous venons de rapporter les paroles, disait en présence de la multitude: Le Jésus de Nazareth que je vous prêche, et que vous avez crucifié, opérait de grands miracles en sa qualité de Fils de Dieu, et pour preuve, j'en opérerai moi-même d'aussi grands, par la seule invocation de son nom: puis prenant par la main un infirme de naissance, bien connu de cette même multitude, il ajoutait : Au nom de Jésus de Nazareth, levez-vous et marchez; et l'infirme avait cessé de l'être, et il bondissait joyeusement autour de son sauveur, au milieu de la foule de ses spectateurs.

Mais, direz-vous, la preuve de ce second miracle? La preuve que ces miracles sont vrais, c'est que la religion chrétienne existe dans l'univers depuis dix-huit siècles, et que s'ils n'étaient pas vrais, elle n'existerait pas, puisqu'elle n'aurait pas de raison d'être.

Vous reprenez et vous dites: la sublimité de ses enseignements, la vérité de sa doctrine, la beauté de sa morale! Ah! philosophe, vous oubliez ses martyrs. Est-il jamais arrivé à quelqu'un de mourir dans les supplices, pour maintenir que la doctrine de Platon était belle, que la morale de Socrate était sage, que la logique d'Aristote était vraie? Aristote, Socrate et Platon ont dit de belles choses; où sont les églises fondées là-dessus? La religion des Juifs était vraie; où sont ses prosélytes?

La destination assignée par l'évangéliste aux vaisseaux que le Sauveur fit remplir, suppose qu'ils étaient d'une grande capacité; et en effet, d'après les calculs les plus probables, ils n'auraient pas contenu moins de cent quarante-quatre litres chacun.

LE

RITUEL DES RITUELS.

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