J.-J. Rousseau et ses oeuvres: biographie et fragments

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Imprimerie J.-G. Fiek, 1878 - 259 Seiten
 

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Seite 162 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Seite 102 - ... j'avais pu doubler un certain coin, avec quel battement de cœur, avec quel pétillement de joie, je commençais à respirer en me sentant sauvé, en me disant : Me voilà maître de moi pour le reste de ce jour...
Seite 120 - Oserai-je exposer ici la plus grande, la plus importante , la plus utile règle de toute l'éducation ? ce n'est pas de gagner du temps , c'est d'en perdre. Lecteurs vulgaires , pardonnez-moi mes paradoxes : il en faut faire quand on réfléchit, et, quoi que vous puissiez dire, j'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.
Seite 18 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs 1 Avertissement
Seite 136 - Puisqu'il nous faut absolument des livres , il en existe un qui fournit , à mon gré , le plus heureux traité d'éducation naturelle. Ce livre sera le premier que lira mon Emile ; seul il composera durant longtemps toute sa bibliothèque, et il y tiendra toujours une place distinguée.
Seite 128 - Emile n'apprendra jamais rien par cœur, pas même des fables, pas même celles de la Fontaine, toutes naïves, toutes charmantes qu'elles sont; car les mots des fables ne sont pas plus les fables que les mots de l'histoire ne sont l'histoire.
Seite 73 - ... vertu, viens, que je t'apprenne à aimer la vie. Chaque fois que tu seras tenté d'en sortir, dis en toi-même : « Que je fasse encore une bonne action avant que de mourir.
Seite 125 - On vient tous les jours arroser les fèves, on les voit lever dans des transports de joie. J'augmente cette joie en lui disant : Cela vous appartient; et lui expliquant alors ce terme d'appartenir, je lui fais sentir qu'il a mis là son temps, son travail, sa peine, sa personne enfin; qu'il ya dans cette terre quelque chose de lui-même qu'il peut réclamer contre qui que ce soit, comme il pourrait retirer son bras de la main d'un autre homme qui voudrait le retenir malgré lui.
Seite 66 - Tu t'ennuies de vivre, et tu dis : La vie est un mal. Tôt ou tard tu seras consolé, et tu diras : La vie est un bien. Tu diras plus vrai sans mieux raisonner ; car rien n'aura changé que toi. Change donc dès aujourd'hui ; et puisque c'est dans la mauvaise disposition de ton âme qu'est...
Seite 112 - Les lois ne sont proprement que les conditions de l'association civile. Le peuple soumis aux lois en doit être l'auteur ; il n'appartient qu'à ceux qui s'associent de régler les conditions de la société...

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