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LETTRES ÉCRITES

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UN PROVINCIAL

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GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS

6, RUE DES SAINTS-PÊRES, 6

504431-B.
4865

LETTRES

DES

PROVINCIALES

M. le duc de Liancourt, très connu par sa piété et par ses grandes aumônes, alla se présenter pour la confession, en 1655, à M. Picoté, prêtre de Saint-Sulpice, sa paroisse à Paris. Cet ecclésiastique, prévenu contre messieurs de Port-Royal, avec qui le duc avait de grandes liaisons, refusa de l'absoudre, à moins qu'il ne lui promît de rompre tout commerce avec ces messieurs, de retirer sa petite-fille du monastère de Port-Royal, où elle était pensionnaire, et de congédier de chez lui M. l'abbé de Bourzeis, savant théologien, qui a été un des membres de l'Académie française. Cette affaire ayant fait grand bruit, M. Arnauld fut prié de faire imprimer une lettre pour la justification de ce seigneur, et pour montrer l'irrégularité de la conduite de M. Picoté. Il se rendit aux desirs de ses amis, et la lettre parut datée du 24 février 1655, sous le titre de Lettre d'un docteur de Sorbonne à une personne de condition, etc. Cette lettre fut attaquée par beaucoup d'écrits injurieux, auxquels M. Arnauld se crut obligé de répondre par une seconde lettre, où il faisoit voir les faussetés et les calomnies de ces écrits. Celle-ci est datée du 10 juillet de la même année : elle parut sous le titre de Seconde Lettre d'un docteur de Sorbonne à un duc et pair de France, etc. C'était M. le duc de Luynes.

Ce fut dans cette seconde lettre que ceux qui n'aimoient pas M. Arnauld cherchèrent de quoi flétrir sa réputation. Ils en tirèrent deux propositions qu'ils présentèrent à la faculté de théo

A

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