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Vous venez troubler ma paisible solitude d'Alger pour me demander de vous faire connaître mon opinion sur ce pays, de vous rendre compte de ce que j'y vois, de tout ce qui y frappe mon attention. Une semblable tâche est trop lourde pour que je veuille tenter de l'accomplir en une seule fois; car ce que j'aurais à vous dire dépasserait toutes les dimensions d'une lettre pour prendre celles d'un mémoire, voire même d'un volume.

Je n'entreprendrai donc aujourd'hui que de vous découvrir un seul des coins du tableau que j'ai sous les yeux. Je ne choisirai pas le point le plus agréable; au contraire, je prendrai celui qui l'est peut-être le moins, pour remonter ainsi à des sujets moins tristes que celui dont je viens vous entretenir.

Je veux vous parler du déplorable état de l'instruction, même la plus vulgaire, chez les indigènes de l'Algérie.

Ce défaut complet de connaissances est poussé chez eux à un tel point, qu'en Afrique tout homme sachant lire et écrire est un taleb, mot qui n'aurait d'autre signification dans notre langue que celui de docteur. Il est facile de comprendre qu'avec une semblable idée de l'instruction que l'homme peut acquérir, et dont le nom de taleb semble indiquer le nec plus ultrà, ces peuples ne sauraient pousser bien loin l'éducation; aussi leurs écoles consistent-elles uniquement à enseigner l'écriture, la lecture, et à apprendre par cœur quel

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Alger, 30 juin 1845,

ques passages du Koran, qui sont des tinés à entrer, plus ou moins à propos, dans leur conversation ou dans la rédaction de leurs lettres.

Mettez un indigène hors de là, il ne sait absolument rien ni de la géographie, ni des mathématiques, ni de l'histoire, ni des sciences libérales.

De la géographie, il ne connaît autre chose que le chemin qu'il parcourt chaque jour pour aller porter ses provisions au marché.

Des mathématiques, il ignore complé

tement tout.

De l'histoire, cette science première qui apprend à lire dans l'avenir, il ne sait que quelques vieilles Traditions répétées de père en fils, et qui, en passant ainsi à travers les générations, ont perdu les points de réalité qui auraient peut-être pu servir plus tard à faire distinguer la vérité du mensonge.

Il faut avoir vu ce déplorable état de l'abrutissement intellectuel de ces peuples pour pouvoir se le figurer, et cependant quelles affreuses conséquences n'a pas chaque jour pour nous Français ce défaut général de la plus légère intruction!

C'est, en effet, à ce manque d'instruction, beaucoup plus, croyez-moi bien, qu'au fanatisme religieux, qui n'en est du reste que la suite, qu'il faut attribuer ces désastreux préjugés, enfantés par des imaginations brutes, et dont chaque jour nous ressentons les tristes conséquences. Que voulez-vous attendre d'hommes qui ne comprennent rien que ce qui leur cause une sensation physi

que agréable ou douloureuse, dont l'in- | Arabes et ne pas se contenter seulement telligence ne s'élève pas à comprendre de ces ridicules et fastueux voyages de qu'il soit préférable de savoir que d'i- quelques chefs, dont la dépense suffignorer, dont tout enfin se rapporte à la rait à faire élever pendant une année vie animale et rien à la vie intellectuelle? plus de 60 jeunes Algériens. Que voulez-vous aussi attendre de gens qui, plus une chose est stupidement incroyable et impossible, plus ils ont de facilité à y ajouter foi? Quel parti Abd-el-Kader a su tirer contre nous de cette fatale crédulité!

Vous ne sauriez croire, mon cher ami, quelle triste et douloureuse impression reçoit le voyageur européen, sortant de la capitale du monde civilisé, à la vue de cet abrutissement général, de cette déplorable et incommensurable ignorance que la plume ne saurait traduire, pas plus que son intelligence ne saurait la comprendre.

