Poètes français: ou choix de poésies des auteurs du second et du troisième ordre, des XV, XVI, XVII, et XVIII siècles, avec des notices sur chacun de ces auteurs, Band 6Mónard et Desenne, fils, 1825 |
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... sombre , s'avance et guide Les tardifs de Jupiter ; pas Et son père , le vieux Saturne , Roule à peine son char nocturne Sur les bords glacés de l'Ether . Oui , notre sphère , épaisse masse , Demande au Soleil ses présents . A travers ...
... sombre , s'avance et guide Les tardifs de Jupiter ; pas Et son père , le vieux Saturne , Roule à peine son char nocturne Sur les bords glacés de l'Ether . Oui , notre sphère , épaisse masse , Demande au Soleil ses présents . A travers ...
Seite 53
... sombre ; Je disois : ils croîtront ; leurs utiles rameaux Recevront ma vieillesse à l'abri de leur ombre . J'ai joui , grâce au ciel , du fruit de mes travaux , Et j'ai vu le succès passer mon espérance . En rappelant les soins que j ...
... sombre ; Je disois : ils croîtront ; leurs utiles rameaux Recevront ma vieillesse à l'abri de leur ombre . J'ai joui , grâce au ciel , du fruit de mes travaux , Et j'ai vu le succès passer mon espérance . En rappelant les soins que j ...
Seite 64
... sombre . Vois - tu tous ses guerriers ? Je frémis de leur nombre . Marchons , dit le héros , et plus prompt que l'éclair , Déjà son bras terrible a fait briller le fer . « Est - ce à moi de trembler , quand mon rival approche ...
... sombre . Vois - tu tous ses guerriers ? Je frémis de leur nombre . Marchons , dit le héros , et plus prompt que l'éclair , Déjà son bras terrible a fait briller le fer . « Est - ce à moi de trembler , quand mon rival approche ...
Seite 97
... sombre langueur De sa moitié , par un retour étrange , En cet instant , brisent le cœur . Chacun s'étonne . Eh ! quel délire ! Vivant , il fut l'objet de sa fureur ; Et mort , son âme se déchire ? Moi , dit Cléon , je conçois sa douleur ...
... sombre langueur De sa moitié , par un retour étrange , En cet instant , brisent le cœur . Chacun s'étonne . Eh ! quel délire ! Vivant , il fut l'objet de sa fureur ; Et mort , son âme se déchire ? Moi , dit Cléon , je conçois sa douleur ...
Seite 118
... sombre travail , Les prés sont sans verdure et les fleurs sans émail . Un autre art plus heureux dans l'instant multiplie , Mais colore l'image , en augmente la vie ; Largesses du burin , vif éclat du pinceau , Je vois tout réuni par ce ...
... sombre travail , Les prés sont sans verdure et les fleurs sans émail . Un autre art plus heureux dans l'instant multiplie , Mais colore l'image , en augmente la vie ; Largesses du burin , vif éclat du pinceau , Je vois tout réuni par ce ...
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Acante Acis Aglaure airs amant âme amour avoit beau beauté berceau bergère bienfaisant bonheur bonne aventure bords bras brillant Cérès Champagnac chante char Charles d'Orléans charmes cher chercher ciel cieux cœur Colin cruel déserts Dieu dieux douleur doux Eglé enfants époux Esculape étoit feux fleurs flots foible frémit front fuit fureur Gabaon glace guerriers hameau Hélas heureux hymen Israël Ithona j'ai jaloux jeune jour Junon Jupiter l'âge heureux l'amour l'ombre l'univers larmes lieux loin lois Lycoris main malheur maux mers Minorque mœurs monde monseigneur Morni mort mortel MORVILLIERS murs n'ai-je N'ayez pas peur nature nectar nuit œil paisible paix paroît peuple plaisir plaisirs pleurs printemps rameaux regards rivage ruisseau sage sainte Samos sang Saül sauvage secrets seul silence Silvandre soleil sombre sommeil sort soupirs souvent tendre terre Tirésias tombeau de Rachel tombeaux tranquille tremble triste troupeau vaisseaux Vénus vœux vois voit voix Voltaire yeux zéphyrs
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Seite 27 - Portés du couchant à l'aurore Par un mouvement éternel, Sur leur axe ils tournent encore Dans les vastes plaines du ciel. Quelle intelligence secrète Règle en son cours chaque planète Par d'imperceptibles ressorts ? Le Soleil est-il le génie Qui fait avec tant d'harmonie Circuler les célestes corps ! Au milieu d'un vaste fluide, Que la main du Dieu créateur Versa dans l'abîme du vide, Cet astre unique est leur moteur, Sur lui-même agité sans cesse, II emporte, il balance, il presse L'éther...
