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RES INSTITUTIONS DE L'Église, et dans le chapitre x, intitulé par Honinghaus DE L'INFLUENCE FUNESTE DE LA RÉFORME sur le culte, nous entendrons de grandes intelligences blâmer ce froid protestantisme, et avouer que tout ce que les arts ont produit de plus beau a été inspiré par le catholicisme; et toutes ces questions, qui par elles-mêmes sont

si importantes, acquièrent encore une plus grande importance étant résolues à notre point de vue par les protestants qui sont comme malgré eux les apologistes de notre croyance. C'est ce qui motivera suffisamment, nous l'espérons, aux yeux des lecteurs, un second et dernier article.

BERNARD DE POUMEYROL.

MÉMOIRES HISTORIQUES DU CARDINAL PACCA

SUR LES AFFAIRES ECCLÉSIASTIQUES D'ALLEMAGNE ET DU PORTUGAL
PENDANT SES NONCIATURES;

Traduits de l'italien par M. l'abbé A. SIONNET, membre de la Société Asiatique.

La vérité ne rougit de rien, sinon d'être cachée. (Tertull.)

Nous avons à signaler un ouvrage digne de fixer l'attention des esprits sérieux, désireux d'examiner à la lueur de faits historiques, une question d'une haute importance pour l'avenir du monde catholique; question sortie des chaires théologiques pour être mise en discussion dans les salons, dans l'atelier de l'ouvrier et jusque sur les bancs des écoles; question qui fait le tour du monde en remuant toutes les têtes; question restée sans solution pour la plupart des intelligences qui entreprennent de la juger, sans avoir l'aptitude nécessaire pour l'étudier, ni les connaissances spéciales indispensables pour la résoudre, nous voulons parler de la question des droits de l'Église et du pouvoir de la papauté; cette matière est heureusement éclaircie au moins en ce qui concerne une partie de ses difficultés, dans un ouvrage qui contient de précieux documents pour l'histoire ecclésiastique et qui a paru sous le titre de Mémoires du cardinal Pacca, etc.

Mgr Pacca, en qui le pape Pie VI avait su reconnaître la perspicacité qui devine les événements, la prudence qui les prévient, l'adresse qui les dirige, la fermeté qui les domine, fut choisi par le chef de la chrétienté pour remplir

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une mission aussi périlleuse que délicate. Cette mission consistait à faire reconnaître et à maintenir les droits da Saint-Siége dans un pays et à une époque où l'on s'efforçait de les nier pour n'avoir point à les respecter; où les ennemis intéressés de la cour de Rome, faisant mentir l'histoire de plusieurs siècles et les traditions les mieux établies, cherchaient à dégrader aux yeux du peuple une puissance jusqu'alors chérie par les catholiques allemands, qui trouvaient dans leur obéissance à ce pouvoir paternel une source de bonheur et de prospérité.

Avant de commencer le récit des événements qui signalèrent sa nonciature, le cardinal Pacca cherche à donner une idée générale de l'état des esprits lors de son arrivée en Allemagne. Il signale les causes de la division qui commençait à se manifester entre le Saint-Siége et les archevêques électeurs : division fomentée par les protestants, dont les principes insinués à la jeunesse et répandus jusque dans le peuple semaient partout des germes de révolte; division nourrie par les susceptibilités des princes ecclésiastiques auxquels les ennemis de l'Église parvinrent à persuader que la cour de Rome voulait attenter à leurs droits, les portant ainsi à se

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séparer de ce qui faisait leur force, de | tradictions qui y étaient établies, et,

ce qui assurait leur pouvoir. Nous reviendrons avec le cardinal Pacca sur ces considérations.

