Histoire des Girondins, Band 4

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Furne, 1847 - 282 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 161 - C'est le malheur d'être obligé de remplacer à cette tribune un homme contre lequel il a été rendu un décret d'accusation et qui a élevé sa tête audacieuse audessus des lois!
Seite 366 - C'est de graver profondément dans les cœurs le mépris de la royauté, et de frapper de stupeur tous les partisans du roi. Donc, présenter à l'univers son crime comme un problème, sa cause comme l'objet de la discussion la plus imposante, la plus religieuse, la plus difficile qui puisse occuper les...
Seite 222 - J'ai voulu supprimer la partie offensive de ma justification. Je renonce à la juste vengeance que j'aurais le droit de poursuivre contre mes calomniateurs; je n'en demande point d'autre que le retour de la paix et le triomphe de la liberté. Citoyens , parcourez d'un pas ferme et rapide votre superbe carrière. Et...
Seite 176 - Puisqu'il s'agit de dire hautement sa pensée, je rappellerai, moi, qu'il fut un moment où la confiance fut tellement abattue , qu'il n'y avait plus de ministres , et que Roland luimême eut l'idée de sortir de Paris.
Seite 113 - ... est encore, et au sein même de l'anarchie momentanée où des brigands nous ont plongés, il est encore dans notre patrie quelques vertus publiques, et qu'on y respecte l'humanité...
Seite 112 - ... salut ! Lorsque Guillaume Tell ajustait la flèche qui devait abattre la pomme fatale qu'un monstre avait placée sur la tête de son fils, il s'écriait : périssent mon nom et ma mémoire, pourvu que la Suisse soit libre* ! Et nous aussi nous dirons : périsse l'assemblée nationale et sa mémoire, pourvu que la France soit libre!
Seite 386 - Maury furent aussi en minorité; et si cette minorité, moitié nobiliaire, moitié sacerdotale, eût réussi par ses saintes et nobles insurrections, à étouffer le zèle de la majorité, c'en était fait de la révolution, et vous ramperiez encore aux pieds de ce Louis, qui n'a plus de sa grandeur passée que le remords d'en avoir abusé.
Seite 366 - Vous n'êtes, vous ne pouvez être que des hommes d'état, et les représentants de la nation. Vous n'avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme , mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer.
Seite 387 - On nous accuse ; on nous dénonce, comme on faisait le 2 Septembre, au fer des assassins ; mais nous savons que Tibérius Gracchus périt par les mains d'un peuple égaré qu'il avait constamment défendu. Son sort n'a rien qui nous épouvante. Tout notre sang est au peuple ; en le versant pour lui nous n'aurons qu'un regret, ce sera de n'en avoir pas davantage à lui offrir. On nous accuse, si ce n'est de...
Seite 354 - ... il ne reste plus guère dans les esprits que ces dogmes imposants qui prêtent un appui aux idées morales, et la doctrine sublime et touchante de la vertu et de l'égalité que le fils de Marie enseigna jadis à ses concitoyens. Bientôt sans doute l'évangile de la raison et de la liberté sera l'évangile du monde.

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