Seite 203 - Tandis que je me perds en ces rêves profonds, Peut-être un habitant de Vénus, de Mercure, De ce globe voisin qui blanchit l'ombre obscure, Se livre à des transports aussi doux que les miens. Ah ! si nous rapprochions nos hardis entretiens ! Cherche-t-il quelquefois ce globe de la terre, Qui, dans l'espace immense, en un point se resserre ? At-il pu soupçonner qu'en ce séjour de pleurs Rampe un être immortel qu'ont flétri les douleurs?
Seite 202 - Cette lampe d'airain qui, dans l'antiquité, Symbole du soleil et de l'éternité , Luit devant le Très-Haut , jour et nuit suspendue ; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l'encens qui...
Seite 201 - Où, fatigué du monde, il veut, libre du moins, Et jouir de lui-même et rêver sans témoins, Alors je reviendrai, solitude tranquille, Oublier dans ton sein les ennuis de la ville Et retrouver encor sous ces lambris déserts Les mêmes sentiments retracés dans ces vers.
Seite 216 - Aux bataillons d'Eugène il ravit un drapeau. La paix revint; alors il revit son hameau, Et pour le soc paisible oublia son armure. Son exemple éclairant une aveugle culture, Apprit à féconder ces domaines ingrats; Ce rempart tutélaire élevé par son bras, , Du fleuve débordé contint les eaux rebelles. Que de fois il calma les naissantes querelles! Lui seul para ces monts de leurs premiers raisins, • Et...
Seite 205 - J'entrevis ces vallons, ces beaux lieux où respire Un charme que Saint-Preux n'a pu même décrire Quand de l'heureux Léman je découvris les flots, Oui, je crus qu'échappé des débris du chaos, L'univers, tout à coup naissant à la lumière, M'étaloit sa jeunesse et sa beauté première.
Seite 202 - Cependant, vers l'Euphrate, on dit que des pasteurs Du grand art de Kepler rustiques inventeurs...
Seite 93 - C'est là qu'Apollon sur leurs pas, Des beaux-arts ouvrant la barrière, Tous les deux ans tient ses états Et vient placer son sanctuaire. C'est là, par un luxe nouveau, Que l'art travestit la nature; Le ridicule est peint en beau, Les bonnes mœurs sont en peinture, Et les bourgeois en grands tableaux Près d'Henri quatre en miniature.
Seite 2 - ... éprouvé ce que peut sa fureur. Cette fureur aujourd'hui se ranime, Mais sans éclat, et cherchant sourdement A nous creuser un invisible abîme, Avec plus d'art, agit plus sûrement. Ce couple aimable en sera l'instrument ; II en sera la première victime, Si le Destin n'en ordonne autrement : Car le Destin, par son vouloir suprême, Peut rendre vain ce qu'elle a résolu; Mais je crains bien que ce maître absolu, Dans ses projets ne la serve lui-même. Tendres amants, tout me présage assez...
Seite 153 - Qu'un heureux époux, à son tour, Vienne rendre à ma douce amie Des jours de paix , des nuits d'amour ; Je ne regrette plus la vie. Je revolerai près de toi Des lieux où la vertu sommeille ; Je ferai marcher devant moi Un songe heureux qui te réveille. Ah ! puisse encor la volupté Ramener ù ma douce amie L'amour au sein de la beauté Je ne regrette plus la vie.