Aprés avoir raconté les difficultés qu'il eut à surmonter pour se faire reconnaître comme nonce apostolique, Mgr Pacca rapporte les motifs qui engagèrent le Saint-Siége à établir et à conserver une nonciature ordinaire dans les provinces Rhénanes. Aux pièces justificatives il donne la liste des nonces qui depuis 1583 ont résidé à Cologne; il rapporte dans ces notes, remplies de détails intéressants, les immenses services que ces envoyés apostoliques rendirent tant à la religion qu'au clergé catholique. Ils contribuèrent puissamment à maintenir dans sa puissance et dans sa force l'Église d'Allemagne, et notamment celle de Cologne, en conservant son intégrité, en faisant respecter ses droits et chérir son gouvernement. Il n'est donc pas étonnant, dit Mgr Pacca, que pendant les dernières guerres du 18 siècle, si funeste et si ingrat, années qui correspondent à <mon séjour en Allemagne, les philosophes et les sectateurs des sociétés secrètes aient fait une guerre si acharnée à la nonciature de Cologne, et excité contre elle une véritable per‹ sécution, en lui suscitant pour ennemis les archevêques électeurs qu'ils ‹ séduisaient en me dénonçant à tous les tribunaux de l'empire comme usurpateur d'une juridiction qui ne m'appartenait pas, et comme pertur<< bateur de la paix publique. »

Ce fut aux débuts de sa nonciature que les archevêques de Mayence, Trèves, Cologne et Salzbourg, prenant pour prétexte les débats élevés au sujet de la juridiction des nonces, ouvrirent le fameux congrès d'Ems. Les articles adoptés par cette assemblée étaient si évidemment empreints de mauvaise foi et de cet esprit d'arrogance et d'usurpation qui animait ceux qui les avaient dictés, qu'ils soulevèrent une indignation presque générale, et provoquèrent une foule d'écrits propres à réfuter les propositions subversives qui y étaient énoncées. Les protestants euxmêmes tournaient en ridicule les con

ainsi que le dit le cardinal Pacca, « ils trouvaient plaisant qu'après avoir proclamé avec emphase le souverain « pouvoir du pape, ils soumissent sa juridiction à l'approbation des évé<ques le rendant ainsi le vrai soliveau ‹ de la fable. Plus loin il cite un passage d'une des réfutations les plus importantes qui parurent alors contre ces articles, et qui a d'autant plus d'autorité qu'elle fut dictée par un docte protestant; nous en reproduirons ici quelques lignes. Les représentants des quatre archevêques dressèrent. << un certain nombre d'articles dont la mise à exécution aurait complétement anéanti l'influence et l'autorité du pape sur l'Église catholique d'Allemagne, et aurait, selon l'expression de l'évêque de Laybach, transformé le souverain pontife, que l'on regarde généralement comme le chef de l'Église, en un simple et tranquille spec<tateur de tout ce qu'il eût plu aux archevêques d'entreprendre, etc. i

On doit au traducteur l'heureuse pensée d'avoir placé aux pièces justificatives les 23 articles du congrès d'Ems, avec des notes extraites des principaux ouvrages de Feller, et notamment de celui intitulé: Coup d'oeil sur le congrès d'Ems. En lisant ces articles et les notes qui les réfutent, on acquerra une conviction bien précise sur les intentions de ceux qui cherchaient à noicir la cour de Rome, en l'accusant d'exactions, d'empiétement et d'abus de pouvoir; et qui, voulant se disculper d'être la cause du relâchement et des abus de tous genres introduits dans la discipline de l'Église, prétendaient que le Saint-Siége mettait obstacle au libre exercice des droits archiepiscopaux et empêchait les prélats d'accomplir les devoirs de leurs fonctions pastorales. Le cardinal à ce sujet ajoute des réflexions très-sages et sans réplique.

L'un des événements les plus importants qui déterminèrent les hostilités entre le Saint-Siége et l'Église d'Allemagne, fut l'érection de l'Université de Bonn; chaire ouverte aux plus vigoureux ennemis de la souveraineté pontificale

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et de laquelle s'échappaient les princi- | de cette science qu'il fit preuve surtout

lors de sa visite au roi Frédéric-Guillaume de Prusse; prince qui, quoique protestant, protégea toujours ses sujets catholiques et laissa aux nonces une grande liberté d'avis dans les affaires ecclésiastiques soumises à leur juridiction.