Malheureusement le gouvernement n'a rien fait encore pour porter remède à cet état de choses, qui aurait dû depuis longtemps appeler son attention. J'ai souvent entendu parler les chefs civils et militaires de la colonie de l'urgente nécessité de verser l'éducation en Algérie; mais lorsqu'ils en viennent à la pratique, tous s'embrouillent et personne n'y entend plus rien. Ils répondent que l'indigène ne veut pas avoir recours à notre éducation pour ses enfants, qu'il veut les élever dans sa religion, quitte à ce qu'ils demeurent ce qu'ils sont.

Cela est vrai en partie; mais un gouvernement est bien fort quand il veut bien ce qu'il veut, et surtout quand il doit voir que son avenir dépend de l'ap- | plication d'une mesure. Or, je ne crains pas de le dire, les Arabes seront contre nous tant que nous ne les aurons pas amenés à l'instruction: car c'est dans leur ignorance que nous devons chercher la cause de leur lutte acharnée.

Quel serait donc le moyen de porter un remède à ce déplorable défaut d'instruction étayé par mille préjugés différents? Un seul, et M. Laurence, homme d'une vaste capacité, mais dont l'administration malheureusement n'a pas été sous d'autres rapports à l'abri de tout reproche, M. Laurence l'avait bien compris. Il faut, et c'est là l'unique moyen de salut pour nous, il faut dépayser les

M. Laurence avait compris la nécessité de créer à Paris un collége arabe. C'est à Paris que la Turquie et la Perse envoient leurs enfants étudier; c'est à Paris que Mehemet-Ali confie l'éducation de ses fils. Serions-nous donc réduits à dire encore aujourd'hui que

...C'est de l'Orient que nous vient la lumière?

Qu'a fait l'empereur de Russie lorsqu'il a voulu étendre la main sur les provinces arméniennes? Il a fondé à Moscou l'un des plus beaux colléges du monde; il y a fait entrer, de gré ou de force, soit, mais il y a fait entrer deux ou trois cents jeunes Arméniens; et après leur avoir donné les premiers bienfaits de l'éducation, il les a renvoyés dans leur pays, nouveaux missionnaires, pour y porter les lumières de la civilisation.

L'Arménie est actuellement russe.

La France ne pourrait-elle done faire ce qu'a fait la Russie? La France en Algérie n'a-t-elle donc pas d'aussi impérieux motifs que cette dernière puissance en Arménie pour se gagner les cœurs et se faire des prosélytes. Quoi ! parce qu'un premier projet a manqué pour des causes qui n'avaient aucun rapport à ce projet lui-même, serait-il dit que le gouvernement y a renoncé ? Une telle idée ne peut entrer dans l'esprit. C'est aux administrations différentes qui sont appelées à se succéder à réparer les fautes des premières; c'est à M. le Directeur actuel des affaires de l'Algérie à compléter l'œuvre de M. Laurence. Si cette lettre, écrite avec la plus profonde conviction par un homme qui a été à même de beaucoup voir et de beaucoup étudier les Arabes, est destinée à lui parvenir, je le supplie de donner son attention éclairée à cette lacune immense, qui a pour nous une sî | triste influence.

Je sais bien qu'il est question ici de créer au collège d'Alger une espèce de succursale pour les indigènes. Ils devraient avoir des professeurs différents,

suivre des cours différents des Euro- | pénurie que le gouvernement ne pren

péens, et ne se trouver réunis avec ces derniers qu'aux heures de récréation. Mais, je le demanderai à tout homme qui a vu l'Algérie, dans quel cerveau fêlé un pareil projet a-t-il pu entrer? Qui a pu faire une semblable proposition? Assurément elle n'est pas partie d'Alger; car j'ai entendu trop souvent de hauts fonctionnaires exprimer leur opinion à cet égard.

Celui qui a conçu un tel projet ignore donc jusqu'à quel point le mépris de l'indigène est inné dans le cœur de l'Européen d'Alger, et surtout de la jeune génération, qui ne voit en lui qu'un vaincu. Il n'a donc jamais vu le Français rouer l'Arabe de coups lorsqu'il ne se dérange pas pour le laisser passer; il ne l'a donc pas vu l'insulter pour le plaisir de l'insulter, et de lui montrer sa supériorité sur lui.

