Oeuvres, Band 3Brocas, 1749 |
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Adieu affreux Ainfi Amante AMESTRIS amour ARTABA ARTABAN ARTAXERCE BARSIN c'eft C'eſt CATILINA Caton Céfar ceffe Céfon cher Cicéron Ciel confeils Conful courroux crains CREBILLON crime cruel daignez Darius défenſe défeſpoir deffein defirs déformais deftin déja Dieux difcours digne Eft-ce eſpoir eſt étoit facrés facrifier fang fans fauver fçais fçait fecours fecret fens fervir feul feux foible foins foit foldats fon cœur fon pere fouffrir foumis foupçons fous fouvent fuccès fuis Fulvie funefte fupplice fureur gloire Héros hymen ingrat j'ai jour jufte juſqu'à juſtice juſtifier l'Amour l'Univers laiffe Lentulus Licteurs lieux Loix Madame main malheureux Manlius Miniftre mortel n'eft n'eſt pable paroître Perfe perfide Prince Princeffe Probus puiffe qu'à qu'un refpect refte remords rien Romains Rome SCENE Seigneur Sénat ſes ſon Sunnon Sylla traître tranſports tremblant trifte Tullie TYSAPHERNE vertu veux vœux vois XERCE Xercès yeux
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Seite 246 - France a de plus précieux, exposé à des périls qui semblent n'être faits que pour le soldat? Cependant, sire, quelles que soient nos craintes , vous n'entendrez point nos voix timides troubler le cours de vos conquêtes , ni vous demander la paix. Non , sire, ne la donnez jamais à l'Europe, cette paix tant...
Seite 225 - François , loin de gémir sous d'odieuses lois , Vous retrouvez toujours vos pères dans vos rois. Votre bonheur constant ne dépend point des Parques. A peine vous perdez le plus grand des monarques , Qu'un autre , jeune encor , fait briller des vertus Que Rome, à quarante ans, admiroit dans Titus. Juste , clément , pieux , son austère jeunesse Semble déjà dicter les lois de sa vieillesse.
Seite 224 - C'étoit, après les dieux, l'ame de l'univers. Roi grand par ses exploits, plus grand par ses revers, La mort termine en vain son illustre carrière : Ce demi-dieu mortel ressemble à la lumière, Qui prend de nouveaux feux dans l'ombre de la nuit, Et semble encor s'accroître au moment qu'elle fuit. France, console-toi : Louis vient de renaître. Des hommes tels que lui peuvent-ils cesser d'être?
Seite 192 - L'erreur qui le fit naître en nourrit le poison ; Et dans tout intérêt la vertu la plus pure Peut être quelquefois suspecte d'imposture. Mais , pour calmer les cœurs, je sais un sûr moyen Qui vous convaincra tous que je suis citoyen. On connoît Cicéron...
Seite 70 - II fait du parricide un homme généreux. Le crime n'est forfait que pour les malheureux. Pâles divinités , qui tourmentez les ombres , Et répandez l'effroi dans les royaumes sombres , Venez voir un mortel , plus terrible que vous , Surpasser vos fureurs par de plus nobles coups. Du plus illustre sang ma main bientôt fumante Va tout remplir ici d'horreur et d'épouvante ; Tout va trembler, frémir ; et moi , je vais régner.
Seite 121 - Ah ! si je le ressens , je n'y succombe pas. Qu'un grand cœur soit épris d'une amoureuse flamme , C'est l'ouvrage des sens , non le foible de l'ame; Mais, dès que par la gloire il peut être excité, Cette ardeur n'a sur lui qu'un pouvoir limité. C'est ainsi que le mien est épris de Tullie. Ses...
Seite 130 - A l'aspect de leur luxe et de leur tyrannie. On ne voit que l'or seul présider au sénat, Et de profanes voix fixer le consulat. Enfin Rome n'est plus, sans le secours d'un maître. Et qui d'eux plus que vous seroit digne de l'être? César...
Seite 228 - Capitaine, ministre et soldat tour à tour, Dévouant à son roi tous les temps de sa vie , L'état, le cabinet, les champs de Mars, la cour, Partagèrent son cœur sans lasser son génie. Quels périls pour Louis n'at-il pas affrontés ! Combien, pour nous venger, en at-il surmontés! Aucun n'a triomphé de...
Seite 134 - Et qu'ai-je à redouter de ton inimitié? Tu ne me verras point implorer ta pitié, Cruel! tu peux porter à la triste Tullie Tous les coups que ta main réserve à la patrie. Borne tes cruautés à déchirer un cœur Qui s'est déshonoré par une lâche ardeur : Ce cœur que trop longtemps...
Seite 117 - Cesse de t'effrayer du sort qui me menace : Plus j'y vois de périls, plus je me sens d'audace; Et l'approche du coup qui vous fait tous trembler, Loin de la ralentir, sert à la redoubler. Crois-moi, sois sans détour pour un ami qui t'aime.