Après avoir rapporté les nouvelles instances des princes électeurs près de l'empereur d'Allemagne afin d'obtenir, par un décret, l'abolition de la juridic

pes les plus dangereux et les plus opposés à la véritable et saine doctrine. Mais ce ne fut pas assez pour ces ardents propagateurs du schisme, d'en jeter à loisir les germes funestes dans l'esprit de la jeunesse! A l'aide de cette école autorisée par un pouvoir aveugle, ils essayèrent de corrompre un des professeurs de l'antique et fidèle Université de Cologne, et obtinrent de faire soutenir publiquement et même de faire imprimer des thèses théologiquestion des nonces, ce qui entraînait nad'une doctrine des plus suspectes; mais grâce à la vigilance et à la fermeté de Mgr Pacca, heureusement secondé dans ces circonstances par la magistrature de la ville, ce malheur et ce scandale furent prévenus et évités.

turellement celle des nonciatures ellesmêmes, le cardinal dit comment cette affaire, fort embarrassante pour François II, fut renvoyée par ce prince à la diète de Ratisbonne, assemblée dont les laïcs, tant catholiques que protestants, formaient la majeure partie, et dans laquelle tous les princes et rois protestants de l'Europe avaient droit de voter. Il donne aussi le résumé du promémoire adressé par l'archevêque de Cologne à tous les ministres des princes représentés par eux à la diète, mémoire calomnieux et outrageant pour les nonces en général et en particulier pour son excellence Pacca. Ce prélat remonte alors à des faits antérieurs et il arrive ainsi aux causes de cette guerre acharnée, déplorable, allumée entre l'Allemagne et la cour de Rome et entre les gouvernements séculiers convoitant depuis plusieurs siècles la puissance et les richesses du clergé allemand, dont les possessions territoriales s'étendaient sur une grande partie de l'Allemagne, et dont le pouvoir temporel portait ombrage aux souverains dont les états circonvoisins étaient moins étendus et peut-être moins florissants. Or l'on sait que le principal motif de l'apostasie des princes séculiers en Allemagne, fut le désir de ruiner la puissance temporelle du clergé en l'attaquant à sa base, en détruisant la religion elle-même; et c'est ainsi qu'embrassant les maximes de Luther, maximes qui favorisaient leurs vues, ils procurèrent au protestantisme le rapide développement qu'il

Après avoir tracé le tableau de l'état déplorable dans lequel était tombée la religion par suite des maximes philosophiques qui se propageaient en Allemagne, l'auteur poursuit le récit des luttes qu'il eut à soutenir, et des intérêts graves qu'il dut ménager à l'occasion des dispenses matrimoniales que les archevêques, pour fronder ouvertement sans doute l'autorité du SaintSiége, s'arrogeaient le droit d'accorder à des degrés de consanguinité dépassant les prescriptions de l'indult accordé par le pape tous les cinq ans; puis il parle des troubles qui éclatèrent à Cologne, lorsque les Luthériens et les Calvinistes tentèrent hardiment d'y établir le libre exercice de leur culte, favorisés dans leur projet par les dispositions malheureuses des esprits, par une tolérance coupable de la part des pouvoirs ecclésiastiques, et surtout par l'appui que leur prêtaient les princes séculiers hétérodoxes. Le nonce dans ces circonstances fit face aux difficultés de sa position avec la fermeté qui fait respecter des droits incontestables, et avec la prudence et la modération qui attirent l'estime et l'approbation générales; il savait surtout en toute occasion observer avec un tact remarquable les règles de l'étiquette et les nuances de la courtoisie qui clas-prit bientôt dans toute l'Allemagne. sent les positions, reconnaissent les prérogatives et aplanissent la difficulté des rapports. C'est, on pourrait le dire,

Pendant plusieurs années ces projets d'envahissements trouvèrent obstacle dans la résistance sage et vigoureuse du

