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<«< Par lettre, en date du 11 mai dernier, M. Roume m'a fait connaître que M. Millot, enseigne de vaisseau, membre de la mission hydrographique du Niger, avait été chargé d'étudier cette question.

«M. Millot se trouve actuellement dans le bief de Tombouctou à Niamey, et pourra, par suite, procéder à l'étude des nombreux rapides qu'on rencontre dans le fleuve après Ansongo.

« J'aurai soin de vous tenir au courant des résultats obtenus. >>

Cette mission spéciale a pour point de départ une libéralité faite à la Société.

La Société exprime à M. Leygues sa gratitude pour la suite qu'il a bien voulu donner à la démarche de M. Le Myre de Vilers.

L'étude à laquelle M. Millot se livre sur le cours du Niger complète les travaux de prédécesseurs tels que le lieutenant Brulard, de l'artillerie coloniale, qui lui-même succède au capitaine Fourneau et au commandant Lenfant.

Retour et départs d'explorateurs. - Nouvelles diverses.

A cette séance assistent deux

de nos collègues chargés tous deux de missions de la Société dans le Soudan égyptien. L'un est M. Bonnel de Mézières, administrateur des Colonies, dont les travaux ont été résumés dans une lettre qu'il nous écrivait du Caire, le 7 mai, et que nous avons publiée en juin. Un rapport très substantiel fait suite à cette missive et donnera lieu à plusieurs notes détaillées sur les questions économiques, politiques et scientifiques qu'il lui a été donné d'aborder.

Quant à M. Charles Alluaud, qui cette fois encore, a été accompagné dans son voyage par Mme Alluaud, il vient d'étudier particulièrement la faune du bassin du Nil bleu et de ses affluents entre Khartoum et la frontière abyssine.

D'autres de nos collègues, également présents à cette réunion, sont sur leur départ : M. Pelliot et ses deux collaborateurs, qui, dans une quinzaine, prendront le chemin de l'Asie centrale pour y accomplir une longue et savante exploration dont nous avons déjà signalé l'intérêt 1; M. Marc-Bel qui se rend au Congo français avec un but scientifique, économique et industriel. La topographie de la région entre le Niari et le bas Congo n'est encore qu'ébauchée et sa géologie est moins avancée encore. Il s'agit plus spécialement de l'étude minière du bassin cuprifère du Niari, dont le centre est M'Boko-Songho. La création d'une voie de communication sans doute une voie ferrée paraît s'imposer pour faciliter l'exploration de cette mine. M. Bel emmène avec lui M. Devès, ancien élève de l'École des mines d'Alais, quatre chefs mineurs, un officier topographe et géodèse du Service géographique de l'Armée et un médecin naturaliste.

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La correspondance comprend encore cet extrait du Journal de Saint-Pétersbourg, du samedi 14 avril 1906, sur le Trans-Alaska-Sibérien : « La commission spéciale nommée par Sa Majesté l'Empereur, pour régler les conditions d'exécution du chemin de fer de Kansk au détroit de Behring, vient de terminer ses travaux. Les délégués des différents ministères et les délégués spéciaux qui composaient la commission, avaient tenu à s'entourer des avis des hommes les plus compétents en matière technique, économique et stratégique; car, sur ces deux derniers points, d'importantes modifications au tracé de la voie ferrée avaient été proposées par M. Loïcq de Lobel, délégué du syndicat américain. Sans s'arrêter aux objections, d'ailleurs peu sérieuses, qui furent présentées, la commission a approuvé, article par article, toutes les conditions soumises par le syndicat américain, qui de son côté avait souscrit aux obligations que lui imposait le gouvernement impérial.

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Enfin deux notes sont parvenues au président, l'une de M. E. Laîné, de la Société de Géographie de Lille, au sujet d'une ingénieuse montre boussole-solaire, munie d'un cadran de vingt-quatre heures, d'une lecture facile et permettant de s'orienter rapide

1. La mission Pelliot a quitté Paris le 15 juin; elle était à Moscou le 19. Un télégramme adressé à M. le professeur Léon Vaillant par son fils, médecin de l'expédition, le 25 juin, lui annonce

ment en plaçant la petite aiguille dans la direction du soleil; l'autre de M. de Rey-Pailhade, de la Société de géographie de Toulouse se rapportant à l'enquête ouverte par les clubs nautiques de Nice et de Cannes sur l'emploi de l'unité décimale d'angle. Partant de ce fait que la Convention nationale, par décret du 4 frimaire an II, institua la division décimale du quart de la circonférence et la division décimale du jour, M. de Rey-Pailhade demande que la division du quart de cercle en cent grades en usage pour certains travaux cartographiques soit adoptée dans les grandes écoles; c'est d'ailleurs le vœu émis au congrès international de la navigation tenu à Lisbonne en 1904, vou tendant à l'application générale du système décimal à la mesure de la circonférence et du temps.

