Histoire générale du Poitou, Band 1

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Ch. Fradet, 1838
 

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Seite 505 - Nous étions à la veille de les voir « forcer nos places, ravager et envahir nos provinces, « défaire plusieurs armées royales, tuer nos chefs « les plus vaillants, prendre même des Rois prison...
Seite 496 - Une lépreuse qui passait, craignant d'être prise, jeta derrière elle un chiffon lié qui fut aussitôt porté en justice, et l'on y trouva une tête de couleuvre, des pattes de crapaud, et comme des cheveux de femme enduits d'une liqueur noire et puante, chose horrible à voir et à sentir. Le tout mis dans un grand feu, ne put brûler, preuve sûre que c'était un violent poison2...
Seite 416 - Reviens, si tu peux, reviens à tes villes, pauvre prisonnière. « Où est ta cour ? où sont tes jeunes compagnes ? où sont tes conseillers ? Les uns, traînés loin de leur patrie, ont subi une mort ignominieuse; d'autres ont été privés de la vue; d'autres, bannis, errent en différents lieux.
Seite 76 - L'étude des lettres figurait au premier rang des occupations imposées à toute la communauté; on devait y consacrer deux heures chaque jour, et le reste du temps était donné aux exercices religieux, à la lecture des livres saints et à des ouvrages de femme.
Seite 529 - Il n'est pas ici, répondit le chevalier; mais rendez-vous à moi , et je vous mènerai vers lui. » — « Qui êtes-vous? » repart le roi. — • « Sire, je suis Denis de Morbec, chevalier d'Artois ; je sers le roi d'Angleterre parce que j'ai été obligé de quitter mon pays pour avoir tué un homme.
Seite 81 - Ah ! si je n'étais retenue par la clôture sacrée de ce monastère, ils me verraient arriver près d'eux au moment où ils m'attendraient le moins. Je m'embarquerais par le gros temps ; je voguerais avec joie dans la tempête. Les matelots trembleraient, et moi je n'aurais aucune peur.
Seite 61 - ... n'est que la moindre par«tie de nos maux. .Mais, hélas! depuis dix ans, les « Goths et les Vandales font de nous une horrible «boucherie. Les châteaux bâtis sur les rochers, les «bourgades situées sur les plus hautes montagnes...
Seite 195 - Franks d'un ton railleur et avec l'accent d'un orgueilleux mépris : « Nation trop cruelle et qui étends tes ravages sur le vaste univers, pourquoi viens-tu battre de pieux remparts et inquiéter des hommes justes ? Pensestu donc renverser si promptement des murailles, travail des Romains, et qui comptent mille ans d'existence? Barbare Frank , éloigne-toi de nos yeux ; ta vue n'a rien d'agréable ,• et ton joug est odieux.
Seite 340 - ... et tout ce qui attachait mon cœur; rien ne m'arrête , je vais aux champs où Dieu promet la rémission des péchés. • "* » Pardonnez-moi, vous tous, mes compagnons, si je vous ai offensés; j'implore mon pardon, j'offre mon repentir à Jésus, maître du ciel ; je lui adresse à la fois ma prière, et en roman et en latin. » Trop long-temps je me suis abandonné aux distractions mondaines; mais la voix du Seigneur se fait entendre. Il faut comparaître à son tribunal ; je succombe sous...
Seite 39 - Tellement grande était devenue la multitude de ceux qui recevaient en comparaison du nombre de ceux qui devaient payer, telle l'énormité des impôts, que les forces manquaient aux laboureurs, les champs devenaient déserts, et les cultures se changeaient en forêts... Je ne sais combien d'emplois et d'employés fondirent sur chaque province, sur chaque ville, Magislri, Rationales, vicaires des préfets.

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