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le sud qui le conduira au moins jusqu'à Hasi Achourat au nord-est de Mabrouk. J'ai câblé à Tombouctou pour prévenir M. Chudeau; qui pourrait peut-être profiter de cette occasion, comme c'était primitivement son intention, pour revenir par un itinéraire nouveau en France à travers le Sahara. Je crains bien, il est vrai, que M. Chudeau ne puisse pas être à Tombouctou en temps utile. »>

Délimitation Congo-Cameroun, Les dernières nouvelles du commandant Moll, envoyées au président de la Société, sont de Koundé, le 12 mai dernier. «< Ici tout marche à merveille, écrit-il, et je n'éprouve que des satisfactions. Nous voici à Koundé et, gråce à cinq occultations bien observées, nous avons déjà déterminé ce point important du protocole. A la fin de ce mois la mission française n'aura plus aucun travail à faire au sud du sixième parallèle. Je pousse déjà des reconnaissances vers le nord. Nous sommes tous en parfaite santé et pleins d'ardeur. L'entente règne avec les Allemands; elle ne peut être meilleure.

<< Nos travaux ont marché beaucoup plus rapidement que je ne m'y attendais. Va-t-il en être de même dans le nord de Koundé? je l'ignore; mais je m'attends à plus de difficultés. Le pays n'est d'ailleurs pas du tout connu en dehors de l'itinéraire Löfler et de celui-ci je n'ai pas grand'chose à ma disposition. Quant à la situation du pays, nous n'y avons aucune influence et on me signale la population comme hostile. Tout cela retardera peutêtre un peu notre arrivée à Lamé et nos opérations. Néanmoins j'espère maintenant terminer ma mission au printemps prochain (1907). ›

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Chemin de fer du Cap au Caire. De Cape Town, le 20 février 1906, M. le consul Vossion, membre de la Société, nous a adressé la note suivante : <«<< D'après les derniers renseignements que j'ai pu obtenir du Bureau central des Rhodesian Railways, établi au Cap, la ligne ferrée a atteint la rivière Kafoué, affluent de gauche du Zambèze ; elle traversera cette rivière sur un pont qui est presque terminé. Un pont provisoire de bateaux sert au transport des matériaux. Il n'y aura donc aucun retard dans le mouvement en avant de la construction de la ligne. La rivière Kafoué est franchie en un point situé approximativement par 15°40′ de Lat. S. et 28° 40′ de Long. E. de Greenwich. De ce point, la ligne est construite sur une longueur de 109 milles, jusqu'aux mines de Broken Hill. La station de Broken Hill est située par 14o 35 de Lat. S. et par 28° 31' de Long. E.

« Après Broken Hill, les arrangements financiers ne sont pas encore pris pour la continuation de la ligne, mais le délai ne saurait être long. En attendant la conclusion des négociations engagées à Londres et au Cap, il y a un groupe qui explore et prépare le terrain pour le tracé de la route de Broken Hill aux rives du lac de Tanganyika. Il n'y a aucun doute à avoir que la ligne conçue par Cecil Rhodes sera construite.

«La meilleure carte à consulter, celle qui sert du reste aux travaux de la maison Pauling et Cie qui a le contrat de la construction, est la carte de la Rhodesia, partagée en provinces et districts sous l'administration de la British South Africa Company en 1903, publiée à Londres par Edward Stanford, 12-14 Long Acre, London W. C.

« Dès que les travaux seront repris de Broken Hill au Tanganyika, et de là aux grands lacs, je me ferai un plaisir de vous en informer, en vous donnant les détails qui viendront à ma connaissance. >>

Utilisation des chutes du Niger. M. Le Myre de Vilers reçoit de M. le ministre des Colonies la lettre qui suit :

«M. le président,

«Mon prédécesseur n'avait pas manqué de faire part à M. le gouverneur général de l'Afrique occidentale française de votre désir d'obtenir les renseignements les plus complets sur les chutes du Niger avoisinant les régions où pourrait aboutir le Transsaharien en vue de leur utilisation éventuelle pour la traction électrique de ce chemin de fer.

