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one, et M. Henri Saladin, pour son Eve

or spondent de l'Académie, présente, ou is Cappelli, président de la Société "omane la phot,raphie inédite d'un admirable bas1 convert a la fin de 1907, dans les terres Pona d'un dom one apparten int à cette Société. II -nous un costume de vigneron faisant ta vendange, Capteur Antonianos d'Aphrodisias, inconnu

st absolument intacte. Le style en est très 1. C'est un des meilleurs morceaux de la du temps des Antonins 1.

presente quelques observations.

· procede au voté sur les conclusions du rapport de u du prix Gobirt.

po, siti das de la Commission sont adoptées.

usequence. le 1 prix est décerné à M. Ferdinand Cha

i for pour son Histoire de la domination normande en Italie en. Sietle; le sec, 76, prry a M. Ch. Samaran, pour son ouvrage ir hatuk : La maison ! Armagnac au XVe siècle et les dernières

Mes de la pod te dans le Midi de la France.

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L'ANTINOËS DE SCULPTEUR ANTONIANOS, D'APHRODISIAS, PAR M. LAUL GAUCKLER, CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE.

Je dis à la gracieuse autorisation de M. le marquis Cappelli, président de l'Institut des Fondi rustici, à Rome, de pouvoir publier ici l'admirable portrait d'Antinoüs que

1. Voir ci-après.

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Bas-relief signé par le sculpteur Antonianos, d'Aphrodisias.

reproduit la planche ci-jointe 1, et qui fut découvert au mois d'octobre 19072, aux environs de Torre del Padiglione, au centre d'un immense domaine à peu près inculte et désert, que l'Institut vient d'acquérir et travaille à remettre en valeur.

Ce latifundium de trois mille hectares est situé à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Rome, à mi-distance. entre Anzio sur la côte et Albano sur les premiers contreforts des monts Albains, au milieu de ces Terres Pontines, qui étaient si fécondes et si populeuses jadis, mais qu'a ruinées la malaria3. La Direction des Fondi rustici s'efforce aujourd'hui, avec beaucoup de science et de méthode, de coloniser à nouveau ces plaines dépeuplées par la fièvre. C'est au cours des travaux de défrichement qu'elle y a

1. Cette planche a été faite d'après une excellente photographie exécutée par le photographe romain Faraglia pour le compte de l'Institut des Fondi rustici, qui m'a autorisé à la reproduire ici.

2. Je connaissais depuis longtemps cette trouvaille; mais j'avais cru devoir m'abstenir de la signaler, sachant que la Direction des Fondi rustici avait chargé M. G. E. Rizzo, professeur à l'Université de Turin, de lui consacrer une étude spéciale, qui devait prendre place dans le Rapport adressé chaque année aux actionnaires de l'Institut, au moment de l'assemblée générale. Mais le savant archéologue s'étant trouvé dans l'impossibilité de rédiger ce commentaire en temps utile, le directeur de la Société, l'hon. professeur Tito Poggi, dut se contenter de placer en tête de sa Relazione sull' anno agrario 1906-1907 une planche en similigravure reproduisant l'œuvre du sculpteur Antonianos, en se bornant, dans le texte (p. 181), à mentionner brièvement la découverte. Celle-ci est donc encore à peu près ignorée en Italie. Par contre, elle fut annoncée à Paris, dès le 18 avril 1908, aux lecteurs de la Chronique des Arts et de la Curiosité, par M. Maurice Pernot, lequel a donné sur le bas-relief des indications assez précises pour faire entrer celui-ci dans le domaine public de l'archéologie. M. André Hallays l'a également mentionné en quelques mots, le 22 mai dernier, dans une chronique du Journal des Débats. Dans ces conditions, je n'ai plus de raison de conserver à l'égard de cette œuvre d'art la réserve discrète que je m'étais imposée jusqu'ici.

3. Voir l'excellente étude que feu M. R. de La Blanchère a consacrée, en 1889, à cette région dans les Mémoires des savants étrangers à l'Académie des inscriptions, tome X, 1re partie, sous le titre suivant: Un chapitre d'histoire Pontine, état ancien et décadence d'une partie du Latium.

1908.

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entrepris qu'a été découvert l'Antinoüs, dans les ruines très effacées, et tout à fait inconnues jusqu'ici, d'une villa romaine, à deux milles au Nord de Torre del Padiglione 1 et à proximité de la voie antique, très bien conservée 2, qui reliait, à travers le vaste territoire de Lanuvium, ce centre agricole, fort important jadis, au municipe dont il dépendait.

Au temps d'Hadrien, Lanuvium3 était un des lieux de villégiature préférés de l'aristocratie romaine, qui venait y passer l'été dans d'opulentes maisons de campagne, groupées autour d'une villa appartenant à l'empereur, et où celui-ci séjournait souvent. C'est dans cette cité que naquirent Antonin et Commode'. La vie de luxe et de plaisirs qu'on y menait alors avait nécessité l'installation à Lanuvium de tout un peuple d'esclaves et d'affranchis, Grecs ou Levantins en majeure partie 3, et appartenant pour la

1. Voir la carte, p. 342. — Torre del Padiglione était, dans l'antiquité, le point de jonction des routes vicinales qui se dirigeaient vers AnliumNeptunium au Sud, Conca à l'Est, Lanuvium et Velitrae au Nord, et Ardea à l'Ouest, par delà la via Antiatina. Cf. La Blanchère, l. c., p. 49.

2. Cette route a été décrite à diverses reprises par A. Nibby, notamment dans ses Analisi, II, p. 187 et suiv., et dans des notes manuscrites, aujour d'hui conservées à la Bibliothèque de l'École archéologique anglaise de Rome, et que m'a fort obligeamment communiquées le Directeur de cette École, M. le professeur Ashby, en même temps qu'une série de photographies qu'il a faites lui-même des parties les mieux conservées du dallage et des ponts de cette voie romaine. La Blanchère, qui l'a suivie sur tout son parcours, en parle non seulement dans l'ouvrage précité, p. 49, mais aussi dans ses études sur « Conca », Mélanges de l'École de Rome, 1885, V, p. 93 et suiv. et planche IV, no 2, et « La Poste sur la voie Appienne », Ibidem, 1888, VIII, p. 54 et suiv. Cette route n'est pourtant indiquée ni sur la carte III du dixième tome du Corpus, ni sur la pl. XX de la Forma orbis antiqui de Kiepert.

3. Sur Lanuvium, cf. A. Nibby, Viaggio ne' contorni di Roma, II, ch. xxx, p. 185 et suiv., et la notice du Corpus inscriptionum latinarum, XIV, p. 191 et suiv., avec la bibliographie de la question.

4. Capitolin., Vita Pii, I. — Lamprid., Vita Commodi Antonini, I. 5. Les noms qui apparaissent sur les épitaphes de petites gens, retrouvées à Lanuvium, trahissent souvent leur origine exotique, par exemple : Rhodius, Lezbius, Myrtilus, Helene, Hermes, Doroteus, Summachus, etc. Cf. C. I. L., XIV, 2118, 2129, 2140, 2145 a, 2148.

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