Histoire poétique, tirée des poètes françois

Cover
Savoye, 1806 - 259 Seiten
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 140 - Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage; La terre s'en émeut , l'air en est infecté ; Le flot qui l'apporta recule épouvanté. Tout fuit, et, sans s'armer d'un courage inutile, Dans le temple voisin chacun cherche un asile.
Seite 140 - Et toi, Neptune, et toi, si jadis mon courage D'infâmes assassins nettoya ton rivage, Souviens-toi que , pour prix de mes efforts heureux , Tu promis d'exaucer le premier de mes vœux.
Seite 9 - Mais, dans une profane et riante peinture, De n'oser de la fable employer la figure; De chasser les tritons de l'empire des eaux...
Seite 8 - Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Seite 167 - Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Et, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Seite 140 - Noble et brillant auteur d'une triste famille, Toi dont ma mère osait se vanter d'être fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil, je te viens voir pour la dernière fois!
Seite 45 - Non, non, sans le secours des filles de mémoire , Vous vous flattez en vain , partisans de la gloire, D'assurer à vos noms un heureux souvenir : Si la main des neuf Sœurs ne pare vos trophées , Vos vertus étouffées N'éclaireront jamais les yeux de l'avenir.
Seite 8 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre; Un orage terrible aux yeux des matelots...
Seite 134 - Reste du sang d'un roi, noble fils de la Terre, Je suis seule échappée aux fureurs de la guerre. J'ai perdu, dans la fleur de leur jeune saison, Six frères...
Seite 159 - Un grand crime impuni cause votre misère; Par le sang de ma race il se doit effacer; Mais à moins que de le verser, Le ciel ne se peut satisfaire; Et la fin de vos maux ne se fera point voir Que mon sang n'ait fait son devoir.

Bibliografische Informationen