Stranger to civil and religious rage, The good man walk'd innoxious through his age: Nor dared an oath, nor hazarded a lie. No language but the language of the heart. His life, though long, to sickness pass'd unknown, O grant me thus to live, and thus to die! Who sprung from kings shall know less joy than I. O friend! may each domestic bliss be thine! Be no unpleasing melancholy mine; Me, let the tender office long engage, To rock the cradle of reposing age, With lenient arts extend a mother's breath, Make languor smile, and smooth the bed of death; And keep awhile one parent from the sky! On cares like these if length of days attend, May Heaven, to bless those days, preserve my friend! And just as rich as when he served a queen! Jamais il ne parut au tribunal des lois, Jamais d'un faux serment n'appuya de vains droits. Il n'étoit point enflé d'une vaine science: Le langage du cœur fut sa seule éloquence. Sain par la vie active et la sobriété, Ses vénérables jours furent longs, sans souffrance; (1) Cette traduction fut une des pièces lues à l'académie française par l'abbé Delille, le 17 avril 1778, en présence de Voltaire qui assistoit à cette séance: pendant la lecture, le vieux malade se rappeloit les vers de Pope, les comparoit à ceux du traducteur, et donnoit souvent la préférence à ceux-ci. VARIANTES. PAGE 139, VERS 3. Dis que je suis mourant; dis que je ne suis plus! Dieux! quels flots de rimeurs, près d'ici répandus! IBID., VERS 15. Ou, chassé par la faim de son noir galetas, PAGE 145, VERS 13. Modérez-vous; craignez des accidents sinistres, IBID., VERS 19. Lâchons-le, je le veux, Ce secret qui n'est plus un secret que pour eux. La reine, pour dormir, sema cette nouvelle : PAGE 147, VERS 5. Quel tumulte ! quels cris! inutiles revers! Codrus verroit en paix s'écrouler l'univers. PAGE 157, VERS 27. D'autres un rendez-vous pour réciter leurs pièces : Quelques-uns sont payés en simples politesses. PAGE 159, VERS 7. Que tout rimeur vénal trouve un grand qui l'achète. page 163, vers 17. Voyez cette poupée, au teint pétri de fard, Il siffle ou calomnie, il chansonne ou blasphème; RÉPONSE A UNE LETTRE DE M. D'ESTAMPES. Le ciel a donc pour vous exaucé tous mes vœux! Loin de la grande ville, infernal paradis, Entre l'étude et le loisir, Moitié travail, moitié plaisir, Vous savez de la vie assurer le voyage. Pour vous tout gîte est bon, tout ciel est sans nuage. D'utiles passe-temps, d'agréables labeurs, Des contes et des vers, vos enfants et vos fleurs; Un espalier où la culture Aide à corriger la nature; Dans la maison point de micmac; |