De l'existence d'une epopee Franke A propos de la decouverte d'un chant populaire Merovingien

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Franck, 1848 - 168 Seiten

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Seite 145 - ... leur ligue , affiliés au culte d'Odin, ils partageaient la frénésie belliqueuse des sectateurs de cette religion. Dans son principe, leur confédération dérivait, non de l'affranchissement d'un grand nombre de tribus, mais de la prépondérance et probablement de la tyrannie de quelques-unes. Il n'y avait donc pas lieu pour la communauté de se proclamer indépendante ; mais elle pouvait annoncer , et c'est ce qu'à mon avis elle se proposa en adoptant un nom collectif, qu'elle était une...
Seite 57 - ... présente à chaque pas dans l'histoire du merveilleux, le passage d'un type relevé et sérieux à un type ignoble et grotesque. Les prophétesses des nations germaniques ont préparé de loin les sorcières. Chez les anciens Germains, les femmes prédisaient l'avenir ; elles ont conservé longtemps cette renommée d'inspiration fatidique ; car en 847 les annales de Fulda parlent d'une pythonisse venue d'Allemagne en Gaule. Dans l'Edda, c'est une prophétesse, une vola qui annonce le Crépuscule...
Seite 120 - C'est comme une galerie mal arrangée de tableaux et de figures en relief ; ce sont de vieux chants nationaux, écourtés, semés sans liaison, mais capables de s'ordonner ensemble et de former un poème, si ce mot, dont nous abusons trop aujourd'hui, peut être appliqué à l'histoire.
Seite 142 - La nation des Francs , illustre , ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, profonde en conseil, noble et saine de corps, d'une blancheur et d'une beauté singulière, hardie, agile et rude au combat; depuis peu...
Seite 144 - L'on sait que la férocité n'était point regardée comme une tache dans le caractère des guerriers germains ; et cette remarque peut s'appliquer aux Franks d'une manière spéciale ; car il paraît que, dès la formation de leur ligue, affiliés au culte d'Odin , ils partageaient la frénésie belliqueuse des sectateurs de cette religion. Dans son principe, leur confédération dérivait, non de l'affranchissement d'un grand nombre de tribus, mais de la prépondérance, et probablement de la tyrannie...
Seite 56 - Enfin nous l'avons vu renaître de nos jours dans le sémillant Trilby. Un don moins gracieux qu'ont fait les traditions du Nord aux superstitions du moyen âge, ce sont les sorcières. Ici on peut observer ce qui se présente à chaque pas dans l'histoire du merveilleux, le passage d'un type relevé et sérieux à un type ignoble et grotesque. Les prophétesses des nations germaniques ont préparé de loin les sorcières. Chez les anciens Germains, les femmes prédisaient l'avenir; elles ont conservé...
Seite 52 - Khildérik se leva, et vit passer des bêtes qui ressemblaient à des lions, à des licornes et à des léopards. Il revint vers sa femme, et lui dit ce qu'il avait vu ; et sa femme lui dit : « Maître, va derechef, et ce que tu verras, tu le raconteras à ta servante.
Seite 146 - Neouster, paraît être un mot composé de la négation franke ni ou ne, et d'osfer, orient. Ainsi les Franks du temps de la conquête, pour est et ouest disaient est et non-est,
Seite 57 - Nord : Un don moins gracieux qu'ont fait les traditions du Nord aux superstitions du moyen âge, ce sont les sorcières. Ici on peut observer ce qui se présente à chaque pas dans l'histoire du merveilleux, le passage d'un type relevé et sérieux à un type ignoble et grotesque. Les prophétesses des nations germaniques ont préparé de loin les sorcières. Chez les anciens Germains, les femmes prédisaient l'avenir ; elles ont conservé longtemps cette renommée d'inspiration fatidique ; car en...
Seite 29 - ... familles sénatoriales dont la sienne est descendue, et s'émeut quelquefois en peignant les calamités du pays, comme s'il parlait de choses étranges et naguère inconnues. Dans Frédégaire, la crédulité, la confusion, l'ignorance sont encore plus grandes, et en même temps rien ne décèle aucun débris d'une société plus régulière et plus polie; l'imagination de l'écrivain est froide et morne; aucun regret ne lui échappe; aucune dévastation, aucune souffrance publique n'arrête...

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