Collection des mémoires relatifs à la Revolution française, Band 51822 |
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Seite xxiii - ... des témoignages consolateurs de l'amertume dont je suis abreuvé chaque jour ici! Non, n'attendez de moi aucune démission; j'ai juré de mourir à mon poste, je tiendrai mon serment.
Seite 146 - Ici la hache de la Loi a frappé le tyran ! Qu'ils périssent aussi, ces signes honteux d'une servitude que les despotes affectaient de reproduire sous toutes les formes à nos regards; que la flamme les dévore; qu'il n'y ait plus d'immortel que le sentiment de la vertu qui les a effacés.
Seite 70 - Suisses et les chevaliers déguisés sous leurs uniformes. S'il se fût montré , s'il fût monté à cheval, la très-grande majorité des bataillons de Paris se fût déclarée pour lui. Mais il aima mieux se rendre à l'Assemblée nationale. On dit que ce conseil lui fut donné par Rœderer, et peut-être est-ce un coup de politique dont cet excellent administrateur peut s'honorer.
Seite ix - Marseillais et estima Barbaroux. Nous le vîmes davantage après la sortie du ministère ; son caractère ouvert , son ardent patriotisme nous inspirèrent de la confiance ; ce fut alors que, raisonnant du mauvais état des choses et de la crainte du despotisme pour le Nord, nous formions le projet conditionnel d'une république dans le Midi. « Ce sera notre pis-aller, disait en souriant Barbaroux ; mais les Marseillais qui sont ici nous dispenseront d'y recourir.
Seite xii - France de ce fléau, ou je mourrai. Avant mon départ, je signerai ma sentence de mort ; je désignerai tous les objets de mes affections, j'indiquerai tous mes biens, je déposerai sur le bureau un poignard : il sera destiné à me percer le cœur si je suis infidèle un seul moment à la cause du peuple...
Seite 86 - Annette était enceinte ; ma mère soigna mon amie, et, depuis dix jours, j'avais un fils... Je fus avec ma mère, avec quelques amis présenter mon fils à l'église, car les officiers publics n'étaient pas encore établis. Le baptême n'est rien aux yeux des philosophes ; mais la cérémonie quelle qu'elle soit, par "laquelle on transmet son nom à son fils, est bien intéressante pour un père. Le mien fut appelé Ogé Barbaroux. Ogé était un homme de couleur de Saint-Domingue...
Seite xxiii - ... enfin si la Convention croit la suspension de mes pouvoirs nécessaire, j'obéirai à son décret. Mais comment de moi-même déposer des pouvoirs dont j'ai été investi par le peuple? Comment puis-je croire que je...
Seite 136 - St.-Louis , et que j'ai reconnu pour être le commandant en second des gardes du roi ; ils défilèrent au milieu des volontaires que j'allais ramener , et allèrent se ranger en ordre de bataille dans le cabinet du roi. Mon premier mouvement fut de tirer mon sabre ; mais, réfléchissant que je n'avais que vingt hommes avec moi , je restai dans l'intention d'exécuter mon projet sitôt qu'il se serait réuni quelques forces à moi.
Seite 70 - M. d'AfFry , et le présentant au roi , elle lui dit de faire son devoir. On se lassait d'attendre : l'impatience provençale l'emporta sur la considération du danger ; les Marseillais ayant sur leurs ailes les Bretons, s'avancent fièrement et pénètrent dans la cour des Princes au pas de charge. Les Suisses garnissaient les fenêtres du château ; ils criaient aussi vive la nation ! On parlemente long-temps : une douzaine d'entre eux, et quelques gendarmes, vinrent se ranger parmi les Marseillais;...
Seite 132 - Saint-Antoine pour venir dans la nuitassiéger le château; qu'ils devaientvenir au nombrede 3,ooo; qu'à onze heures l'on devait sonnerie tocsin et battre la générale , et que de minuit à deux heures, l'attaque devait avoir lieu ; que leur projet était de ne faire grâce à personne , et que tout garde national , qui serait pris les armes à la main , serait taillé en pièces. Le maire et plusieurs membres de la municipalité vinrent , à différentes fois dans la soirée, chez le roi. Le maire...