Présentation d'ouvrages. M. Alfred Grandidier, de l'Institut, dépose sur le bureau de la Société l'Index bryologicus qu'a rédigé et publié à ses frais notre collègue M. le général Paris.

M. le général Paris, dont les travaux sur les Mousses sont bien connus et très justement appréciés par les bryologistes, vient de terminer cet important ouvrage, qui comprend cinq volumes où sont énumérés tous les genres et espèces de mousses connues, avec leur synonymie et leur «< habitat », en tout 14 067 espèces! En 1878, on n'en connaissait que 7422; leur nombre a donc doublé en l'espace de vingt-deux ans.

M. Grandidier ajoute :

«C'est un travail considérable et fort utile que je suis heureux de féliciter M. le général Paris d'avoir mené à bonne fin; il a demandé une dose de science et de travail qui mérite tous nos éloges.

« Cet ouvrage se termine par des tableaux, où les 397 genres énumérés dans l'index sont répartis suivant les régions où on les trouve, et une carte où cette répartition géographique est indiquée. Aucune autre classe du règne végétal, à ce que je sache n'a été l'objet d'un semblable travail, qui est fort intéressant pour la géographie botanique. »

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Coup d'œil sur le Soudan égyptien. L'oasis de Siouah. - Le chemin de fer de la Cyrénaïque, par le capitaine de Saint-Exupéry. - Grâce aux relations qu'il a entretenues avec lord Cromer et S. A. le khédive, le vicomte de Saint-Exupéry a pu visiter utilement l'Egypte et le Soudan. C'est surtout l'organisation du Soudan qu'il se propose de faire connaître aux membres de la Société de Géographie.

Aperçu physique sur le Soudan égyptien. En 1898, le Soudan égyptien était désolé; Khartoum ruiné et rasé. La population, qui au temps de Gordon Pacha, comptait de 8 à 9 millions d'habitants, n'en avait plus, après l'œuvre destructive du mahdi et du khalife, que 2 millions environ. Toutes les terres étaient en friches, et partout les mimosas épinaux reconquéraient le sol ameubli. Mais le vainqueur d'Omdourman, lord Kitchener, résolut de ramener sans retard ce pays à la prospérité dont il jouissait depuis Mehemet Ali. Avec une rare activité, en sept ans, l'action bienfaisante du vainqueur s'étendit sur un territoire dont les limites extrêmes vont du 5 au 23° degré de Lat. N. et du 24o au 38° degré Long. E. (de Greenwich).

Entre ces limites, le climat du Soudan égyptien présente de grandes différences. Si le vent du nord, en soufflant d'Alexandrie jusqu'au lac Victoria-Nyanza régulièrement de novembre jusqu'à mai, rafraîchit la température, la pluie n'offre point la même uniformité. Du nord à Berber, elle est très rare. De là jusqu'au sud de Khartoum, il n'y en a qu'en été. Mais au sud du 15o de Lat. N., régulières en éte, les pluies permettent chaque année aux habitants d'obtenir une récolte. Enfin elles sont diluviennes en juillet, août et septembre sur toute l'Éthiopié et alimentent la crue du Nil. Par suite, ce climat a de grandes différences de salubrité. Celui de Ouadi-Halfa, Berber et Khartoum est sain par sa sécheresse, malgré la chaleur. Mais celui du haut Nil et des marais du Bahr-el-Ghazal est pernicieux. Les terres, enfin, sont de valeur bien inégale.

Khartoum et l'œuvre de lord Kitchener. Lord Kitchener pressentit, dès 1896, la valeur de cette région. Aussi décida-t-il, d'abord, de faire un chemin de fer de Quadi-Halfa vers Khartoum, et de reconstruire cette ville, ancienne capitale du Soudan et résidence de Gordon. Elle est, d'ailleurs, le centre géographique de la contrée. Située au confluent des deux Nils, elle est au débouché des vallées qui viennent de l'Équateur et d'Éthiopie et sur la limite nord de la région des pluies. Près d'elle, à Omdourman, les caravanes viennent apporter les produits de l'ouest. A travers les décombres, on traça les avenues, les rues et les places. Mais les propriétaires fonciers réclamèrent leurs biens. Alors, par esprit de justice et aussi dans le but de s'attacher la population indigène, lord Kitchener décida de partager la ville en trois bandes parallèles au fleuve, de dimensions variables, et d'indemniser équitablement les anciens propriétaires. Puis, pour la facilité des transactions, on attribua une valeur égale d'un millième le pied carré à tous les terrains de la ville. Ce qui fait par mètre carré 1 piastre (0 fr. 26) environ. Malgré tout, la spéculation s'empara vite de l'œuvre. En mars 1906, on offrait 3 livres égyptiennes (78 fr.) le mètre carré d'un terrain de la première zone qui a vue d'un côté sur le Nil bleu. Mais le gouvernement a refréné et utilisé cette spéculation par un décret qui oblige tout acquéreur à construire une maison dans un délai fixé et d'une valeur déterminée sous peine d'expropriation. De plus, sûr de l'avenir, le gouvernement ne vend plus ses terrains urbains, il les loue par baux à longs termes, allant jusqu'à 70 ans. Aussi la ville prospère. Elle compte déjà 12 000 habitants, dont un quart peut-être de Grecs, Syriens ou Égyptiens. Les nègres, ne peuvent élever leurs cases qu'aux environs, ou à Omdourman, qui compte encore 48 000 habitants, grâce au commerce des caravanes et des barques à voile.