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Saint-Siége, qui voyait avec douleur la foi catholique du peuple allemand écrasée sous les ruines de son antique et glorieuse Église. Mais l'autorité des souverains pontifes finit par perdre une partie de son influence et de son action. Écoutons encore le cardinal: Au ‹ milieu de ces graves circonstances le ‹ clergé se divisa au lieu de former une ligue semblable à celle qui, forte de « l'appui du Saint-Siége, avait dans des <temps plus éloignés arrêté les menées des princes et leurs tentatives de destruction. Les archevêques trompés par leurs ministres, presque tous membres des sociétés secrètes, ne virent point les piéges qui leur étaient ten<dus, et contribuèrent eux-mêmes à la perte de leur puissance tempo

(relle. >

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Dix ans à peine s'étaient écoulés depuis l'accusation portée contre les (nonces à la diète de Ratisbonne, que les princes, auxquels avaient recouru les archevêques pour être délivrés < (comme le disaient leurs ministres) ‹ du joug tyrannique des nonces pontificaux, se partagèrent entre eux tran(quillement les états et les principautés ecclésiastiques. ›

Après cette disgression Mgr Pacca reprend le récit des événements, tant politiques que religieux, qui signalèrent la fin de sa nonciature et amenèrent la décadence de la puissance fédérative et religieuse, puissance qu'il défendit avec zèle, mais dont aucune volonté humaine n'aurait pu empêcher la chute. Poussée par la haine de plusieurs siècles jusqu'au bord de l'abime, il ne fallait qu'un faible effort pour l'y précipiter. La tempête révolutionnaire qui éclata sur la France et dont l'Europe entière subit l'influence, vint achever sa perte. La démence dont fut atteinte la reine des nations fut surtout contagieuse pour les peuples voisins. Les rois frappés d'aveuglement, loin de prendre les mesures capables d'arrêter le débordement qui devait les engloutir, se prêtèrent en quelque sorte à leur perte. Mais la Providence avait permis cette débâcle et la justice de Dieu se fit.

Le cardinal Pacca vit donc s'avancer le flot soulevé en France par la rafale

révolutionnaire, flot dont l'écume rejaillit jusque sur l'Allemagne. Il rapporte brièvement les troubles qui agitèrent alors les deux pays; la tentative que fit Louis XVI de se retirer à Varennes, projet qui fit tressaillir de joie tous les amis de ce malheureux prince, et notamment le pape Pie VI, qui avait résolu aussitôt d'envoyer près de lui, comme nonce extraordinaire, le cardinal Pacca, voulant ainsi prouver au roi sa vive sympathie et l'aider à rétablir en France et la religion et la monarchie. Mais tous ces projets échouèrent avec celui du monarque infortuné qui ne put sauver son peuple.

Lors de l'invasion des troupes françaises sur le territoire d'Allemagne, le nonce, ne voulant pas suivre l'exemple des archevêques qui abandonnèrent leur troupeau et s'enfuirent devant les armées républicaines, avait résolu de demeurer à Cologne afin d'encourager par sa présence les bons catholiques et d'affermir le clergé pendant ces circonstances périlleuses. Mais le pape craignant que la dignité pontificale ne fût insultée dans la personne de son ministre, lui ordonna de quitter sa résidence et de passer sur la rive droite du Rhin.

Les troubles qui agitèrent les pays limitrophes de la France dans lesquels étaient comprises les principautés des archevêques électeurs, en forçant ces derniers de songer à défendre leurs intérêts personnels, leur firent abandonner les hostilités impolitiques et scandaleuses qu'ils avaient poursuivies jusqu'alors contre la juridiction des nonces, et ces derniers n'eurent jamais plus de calme et de liberté que dans ces temps de troubles et de guerre.

