baronnie de Pont-l'Abbé, par M. J. TRÉVÉDY. - P. 310, 455, Documents relatifs à la maison du Fou, par E. DU CREST de Villeneuve. P. 369, Les grandes époques de l'architecture religieuse en BasseBretagne, par M. l'abbé ABGRALL.-P. 401, Note sur l'église de Loctudy et la question des Templiers, par M. E. DU CRESt de Villeneuve. Bulletin de la Société d'études historiques et géographiques de Bretagne (1897). Pp. 19-21. Biographie du général de Lourmel par F. DANYCAN DE L'ESPINE. Pp. 28-33. Inventaire de cartes inédites de Brest et de ses environs par M. le Dr A. CORRE. Bulletin de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, Ce volume, le vingt-septième de la collection, renferme d'abord les procès-verbaux des séances de la Société archéologique au cours de l'année 1897. Au nombre des curiosités exhibées par les divers sociétaires durant les séances, il faut mentionner une gravure exécutée par Beaublé en 1805 et représentant la machine infernale dirigée par les Anglais pour incendier Saint-Malo, le 29 novembre 1693. Puis les fac-simile de deux affiches: l'une pour le recrutement des carabiniers de Mgr le comte de Provence, l'autre pour celui du 5e régiment de chasseurs. Ce sont des documents intéressants pour l'histoire des anciennes mœurs militaires. Dans un temps où l'armée de ligne se recrutait exclusivement par engagements volontaires, on usait de tous les moyens pour attirer les aspirants soldats. L'appel débute par «< un avis à la belle jeunesse. » On excite au racolage des recrues « Ceux qui procureront de beaux hommes seront généreusement récompensés. » On présente la carrière militaire sous le plus engageant aspect : « on trouve au 5° chasseurs un service aussi doux qu'agréable et une subordination qui s'accorde parfaitement avec la légèreté des armes. » Il faut avouer que ces choses-là sont dites en termes fort galants. Dans nos armées européennes de l'heure présente formées par le service personnel et obligatoire, le recrutement ne connaît plus ces aimables artifices du langage français au siècle dernier. Sculs peut-être les sous-officiers anglais chargés de racoler à Trafalgar Square des soldats pour le service de Sa Majesté la Reine, ont conservé une vague tradition de ces anciennes formules militaires. Parmi les mémoires publiés dans ce volume, il faut signaler l'inventaire du mobilier d'un négociant malouin en 1714, publié par M. DECOMBE. L'intendant de Bretagne, Ferrand, dresse cet inventaire à Saint-Malo, au domicile du sieur Bourdas, armateur, qui avait été arrêté et conduit à la Bastille sur l'ordre du roi peu de temps auparavant (pp. 3 à 17). M. A. DUPORTAL termine la publication de son travail sur les terres et maisons nobles en la paroisse de Saint-Symphorien (commencé dans les tomes XXIV, XXV, XXVI), pp. 17 à 68. M. le comte DE BELLEVUE publie une généalogie de la maison de Montauban, qu'il rattache à la famille de Rohan (pp. 129-177). M. A. de la Borderie soutient contradictoirement aux conclusions de cet article que les sires de Montauban tirent leur origine des MontfortGaël (pp. 255-279). M. DELOURMEL, dont j'avais déjà l'an dernier signalé une étude très documentée sur la peste à Rennes, présente un travail intéressant sur les anciennes prisons de Rennes (pp. 69 à 128): La Feillée ou SaintMichel et La Tour le Bât. Leur régime était fort dur; les prisonniers n'y étaient pas traités comme les hôtes de nos spacieux édifices pénitentiaires d'aujourd'hui, construits à grands frais dans les meilleures conditions d'hygiène (par exemple dans les nouveaux bâtiments de Fresnes-les-Rungis). Ils étaient à peine nourris, mal vêtus, couchés sur de la paille humide dans des cachots sans air. Aussi les malades étaient fort nombreux et la prison Saint-Michel devenait souvent un véritable foyer d'épidémie. Les détentions étaient d'une longueur absolument arbitraire et inhumaine. Un délit de peu d'importance pouvait entraîner avant le jugement trois ou quatre ans de prison préventive. Cet article curieux qui permet d'apprécier, sur ce point comme sur tant d'autres questions, le bienfaisant progrès réalisé par la Révolution française, est accompagné d'un plan du premier étage de la prison Saint-Michel en 1724 (p. 129). M. DECOMBE donne un minutieux répertoire des principales curiosités d'art qui figuraient à l'Exposition régionale de Rennes en 1897 (pp. 179-249). MM. HARSCOUET DE KÉRAVEL et BANEAT donnent des détails sur un certain nombre de retranchements anciens formés par des talus de terre à la Douve (commune d'Orgères) et sur le territoire de la commune de Crevin. Ils conjecturent que ces vestiges appartiennent à l'époque féodale (pp. 281-285). M. PARFOURU, le distingué archiviste d'Ille-et-Vilaine, publie les lettres du peintre breton Louis-Jacques de Launay (1724-1726). Cet artiste peu connu entra dans un couvent de Chartreux (pp. 307-344). Louis BENAERTS. Ch. Bellier-Dumaine. L'administration du duché de Bretagne sous le règne de Jean V (1399-1442).. 562 G. Vallée et P. Parfouru. Brief discours de la vie de madame Claude 610 628 J. Buléon. La légende de saint Cornély.... 632 642 677 P. Hémon. La légende de Le Roux de Chef-du-Bois (suite et fin). -- Comptes rendus. Lamennais, sa vie, ses idées, par MM. A. Molien et La situation du breton dans les Côtes-du-Nord et dans le 681 693 Chronique de la Faculté. 1. Bibliographie. - II. Sujets de devoirs.... XLIII Bibliothèque bretonne-armoricaine. La très ancienne Coutume de Bretagne, par M. Planiol (suite)............... RENNES PLIHON et HERVÉ, libraires 5, rue Motte-Fablet, 5 485 |