«Par lettre, en date du 11 mai dernier, M. Roume m'a fait connaitre que M. Millot, enseigne de vaisseau, membre de la mission hydrographique du Niger, avait été chargé d'étudier cette question.

«M. Millot se trouve actuellement dans le bief de Tombouctou à Niamey, et pourra, par suite, procéder à l'étude des nombreux rapides qu'on rencontre dans le fleuve après

Ansongo.

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J'aurai soin de vous tenir au courant des résultats obtenus. >>

Cette mission spéciale a pour point de départ une libéralité faite à la Société.

La Société exprime à M. Leygues sa gratitude pour la suite qu'il a bien voulu donner à la démarche de M. Le Myre de Vilers.

L'étude à laquelle M. Millot se livre sur le cours du Niger complète les travaux de prédécesseurs tels que le lieutenant Brulard, de l'artillerie coloniale, qui lui-même succède au capitaine Fourneau et au commandant Lenfant.

Retour et départs d'explorateurs. - Nouvelles diverses.

A cette séance assistent deux

de nos collègues chargés tous deux de missions de la Société dans le Soudan égyptien. L'un est M. Bonnel de Mézières, administrateur des Colonies, dont les travaux ont été résumés dans une lettre qu'il nous écrivait du Caire, le 7 mai, et que nous avons publiée en juin. In rapport très substantiel fait suite à cette missive et donnera lieu à plusieurs notes détaillées sur les questions économiques, politiques et scientifiques qu'il lui a été donné d'aborder.

Quant à M. Charles Alluaud, qui cette fois encore, a été accompagné dans son voyage par Me Alluaud, il vient d'étudier particulièrement la faune du bassin du Nil bleu et de ses affluents entre Khartoum et la frontière abyssine.

D'autres de nos collègues, également présents à cette réunion, sont sur leur départ : M. Pelliot et ses deux collaborateurs, qui, dans une quinzaine, prendront le chemin de l'Asie centrale pour y accomplir une longue et savante exploration dont nous avons déjà signalé l'intérêt1: - M. Marc-Bel qui se rend au Congo français avec un but scientifique, économique et industriel. La topographie de la région entre le Niari et le bas Congo n'est encore qu'ébauchée et sa géologie est moins avancée encore. Il s'agit plus spécialement de l'étude minière du bassin cuprifère du Niari, dont le centre est M'Boko-Songho. La création d'une voie de communication sans doute une voie ferrée - paraît s'imposer pour faciliter l'exploration de cette mine. M. Bel emmène avec lui M. Devès, ancien élève de l'Ecole des mines d'Alais, quatre chefs mineurs, un officier topographe et géodèse du Service géographique de l'Armée et un médecin naturaliste.

La correspondance comprend encore cet extrait du Journal de Saint-Pétersbourg, du samedi 14 avril 1906, sur le Trans-Alaska-Sibérien « La commission spéciale nommée par Sa Majesté l'Empereur, pour régler les conditions d'exécution du chemin de fer de Kansk au détroit de Behring, vient de terminer ses travaux. Les délégués des différents ministères et les délégués spéciaux qui composaient la commission, avaient tenu à s'entourer des avis des hommes les plus compétents en matière technique, économique et stratégique; car, sur ces deux derniers points, d'importantes modifications au tracé de la voie ferrée avaient été proposées par M. Loicq de Lobel, délégué du syndicat américain. Sans s'arrêter aux objections, d'ailleurs peu sérieuses, qui furent présentées, la commission a approuvé, article par article, toutes les conditions soumises par le syndicat américain, qui de son côté avait souscrit aux obligations que lui imposait le gouvernement impérial. »

Enfin deux notes sont parvenues au président, l'une de M. E. Laîné, de la Société de Géographie de Lille, au sujet d'une ingénieuse montre boussole-solaire, munie d'un cadran de vingt-quatre heures, d'une lecture facile et permettant de s'orienter rapide