La révolution française eut encore pour effet de débarrasser l'Allemagne de plusieurs professeurs des diverses universités, et notamment de celle de Cologne, en les attirant à son foyer de révolte. Ces docteurs répandaient l'erreur, propageaient le schisme et excitaient même le scandale par la corruption de leurs mœurs. Les deux principaux furent le P. Thaddée-de-Saint-Adam, qui plus tard se rangea sous la bannière de Luther, et le fameux Schneider, plus

connu en France par ses excès démagogiques que par ses écrits; digne émule de Carrier, tigre révolutionnaire, il se faisait suivre par une guillotine pour mieux s'assurer de ses victimes... Et ce sont de tels hommes qu'on avait osé investir des honorables fonctions de l'enseignement public, et qu'on avait chargés de la mission sainte d'instruire la jeunesse.

haute estime qu'avaient conçu pour son caractère d'envoyé apostolique, ceux mêmes avec lesquels il avait eu à lutter. Pour terminer ses Mémoires, qu'on peut considérer comme un des documents les plus utiles pour l'histoire ecclésiastique, l'auteur jette un coup d'œil sur les causes qui favorisent la propagation et la stabilité du protestantisme en Allemagne; révélations qui pourraient éclai

Les remontrances que le Saint-Siégerer bien des esprits s'ils voulaient ouvrir et les chanoines métropolitains de Co- les yeux à la lumière. logne voulurent opposer à de tels abus furent sans effet; car le curateur chancelier de son université, qui avait principalement contribué à son érection, parvint à persuader que les accusations portées contre elle étaient des calomnies dignes de la cour romaine et des exJésuites, deux épouvantails employés encore aujourd'hui pour effrayer les crédules et les ignorants et faire reculer ceux qui tenteraient de s'enquérir de la vérité.

Ce n'est point par le charme du style et le pittoresque du récit qu'on se sent captivé en lisant ce volume; quelques longueurs, des détails superflus sur des faits particuliers au narrateur, pourraient décourager les lecteurs peu habitués à poursuivre avec l'écrivain une vérité profonde et sérieuse. L'intérêt de ce volume ressort de sa matière ellemême, des événements qu'il rapporte, des éclaircissements dont il les entoure, des documents authentiques dont il appuie ses assertions. C'est un ouvrage de haute opportunité pour le moment actuel où l'on sait si peu et si mal ce que peut et ce que fait l'Église, ce qu'elle ést ou ce qu'elle devrait être à l'égard des puissances temporelles et gouvernementales.

Quelques pages plus haut, le cardinal Pacca parlant des préventions injustes que l'on cherchait à faire partager au peuple sur la cour romaine, signale un ouvrage qui contient les affirmations les plus fausses et les plus exagérées au sujet des sommes soi-disant reçues à Rome de toutes les parties de l'Europe; et il reproduit aux pièces justificatives les calculs vraiment romanesques établis effrontément par l'auteur de ce volume intitulé: Cinquante lettres sur divers sujets, écrites de Vienneà un de ses amis de Berlin par Friedel. Le traducteur des Mémoires du cardinal a placé en regard de ce document le détail et le chiffre authentiques des sommes versées à Rome de 1710 à 1720 de tous les points de la catholicité; puis il donne succinc-jet d'une spéculation indigne et retetement l'emploi et la répartition de ces trésors prétendus inépuisables.

Par suite de l'invasion des armées françaises sur le territoire allemand, le cardinal fut forcé d'abandonner sa chère ville de Cologne, et quelques semaines plus tard il fut nommé par sa sainteté Pie VI à la nonciature de Portugal. Il quitta l'Allemagne, emportant les regrets de tous les bons catholiques dont il avait su captiver l'affection, et après avoir reçu des preuves non équivoques de la

Aussi, bien que par son titre il paraisse s'adresser principalement aux ecclésiastiques ou à ceux qui s'occupent d'histoire sacrée, il serait à souhaiter que des intelligences appartenant à une autre classe de public, vinssent y puiser des impressions capables de détruire celles données frauduleusement par les écrivains faussaires de notre époque qui leur montrent la religion, cette belle et suave figure, devenue l'ob

nue captive par des géôliers usurpateurs et mercenaires, qui ne permettent l'entrée de son sanctuaire qu'au prix de l'or et après avoir exigé les actes d'une soumission humiliante.

Il faudrait surtout que beaucoup pussent lire l'important appendice placé par le traducteur à la fin du volume et qui contient le bref de Pie VI en réponse à l'écrit calomnieux d'Eybel intitulé: Quid est papa, qu'est-ce que le Pape? Cette question de catéchisme à laquelle

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