Et vous voulez, avec de telles idées, que vous tenteriez en vain de changer, vous voulez réunir ensemble des enfants dont une partie est méprisée, honnie, baffouée de l'autre. Mais l'expérience que vous avez faite ne vous suffit-elle pas encore?

drait pas les mesures pour y remédier; non, c'est impossible; il a donné trop de preuves de son bon vouloir pour l'Algérie pour ne pas être assuré qu'il veut le bien, mais qu'il se trompe sur la manière de le faire.

Nous supplions l'administration de bien songer aux mesures à prendre pour porter enfin l'instruction en Algérie. C'est une question vitale; c'est, selon moi, une des premières. Qu'elle songe bien qu'elle doit déraciner les préjugés inouïs chez ce peuple; que c'est par là ' qu'il faut commencer leur éducation.

Vous avez vu naguère en France huit ou dix chefs indigènes de l'Algérie que l'on a appelés, à grands frais, à Paris, pour y faire ce que nous appelons à Alger de la fantasia. Que reviendra-t-il dans notre intérêt de ce voyage? Que ces chefs auront vu superficiellement ce qui est susceptible de frapper leurs yeux. Mais auront-ils apprécié nos arts? Non; car il faut déjà de l'instruction pour les comprendre; il faut de longues années pour les mettre à profit, et d'ailleurs ce n'est pas à leur âge que l'on apprend.

Affectez chaque année cette même somme que vous avez si follement dépensée pour ces huit chefs indigènes, à entretenir dans l'un de nos colléges de Paris cinquante enfants de l'Algérie; et au bout de quatre à cinq ans, vous au

Vous avez placé trois ou quatre indigènes au collége d'Alger, et au bout d'un mois ces enfants ont dû être retirés par leurs parents, à cause des mauvais traitements dont les professeurs ne pouvaient eux-mêmes les préserver. Si de cette première question, per-rez des hommes qui pourront vous être sonnelle aux individus, je passe à une autre d'un ordre plus élevé, relative à nos intérêts, combien plus de vices ne trouverai-je pas dans le projet d'élever les indigènes au collége d'Alger?

Ces préjugés inouïs dont ils sont imbus, comment les déracinerez-vous, quand presque chaque jour ils seront en contact avec leur famille, c'est-à-dire avec des gens qui en sont pétris comme eux ? Vous craignez donc d'en faire des Français ! Quel grand mal, en vérité? Ces nouveaux Français, plus tard, ne trouverez - vous pas moyen de les utiliser, soit dans le gouvernement des indigènes, soit comme interprètes; des interprètes ! Mais les bons sont rares en Afrique, car vous en comptez à peine quatre; et c'est en présence d'une telle

utiles; auxquels vous aurez pu inculquer les principes de nos sciences; auxquels vous aurez pu faire apprendre un peu de médecine, de chirurgie, et je vous promets qu'avec ce seul art vous aurez réussi à acquérir plus d'influence en Algérie qu'avec 10,000 baïonnettes.

Et en outre de ce résultat, c'est que, par leur contact avec ces indigènes, et tout en francisant les Arabes, vous arabiserez les Français, qui pourront ainsi se former dès leur enfance à l'étude, à la prononciation si difficile de l'arabe. Vous aurez ainsi une pépinière d'interprètes, d'hommes spéciaux également, que vous pourrez utiliser en Afrique à notre grand avantage; car les indigènes préfèrent infiniment avoir des rapports avec des fonctionnaires parlant l'arabe,

qu'avec ceux qui ignorent leur langue. | leur donner une haute opinion de notre

Je pourrais citer pour exemple M. le directeur de l'intérieur.

Puissent ces quelques observations jetées à la hâte être prises en considération; je ne les donne pas comme venant de moi, car elles ne me sont pas personnelles; elles sont, et j'oserai le dire, elles doivent être l'opinion de tout homme qui a vu l'Afrique.

