ABRÉGÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE, PRÉCÉDÉ D'ÉTUDES HISTORIQUES SUR LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN, LES PROGRES DU CHRISTIANISME AVANT-PROPOS. DC37 « Souvenez-vous, pour ne pas perdre de vue le »il y avoit des historiens qui fouilloient comine ver de lecteurs ; c'est comme si je le je- Je ne voudrois pas, pour ce qui me reste à vivre, recommencer les dix-huit mois qui viennent de s'écouler. On n'aura jamais une idée de la violence que je me suis faite ; j'ai été forcé d'abstraire mon esprit dix, douze et quinze heures par jour, de ce qui se passoit autour de moi, pour me livrer puérilement a composition d'un ouvrage dont persone ne parcourra une ligne. Qui liroit quatre gros volumes, lorsqu'on a bien de la peine à lire le feuilleton d'une gazette? J'écrivois l'histoire ancienne, et l'histoire moderne frappoit à ma porte; en vain je lui criois : « Attendez, je vais à vous.» Elle passoit au bruit du canon, en emportant trois générations de rois. Et que le temps concorde heureuse-derne? N'est-opas une sorte de radoment avec la nature même de ces Études! On abat les croix, on poursuit les prêtres ; et il est question de croix et de prêtres à toutes les pages de mon récit : on bannit les Capets; et je publie une histoire dont les Capets occupent huit siècles. Le plus long et le dernier travail de ma vie, celui qui m'a coûté le plus de recherches, de soins et d'années, celai où j'ai peut-être remué le plus d'idées et de faits, paroît lorsqu'il ne peut trouTOME I. tage, une espèce foiblesse d'esprit que M744924 1. |