Poètes français: ou choix de poésies des auteurs du second et du troisième ordre, des XV, XVI, XVII, et XVIII siècles, avec des notices sur chacun de ces auteurs

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Ménard et Desenne, fils, 1825

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Seite 200 - Tandis que je me perds en ces rêves profonds, Peut-être un habitant de Vénus, de Mercure, De ce globe voisin qui blanchit l'ombre obscure, Se livre à des transports aussi doux que les miens.
Seite 151 - L'heure sonne, et la mort m'appelle: Je n'ai point de lâche désir, Je ne fuirai point devant elle. Je meurs plein de foi, plein d'honneur ; Mais je laisse ma douce amie Dans le veuvage et la douleur... Ah! je dois regretter la vie! Demain, mes yeux inanimés Ne s'ouvriront plus sur tes charmes; Tes beaux yeux, à l'amour fermés, Demain seront noyés de larmes.
Seite 198 - Toutefois, quand le temps, qui détrompe sans cesse, Pour moi des passions détruira les erreurs, Et leurs plaisirs trop courts souvent mêlés de pleurs ; Quand mon cœur nourrira quelque peine secrète ; Dans ces moments plus doux, et si chers au...
Seite 162 - Dieu créateur ! dit-il, toi dont les mains fécondes Dans les champs de l'espace ont suspendu les mondes ; Dieu des vents et des mers, dont l'œil conservateur De l'Océan qui gronde arrête la fureur, Et, d'un regard chargé de tes ordres...
Seite 24 - L'HOMME a dit : les cieux m'environnent, Les cieux ne roulent que pour moi ; De ces astres qui me couronnent, La nature me fit le roi ; Pour moi seul le Soleil se lève, Pour moi seul le Soleil achève Son cercle éclatant dans les airs; Et je vois, souverain tranquille, Sur son poids la terre immobile Au centre de cet univers *. Fier mortel, bannis ces fantômes, Sur toi-même jette un coup d'œil.
Seite 191 - Je préfère ces lieux où l'âme , moins distraite, Même au sein de Paris peut goûter la retraite : La retraite me plaît , elle eut mes premiers vers. Déjà , de feux moins vifs éclairant l'univers , Septembre loin de nous s'enfuit et décolore Cet éclat dont l'année un moment brille encore. Il redouble la paix qui m'attache en ces lieux ; Son jour mélancolique , et si doux à nos yeux , Son vert plus rembruni , son grave caractère, Semblent se conformer au deuil du monastère. Sous ces...
Seite 151 - L'heure sonne et la mort m'appelle ; Je n'ai point de lâche désir, '. Je ne fuirai point devant elle ; Je meurs plein de foi, plein d'honneur; Mais je laisse une douce amie Dans le veuvage et la douleur, Ah ! je dois regretter la vie. Demain mes yeux inanimés Ne s'ouvriront plus sur tes charmes ; Tes beaux yeux, à l'amour fermés, Demain seront noyés de larmes.
Seite 25 - S'élançant d'une aile hardie , De la terre a quitté les bords : De ton flambeau la clarté pure Me guide au temple où la Nature Cache ses augustes trésors. Grand Dieu ! quel sublime spectacle Confond mes sens, glace ma voix! Où suis-je? Quel nouveau miracle De l'Olympe a changé les lois? Au loin, dans l'étendue immense, Je contemple seul en silence La marche du grand univers ; Et dans l'enceinte qu'il embrasse , Mon œil surpris voit sur leur trace Retourner les orbes divers.
Seite 22 - L'un près de l'autre ils glissent, et sur l'herbe Laissent, loin d'eux, de tortueux sillons; Les yeux en feu, lèvent, d'un air superbe, Leurs cous...
Seite 211 - Quel spectacle ! d'abord un sourd gémissement Sur le fatal enclos erra confusément. Bientôt les vœux, les cris, les sanglots retentissent; Tous les yeux sont en pleurs , toutes les voix gémissent ; Seulement , j'aperçois une jeune beauté Dont la douleur se tait et veut fuir la clarté. Ses larmes cependant coulent en dépit d'elle; Son œil est égaré; son pied tremble et chancelle; Hélas ! elle a perdu l'amant qu'elle adoroit , Que son cœur pour époux se choisit en secret : Son cœur...

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