Éducation des indigènes dirigée de manière à détruire leurs préjugés, à

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CRITIQUE LITTÉRAIRE.

Les douze Convives du chanoine de
Tours, légendes variées, par Collin de
Plancy.

Quelques-uns de nos littérateurs et de nos romanciers chrétiens ont le grave défaut de s'occuper fort peu du caractère, de l'éducation, des connaissances de la plupart des personnes qui pourraient les lire; ils transcrivent les sentiments que leur dicte l'inspiration, oubliant trop les réalités de la vie, souvent sans se soucier que les idées qu'ils émettent soient bien comprises, et même avec quelque dédain pour ceux qui ne les comprennent pas. De là des résultats fâcheux. D'abord ces sortes d'ouvrages sont peu goûtés, ennuient faute de variété ceux même dont l'àme est portée vers des pensées analogues à celles des auteurs, et ne peuvent opérer le bien qu'ils en espèrent.

plus insignifiant des volumes laisse une trace quelconque, au moins dans un petit nombre d'âmes.

Ces pensées me paraissent vraies, et j'ai cru devoir les émettre dans l'intérêt de la religion : puissent-elles produire quelque bien! puissent-elles surtout ne pas choquer la susceptibilité de ceux à qui elles peuvent s'adresser! qu'ils y voient, non une critique injuste ou amère, mais un conseil dicté par le désir d'être utile. Ce préambule ne s'adresse point à l'ouvrage de M. Collin de Plancy. Les Douze Convives du chanoine de Tours racontent de curieuses, de jolies choses, écrites avec talent, avec simplicité et dans un très-bon esprit.

Pour peu que vous ayez vécu, dit l'auteur au commencement de son introduction, vous aurez entendu parler d'un bon chanoine de Tours, qui vivait peu dans son époque et ne semblait avoir de goût que pour les choses du passé, sans néanmoins manifester rien d'anti-progressif. Il cherchait seulement à ranimer dans une galerie spéciale les faits d'autrefois, mais se voyait borné à des investigations insuffisantes. Le digne chanoine se désolait aussi de ne pouvoir convier le public à son banquet des anciens jours.

Quand on a du talent, et qu'on est catholique, on doit écrire dans le but de répandre et de faire accepter de bons principes: il vaut mieux se taire si l'on doit en éloigner, et ne pas écouter follement un amour-propre qui, de nos jours, hélas! égare tant d'intelligences. Ce n'est qu'après avoir longtemps médité le but qu'on veut atteindre, et l'avoir poursuivi avec pa- Par bonheur, la fortune vint lui soutience et discernement, qu'il est permis rire. Un vieil oncle, d'au delà les mers, au chrétien sincère et éclairé de hasar- lui laissa une grosse fortune, qui se lider son œuvre dans l'arène littéraire, quida à la somme très-satisfaisante de où rien ne se perd tout à fait, où le | quarante mille livres de rente. L'hon

du bien-être de ses sujets. Marie de Champagne, fille du comte Henri-leLibéral, nièce du feu roi Louis VII, cousine du roi Philippe-Auguste, secondait son époux dans ses nobles et | loyales intentions.

Baudouin avait déjà promulgué les chartes renommées du Hainaut, et ordonné qu'il y aurait partout dans ses États des poids et des mesures uniformes. Enfermé seul avec la bonne comtesse Marie, son plus cher conseil, il réformait tous les matins l'irrégularité de ces vieux droits qu'on nommait alors droits de tontine, de barrière, de péage, et qui aujourd'hui s'appellent contributions indirectes.