1. La mission Pellot a quitté Paris le 15 juin: elle etait a Moscou le 19. Un telegramme adressé a M. le professeur Leon Vaillant par son fils, médecin de l'expedition, le 25 juin, lui annonce

le sud qui le conduira au moins jusqu'à Hasi Achourat au nord-est de Mabrouk. J'ai câblé à Tombouctou pour prévenir M. Chudeau; qui pourrait peut-être profiter de cette occasion, comme c'était primitivement son intention, pour revenir par un itinéraire nouveau en France à travers le Sahara. Je crains bien, il est vrai, que M. Chudeau ne puisse pas être à Tombouctou en temps utile. »

Délimitation Congo-Cameroun, Les dernières nouvelles du commandant Moll, envoyées au président de la Société, sont de Koundé, le 12 mai dernier. « Ici tout marche à merveille, écrit-il, et je n'éprouve que des satisfactions. Nous voici à Koundé et, grâce à cinq occultations bien observées, nous avons déjà déterminé ce point important du protocole. A la fin de ce mois la mission française n'aura plus aucun travail à faire au sud du sixième parallèle. Je pousse déjà des reconnaissances vers le nord. Nous sommes tous en parfaite santé et pleins d'ardeur. L'entente règne avec les Allemands; elle ne peut être meilleure.

<«< Nos travaux ont marché beaucoup plus rapidement que je ne m'y attendais. Va-t-il en être de même dans le nord de Koundé? je l'ignore; mais je m'attends à plus de difficultés. Le pays n'est d'ailleurs pas du tout connu en dehors de l'itinéraire Löfler et de celui-ci je n'ai pas grand'chose à ma disposition. Quant à la situation du pays, nous n'y avons aucune influence et on me signale la population comme hostile. Tout cela retardera peutêtre un peu notre arrivée à Lamé et nos opérations. Néanmoins j'espère maintenant terminer ma mission au printemps prochain (1907). »

Chemin de fer du Cap au Caire. De Cape Town, le 20 février 1906, M. le consul Vossion, membre de la Société, nous a adressé la note suivante : « D'après les derniers renseignements que j'ai pu obtenir du Bureau central des Rhodesian Railways, établi au Cap, la ligne ferrée a atteint la rivière Kafoué, affluent de gauche du Zambèze; elle traversera cette rivière sur un pont qui est presque terminé. Un pont provisoire de bateaux sert au transport des matériaux. Il n'y aura donc aucun retard dans le mouvement en avant de la construction de la ligne. La rivière Kafoué est franchie en un point situé approximativement par 15°40′ de Lat. S. et 28° 40′ de Long. E. de Greenwich. De ce point, la ligne est construite sur une longueur de 109 milles, jusqu'aux mines de Broken Hill. La station de Broken Hill est située par 14o 35 de Lat. S. et par 28° 31′ de Long. E.

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Après Broken Hill, les arrangements financiers ne sont pas encore pris pour la continuation de la ligne, mais le délai ne saurait être long. En attendant la conclusion des négociations engagées à Londres et au Cap, il y a un groupe qui explore et prépare le terrain pour le tracé de la route de Broken Hill aux rives du lac de Tanganyika. Il n'y a aucun doute à avoir que la ligne conçue par Cecil Rhodes sera construite.

«La meilleure carte à consulter, celle qui sert du reste aux travaux de la maison Pauling et Cie qui a le contrat de la construction, est la carte de la Rhodesia, partagée en provinces et districts sous l'administration de la British South Africa Company en 1903, publiée à Londres par Edward Stanford, 12-14 Long Acre, London W. C.

« Dès que les travaux seront repris de Broken Hill au Tanganyika, et de là aux grands lacs, je me ferai un plaisir de vous en informer, en vous donnant les détails qui viendront à ma connaissance. >>

Utilisation des chutes du Niger.

M. Le Myre de Vilers reçoit de M. le ministre des

Colonies la lettre qui suit :

«M. le président,

«Mon prédécesseur n'avait pas manqué de faire part à M. le gouverneur général de l'Afrique occidentale française de votre désir d'obtenir les renseignements les plus complets sur les chutes du Niger avoisinant les régions où pourrait aboutir le Transsaharien en vue de leur utilisation éventuelle pour la traction électrique de ce chemin de fer.