Les chemins de fer du Soudan égyptien. En réalité c'est le chemin de fer de Ouadi Halfa qui a créé Khartoum. Mais cette voie de 2347 kilomètres qui relie Khartoum à Alexandrie est trop longue et trop coûteuse. Pour la suivre, les marchandises doivent subir cinq transbordements. Débarquées à Alexandrie, elles changent de wagon à Louqsor où le chemin de fer devient à voie étroite. A chellal, elles prennent le bateau pour monter à Ouadi Halfa dans le chemin de fer du Soudan. A Khartoum nord, elles prennent encore le bateau pour débarquer sur la rive gauche gauche du Nil bleu. Aussi la tonne de charbon qui est de 27 à 30 francs à Alexandrie, s'élève à Khartoum à 90 ou 95 francs.

Ces conditions économiques firent décider la construction du chemin de fer Nil-mer Rouge, et en quinze mois le colonel Macaulay a jeté les 520 kilomètres de rails qui relient Souakim et Port-Soudan à la station de l'Atbara, où le chemin de fer se raccorde au réseau du Soudan. Mais pour achever avec rapidité et économie cette euvre gigantesque, le colonel se fit entrepreneur. Il recruta des nègres, les forma en équipes de 50 hommes obéissant chacune à un chef de même race et les paya fort bien. Le salaire du travailleur varia de 5 à 8 piastres tarif, alors qu'une famille indigène peut vivre par jour avec une piastre tarif. L'appât du gain portant le nègre à ne point se nourrir, le colonel se fit restaurateur; puis pendant le premier mois, il obligeait chaque ouvrier à travailler à la journée. Dès le second, après l'avoir réconforté, il le faisait travailler aux pièces. Et ainsi, les frais de construction ne s'élevèrent qu'à 35 612 500 fr., ce qui met le kilomètre à 66, 500 fr. et abaisse le prix du charbon à Khartoum à 45 et 50 fr.

Un tel succès sera suivi d'autres, avec d'autant plus de sécurité que le personnel à créer est formé, et l'on fait déjà les études d'une voie qui reliera Kassala à Thamiam sur la ligne Nil-mer Rouge; les travaux pour régulariser le débit du fleuve Gache sont commencés. Ce fleuve, en effet, ne pouvant s'ouvrir un passage vers la vallée de l'Atbara, transforme en marais la région qui s'y oppose; et celle-ci sera drainée et irriguée comme la Basse-Égypte. Elle contribuera à nourrir Port-Soudan et Souakim. En attendant, Kassala sera reliée à Khartoum par une route que les automobiles parcourront en douze heures.

Dès à présent d'autres études sont en voie d'achèvement pour faire refluer sur Khartoum tout le commerce de Soudan et faire de cette ville le véritable centre commercial de ces immenses régions. La ligne Ouadi-Halfa-Khartoum sera continuée vers le sud pen

dant quelques 50 ou 60 kilomètres et là bifurquera d'une part vers Kamlin pour remonter le Nil Bleu, d'autre part vers Doueim pour franchir le Nil Blanc. Le premier embranchement longeant plus tard la Didessa, empruntera ensuite la vallée de l'Omo et deviendra un des tronçons du Cap au Caire. Le second gagnant d'abord El-Obéïd sera prolongé dans un avenir plus éloigné jusqu'à El-Facher et au lac Tchad.

Dans ces projets, la province de Dongola n'est pas oubliée. Une nouvelle ligne vient d'être inaugurée sans bruit. C'est la ligne Abou-Hamed-Merowe (Meraoui), qui descendant le Nil à partir d'Abou-Hamed aboutit aujourd'hui un peu en aval de la quatrième cataracte et ramène ainsi vers Berber et Port-Soudan tout le trafic de la région au sud du 22o de Lat. N.