nête ecclésiastique décida tout d'abord que les deux tiers de ce revenu seraient donnés aux pauvres; l'autre tiers fut destiné à ses innocents plaisirs. Puis le chanoine eut une idée: il fit publier partout qu'il tenait désormais table ouverte à tout homme qui viendrait lui conter des légendes, ou des faits restitués du passé; s'engageant, après un certain nombre de récits, à récompenser d'une rente de douze cents francs le narrateur qui, dans cette lice, aurait dépassé ses rivaux; mais d'abord on devait lui prouver une certaine connaissance de ces sortes d'études. Il y eut un grand bruit dans le monde intelligent à l'annonce d'un fait si nouveau; et trois mois à peine écoulés, douze hommes d'élite, remplissant les conditions du programme, furent admis à la table du chanoine, où l'on devait dire des légendes pendant tout le dîner, et diner tous les jours. A ces douze narrateurs il fallait joindre le chanoine de Tours, et Grégoire Moreau, son secrétaire, qui devaient conter sans concourir. Il était établi que les lé-jets encore à de grands abus, parce que vous les gendes historiques devaient être exactes, et les merveilleuses s'appuyer sur des traditions et des monuments; que les anecdotes non garanties seraient au moins vraisemblables.

Presque tous ces morceaux, rapportés par l'auteur dans ce volume, offrent de l'intérêt; plusieurs sont vraiment bien. Nous citerons entre autres le Repaire de Chiévremont; le Prince d'un jour, joli reflet d'une histoire fameuse des Mille et une Nuits; une vieille ballade de Transylvanie; et les Matinées de Marie de Champagne, épouse de Baudouin IX, ce vaillant, ce généreux chevalier, comte de Flandre et de Hainaut, qui conquit l'empire et ceignit la couronne des Constantins. Illustre par ses hauts faits d'armes, il mérita surtout les regrets de l'histoire, à cause de toutes ses vertus.

La scène se passait dans une salle du vieux château des comtes à Gand. La comtesse tenait un

livre qui pouvait être un recueil de chartes on de lois. Baudouin avait devant lui un parchemin blanc, d'autres parchemins griffonnés; ses doigts maniaient une plume préparée pour écrire.

Vous avez fait beaucoup, monseigneur, dit la

comtesse, vous avez accordé aux bourgeois de

Gand de bons priviléges;... mais ces droits de
Thoulieu qu'on lève sur les marchandises sont sa-

affermez..... J'ajouterai à tout ce que je vous ai dit qu'une de mes femmes a vu, sur les marchés, prendre un jour quatre oboles de droit pour une brebis; un autre jour elle a vu prendre quatre deniers.

C'est que rien n'est écrit, répondit Baudouin, et les paroles se traduisent arbitrairement. Je n'ai rien oublié de vos remarques: de plus j'ai consulté de mon côté et j'ai recueilli des notes. Nous allons donc là-dessus faire une loi, si vous voulez : nous la ferons ensuite aux bourgeois et aux chevaliers; et par l'aide de Dieu justice se fera. Le comte se mit à écrire en lisant tout haut ce qu'il écrivail.

Au nom de la sainte et indivisible Trinitė, ainsi

soit-il! Comme il nous est connu que les officiers préposés à la levée des droits de Thoulieu dans la

ville de Gand, se livrent á d'injustes exactions, abusant ainsi du privilége qui leur a été accordé par nos prédécesseurs, moi Baudouin comte de Flandre et de Hainault, de concert avec Marie, mon épouse, voulant réprimer par une loi fixe de telles énormités, après avoir consulté les hommes sages de notre pays sur le droit que peut supporter raisonnablement chaque marchandise, nous avons statuté ce qui suit:

Nous allons en citer la plus grande partie. Avant de partir pour cette fameuse croisade, où il devait se voir Tout préposé qui lèvera sur les marchés un droit de Thoulieu supérieur aux chiffres établis dan couronné empereur dans Constanticette page, tombera immédiatement en notre pais. nople, régner un an à peine et dispa-sance, lui et ses biens, comme un voleur public et raître, Baudouin s'occupait avec toute l'ardeur d'un vertueux jeune homme

un bandit de grande route, jusqu'à ce qu'il se soli justifié. Baudouin prit ses notes et poursuivit : le

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