« Par lettre, en date du 11 mai dernier, M. Roume m'a fait connaitre que M. Millot, enseigne de vaisseau, membre de la mission hydrographique du Niger, avait été chargé d'étudier cette question.

«M. Millot se trouve actuellement dans le bief de Tombouctou à Niamey, et pourra, par suite, procéder à l'étude des nombreux rapides qu'on rencontre dans le fleuve après Ansongo.

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Cette mission spéciale a pour point de départ une libéralité faite à la Société.

La Société exprime à M. Leygues sa gratitude pour la suite qu'il a bien voulu donner à la démarche de M. Le Myre de Vilers.

L'étude à laquelle M. Millot se livre sur le cours du Niger complète les travaux de prédécesseurs tels que le lieutenant Brulard, de l'artillerie coloniale, qui lui-même succède au capitaine Fourneau et au commandant Lenfant.

Retour et départs d'explorateurs. - Nouvelles diverses. A cette séance assistent deux de nos collègues chargés tous deux de missions de la Société dans le Soudan égyptien. L'un est M. Bonnel de Mézières, administrateur des Colonies, dont les travaux ont été résumés dans une lettre qu'il nous écrivait du Caire, le 7 mai, et que nous avons publiée en juin. Un rapport très substantiel fait suite à cette missive et donnera lieu à plusieurs notes détaillées sur les questions économiques, politiques et scientifiques qu'il lui a été donné d'aborder.

Quant à M. Charles Alluaud, qui cette fois encore, a été accompagné dans son voyage par Mme Alluaud, il vient d'étudier particulièrement la faune du bassin du Nil bleu et de ses affluents entre Khartoum et la frontière abyssine.

D'autres de nos collègues, également présents à cette réunion, sont sur leur départ : M. Pelliot et ses deux collaborateurs, qui, dans une quinzaine, prendront le chemin de l'Asie centrale pour y accomplir une longue et savante exploration dont nous avons déjà signalé l'intérêt1: — M. Marc-Bel qui se rend au Congo français avec un but scientifique, économique et industriel. La topographie de la région entre le Niari et le bas Congo n'est encore qu'ébauchée et sa géologie est moins avancée encore. Il s'agit plus spécialement de l'étude minière du bassin cuprifère du Niari, dont le centre est M'Boko-Songho. La création d'une voie de communication - sans doute une voie ferrée - parait s'imposer pour faciliter l'exploration de cette mine. M. Bel emmène avec lui M. Devès, ancien élève de l'Ecole des mines d'Alais, quatre chefs mineurs, un officier topographe et géodèse du Service géographique de l'Armée et un médecin naturaliste.

La correspondance comprend encore cet extrait du Journal de Saint-Petersbourg, du samedi 1 avril 1906, sur le Trans-Alaska-Sibérien : « La commission spéciale nommée par Sa Majesté l'Empereur, pour régler les conditions d'exécution du chemin de fer de Kansk au détroit de Behring, vient de terminer ses travaux. Les délégués des différents ministères et les délégués spéciaux qui composaient la commission, avaient tenu à s'entourer des avis des hommes les plus compétents en matière technique, économique et stratégique; car, sur ces deux derniers points, d'importantes modifications au tracé de la voje ferrée avaient été proposées par M. Loicq de Lobel, délégué du syndicat américain. Sans s'arrêter aux objections, d'ailleurs peu sérieuses, qui furent présentées, la commission a approuvé, article par article, toutes les conditions soumises par le syndicat américain, qui de son côté avait souscrit aux obligations que lui imposait le gouvernement impérial. »

Enfin deux notes sont parvenues au président, l'une de M. E. Laîné, de la Société de Géographie de Lille, au sujet d'une ingénieuse montre boussole-solaire, munie d'un cadran de vingt-quatre heures, d'une lecture facile et permettant de s'orienter rapide