En fait, tous ces travaux qui assureront la prospérité de la région n'ont été possible que grâce à l'Égypte. C'est elle qui s'est faite le banquier du Soudan. Mais ce qui en a facilité l'exécution, c'est l'excellente organisation administrative de la domination anglaise.

Le recrutement du personnel colonial au Soudan. Sans doute les appointement magnifiques que reçoivent les fonctionnaires justifient l'empressement des candidats militaires et civils. Cependant nul officier ne peut solliciter un emploi s'il ne commence à parler l'arabe et si sa santé ne supporte pas le climat. De plus, tous, sauf le gouverneur, ont moins de quarante ans aussi apportent-ils une ardeur et une sagesse admirables à accomplir leur tâche. Quant aux civils, ils occupent les emplois techniques, irrigations, forêts, justice, enseignement. Ils se recrutent, en général, dans les universités, non au concours, mais après des examens à deux degrés. Ainsi, en 1905, il y avait deux cent cinquante jeunes gens d'inscrits pour conquérir douze ou treize places promises, tant en Égypte qu'au Soudan. Tous reçurent un questionnaire auquel ils devaient répondre de leur plein gré. Après enquête sur leur éducation et leur « respectabilité », il y en eut 200 d'éliminés. Les 50 autres furent examinés pendant trois quarts d'heure, et c'est parmi eux que furent choisis les 13 élus.

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L'irrigation au Soudan. L'œuvre principale de ces fonctionnaires sera, tôt ou tard, de pourvoir à l'irrigation au Soudan. Toutefois, présentement l'augmentation de la quantité d'eau disponible ne serait qu'un inutile bienfait. Son premier besoin, pendant nombre d'années encore, sera l'accroissement de la population. Mais tout est préparé en vue de permettre la mise en culture du domaine agricole. Déjà même une concession fut accordée avec une autorisation pour irrigation par pompe à vapeur. Mais cela souleva en Égypte une vive émotion. C'est qu'en effet toute prise d'eau du Nil compromet l'exploitation égyptienne. Lord Cromer le reconnut et déclara qu'il n'est que juste, puisque l'Égypte fournit les fonds, qu'elle ait le pas sur le Soudan dans la question de l'eau. Mais on songea à utiliser pour le Soudan l'eau des grands lacs qui se perd dans les marais du Bahr-el-Ghazal et celle que le courant du Nil, embarrassé par le sedd, perd dans son cours moyen. Ainsi ce qu'on donnerait au Soudan ne manquerait pas à l'Égypte. En vue de cette fin, M. Dupuis, chef de l'irrigation, est allé rechercher dans quelle mesure les eaux qui s'échappent du lac Tana peuvent être retenues par des réservoirs le long du Nil bleu pour être distribuées toute l'année. Enfin, avant d'accorder une concession avec prise d'eau, le gouvernement prend toutes garanties contre le concessionnaire, afin de récupérer, par l'impôt, le revenu des dépenses engagées mais productives.

Conclusion.

Le gouvernement, en effet, est soucieux avant tout d'éviter la spéculation et d'assurer à l'indigène la part qui lui revient. Car il pense qu'une classe prospère de paysans propriétaires est appelée, en définitive, à être bien plus utile au territoire qu'une classe de grands propriétaires fonciers qui, en leur qualité d'étrangers, n'habiteront certainement pas dans leurs propriétés. Aussi partout les gouverneurs s'efforcent de faire comprendre à l'indigène que sa sérurité est désormais assurée et de le lui prouver. En outre, pour assurer son éducation, ont été fondés à Khartoum le Gordon College et une école militaire. Dans le premier, l'instruction est donnée par des Égyptiens. Elle comprend une école primaire, une école de cheikhs, professeurs ou cadis; une école spéciale pour

ingénieurs, arpenteurs et surveillants; une école professionnelle pour forgerons, serruriers et menuisiers. Bien plus, le gouvernement fait de l'admission à cette école une marque d'honneur même pour la famille de l'enfant. Enfin, c'est parmi les enfants des officiers supérieurs de l'armée soudanaise que sont choisis les premiers sujets de l'école militaire. Et c'est de cette remarquable façon que lord Cromer applique la politique qu'il

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caractérise ainsi dans son rapport sur le Soudan: « Le progrès du Soudan dépendra d'une combinaison d'efforts permanents, continus et modestes, mis au service d'une politique nettement définie et de laquelle il ne faudra pas s'écarter. »

L'oasis de Siouah. Le distingué conférencier entretient ensuite son auditoire de l'oasis de Siouah. Un peu perdue dans l'immensité du désért, elle occupe une dépression qui se trouve dans la direction d'une autre série d'oasis telles que Farafra, Dakhel, Kharga et Baharia. Cette oasis de Siouah, aujourd'hui abandonnée, a une histoire :

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