Oeuvres de La Harpe,...: accompagnées d'une Notice sur sa vie et sur ses ouvrages, Band 2

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Seite 438 - Par les mêmes travaux tu dois être éprouvé. Ton sort est de marcher dans les sentiers d'Alcide : Suis ce jeune héros qui s'offre pour ton guide. La Grèce sur tes pas conduira ses guerriers, Et le sang de Paris doit teindre tes lauriers. Sa vie est dévouée aux flèches que tu portes.
Seite 244 - ... qui en justifient le succès. Thalie rappelle à Molière que les Comédiens conservent encore aujourd'hui le fauteuil sur lequel il était assis. Mais vraiment ce fauteuil en vaut bien quelques autres; C'est dommage qu'il soit vacant. La gloire d'y siéger ne serait pas vulgaire ; Mais depuis bien long-temps, et c'est mon désespoir, Je n'y vois personne s'asseoir Que le Malade Imaginaire. Oui, dit Thalie...
Seite 447 - dit adroitement M. de La Motte, qu'une nation sensée, mais moins « amie des règles , s'accommodât de voir Coriolan condamné à Rome » au premier acte , reçu chez les Volsques au troisième , et assiégeant
Seite 493 - Semble avoir pris le soin de la justifier. Quel en sera le terme ? et jusqu'où sa furie Prétend-elle jouir des maux de sa patrie ? Fière encor, sous les coups qu'a portés votre main , De n'avoir succombé qu'aux armes d'un Romain , Sa défaite , il est vrai , coûte moins à sa gloire : Faites vous pardonner cette triste victoire.
Seite 221 - Lui dispute des morts la demeure dernière. Oui, les tyrans sacrés, qu'il osa mépriser, , Se vengent sur sa cendre. Il est trop vrai , Voltaire Leur avait arraché l'empire de la terre; On lui défend d'y reposer. Je vous vois tous frémir de cet indigne outrage , Vous plaignez un si lâche et si triste esclavage... Rassurez-vous, il doit finir. Le destin à mes yeux rapproche l'avenir ; L'avenir m'est présent, et déja se consomme L'ouvrage que long-temps prépara ce grand homme.
Seite 457 - J'avilirais ainsi mes droits et ma naissance ! Depuis quand les tribuns ont-ils tant de puissance ? Magistrats plébéiens, du peuple protecteurs, Se sont-ils crus jamais juges des sénateurs? Souffre-t-on qu'aujourd'hui l'orgueil qui les inspire Sur les patriciens étende leur empire? Est-ce aux pères de Rome à trembler devant eux ? Nul de nous n'a fléchi sous un joug si honteux.
Seite 468 - Si vous l'en aviez cru, n'en aurait pas besoin. Grâce à vous, Marcius et le sénat lui-même Attendront des tribuns la sentence suprême. Quel triomphe pour eux ! quel opprobre pour nous ! Et cet exemple, un jour, peut retomber sur vous. Du moins en sénateur je saurai me défendre. Avant de me juger, les Romains vont m'entendre, Et voir Coriolan braver le tribunal, Du front dont ils m'ont vu les mener au combat.
Seite 461 - Ils recueillaient les maux qu'eux seuls avaient semés. Voilà mes attentats , et Rome est offensée Que l'on ose au sénat expliquer sa pensée! Je suis un monstre affreux qu'elle doit détester , Que du roc Tarpéien il faut précipiter ! A prononcer ma mort Sicinius l'excite ! D'un magistrat du peuple un impur satellite A sur un sénateur osé porter la main ! Un tribun ose plus que n'eût osé Tarquin! Ah ! cette injure amère, à regret dévorée, Ne sortira jamais de mon âme ulcérée. Et...
Seite 401 - Eloigna des dangers qui suivent la grandeur! Mais un soldat revient. SCÈNE III. PYRRHUS, UN SOLDAT. LE SOLDAT. ' Philoctète s'approche Dans un sentier étroit, non loin de cette roche; Je l'ai vu se traîner d'un pas appesanti , Tremblant, par la douleur sans cesse ralenti. Il m'a vu ; sur mes pas sans doute il va paraître.
Seite 501 - Tu n'as pas dit toi-même à ton cœur attendri : C'est là que je suis né , là que je fus nourri ! De mes fils, de ma femme on y garde la cendre! C'est là que vit pour moi la mère la plus tendre...

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