1. I a mission Pelliot a quitté Paris le 15 juin; elle était à Moscou le 19. Un telegramme adresse à M. le professeur Leon Vaillant par son fils, medecin de l'expédition, le 25 juin, lui annonce

le sud qui le conduira au moins jusqu'à Hasi Achourat au nord-est de Mabrouk. J'ai câblé à Tombouctou pour prévenir M. Chudeau; qui pourrait peut-être profiter de cette occasion, comme c'était primitivement son intention, pour revenir par un itinéraire nouveau en France à travers le Sahara. Je crains bien, il est vrai, que M. Chudeau ne puisse pas être à Tombouctou en temps utile. »

Délimitation Congo-Cameroun. Les dernières nouvelles du commandant Moll, envoyées au président de la Société, sont de Koundé, le 12 mai dernier. « Ici tout marche à merveille, écrit-il, et je n'éprouve que des satisfactions. Nous voici à Koundé et, grâce à cinq occultations bien observées, nous avons déjà déterminé ce point important du protocole. A la fin de ce mois la mission française n'aura plus aucun travail à faire au sud du sixième parallèle. Je pousse déjà des reconnaissances vers le nord. Nous sommes tous en parfaite santé et pleins d'ardeur. L'entente règne avec les Allemands; elle ne peut être meilleure.

<«< Nos travaux ont marché beaucoup plus rapidement que je ne m'y attendais. Va-t-il en être de même dans le nord de Koundé? je l'ignore; mais je m'attends à plus de difficultés. Le pays n'est d'ailleurs pas du tout connu en dehors de l'itinéraire Löfler et de celui-ci je n'ai pas grand'chose à ma disposition. Quant à la situation du pays, nous n'y avons aucune influence et on me signale la population comme hostile. Tout cela retardera peutêtre un peu notre arrivée à Lamé et nos opérations. Néanmoins j'espère maintenant terminer ma mission au printemps prochain (1907). >>

Chemin de fer du Cap au Caire. De Cape Town, le 20 février 1906, M. le consul Vossion, membre de la Société, nous a adressé la note suivante: « D'après les derniers renseignements que j'ai pu obtenir du Bureau central des Rhodesian Railways, établi au Cap, la ligne ferrée a atteint la rivière Kafoué, affluent de gauche du Zambèze; elle traversera cette rivière sur un pont qui est presque terminé. Un pont provisoire de bateaux sert au transport des matériaux. Il n'y aura donc aucun retard dans le mouvement en avant de la construction de la ligne. La rivière Kafoué est franchie en un point situé approximativement par 13°40′ de Lat. S. et 28° 40′ de Long. E. de Greenwich. De ce point, la ligne est construite sur une longueur de 109 milles, jusqu'aux mines de Broken Hill. La station de Broken Hill est située par 14° 35 de Lat. S. et par 28° 31' de Long. E.

((

Après Broken Hill, les arrangements financiers ne sont pas encore pris pour la continuation de la ligne, mais le délai ne saurait être long. En attendant la conclusion des négociations engagées à Londres et au Cap, il y a un groupe qui explore et prépare le terrain pour le tracé de la route de Broken Hill aux rives du lac de Tanganyika. Il n'y a aucun doute à avoir que la ligne conçue par Cecil Rhodes sera construite.

« La meilleure carte à consulter, celle qui sert du reste aux travaux de la maison Pauling et Cie qui a le contrat de la construction, est la carte de la Rhodesia, partagée en provinces et districts sous l'administration de la British South Africa Company en 1903, publiée à Londres par Edward Stanford, 12-14 Long Acre, London W. C.

<«< Dès que les travaux seront repris de Broken Hill au Tanganyika, et de là aux grands lacs, je me ferai un plaisir de vous en informer, en vous donnant les détails qui viendront à ma connaissance. »

Utilisation des chutes du Niger.

M. Le Myre de Vilers reçoit de M. le ministre des

Colonies la lettre qui suit:

« M. le président,

«Mon prédécesseur n'avait pas manqué de faire part à M. le gouverneur général de l'Afrique occidentale française de votre désir d'obtenir les renseignements les plus complets sur les chutes du Niger avoisinant les régions où pourrait aboutir le Transsaharien en vue de leur utilisation éventuelle pour la traction électrique de ce chemin de fer.

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